Carte d'identité Belize

- Population : 400 000 habitants.
- Superficie : 22 966 km².
- Capitale : Belmopan.
- Langues : anglais (officielle), créole, espagnol, langues mayas (kekchi et mopan), garifuna.
- Monnaie : dollar Belize.
- Régime : monarchie constitutionnelle, régime parlementaire.
- Chef de l'Etat : le roi Charles III.
- Premier ministre : Johnny Briceño depuis novembre 2020.
- Indice de développement humain : 0,683. Rang mondial : 123e.
- Site classé par l'Unesco : l’écosystème du réseau de réserves du récif de la barrière de corail, Barrier Reef Reserve System (inscrit en 1996).

Bénéficiant d’une croissance moyenne de 4 % dans les années 2000, le pays, membre du Commonwealth et du Caricom (Communauté économique des Caraïbes), connaît depuis une situation nettement plus mitigée : croissance en dents de scie, importations 2 fois supérieures aux exportations, important déficit public, dette en hausse (malgré une restructuration)...
Le pays vit essentiellement des services (environ 68 % du PIB) et principalement du tourisme (18 %). On ne s’en étonnera pas si l’on en juge par le nombre élevé de touristes et d’investisseurs américains et canadiens à San Pedro et Placencia notamment – une conséquence directe de la non-imposition des résidents retraités recevant au moins 2 000 US$ par mois... Résultat : une spéculation immobilière à outrance, entretenant (pour l’heure !) des prix élevés et un marché totalement artificiel... Plus généralement, le Belize joue avec le statut de paradis fiscal, sans imposition des sociétés offshore et des trusts, même s’il a commencé à reculer un peu face aux exigences de transparence de l’Union européenne (parmi ses principaux bailleurs de fonds...). Le pays est d’ailleurs passé de la liste noire des paradis fiscaux à la liste grise !
Dans l’économie réelle, l’essentiel des exportations reste assuré par la pêche et l’agriculture (avec, dans l’ordre d’importance : canne à sucre, bananes et jus d’orange concentré). L’industrie représente environ 17 % du PIB. La découverte de pétrole a un temps laissé espérer une embellie, mais la production est déjà en fort déclin... Restent surtout la construction et le textile. Outre l’aide internationale, le pays doit aussi beaucoup de son train de vie à l’argent envoyé par les Béliziens émigrés aux États-Unis. Sur place, la situation est fort contrastée : le PIB par habitant ne cesse de dégringoler ces dernières années, à environ 5 790 US$ (2021)... De flagrantes inégalités existent toujours entre riches et pauvres.
Bien sûr, comme la plupart des pays du monde, le Belize a été frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19 et se remet des conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire. Quant au tourisme, il a bel et bien repris depuis.