Carte d'identité Saint-Barthélemy
- Statut : collectivité d’outre-mer de la République française depuis 2007 (préfet délégué commun avec Saint-Martin). Une assemblée locale de 19 membres est élue pour 5 ans. Depuis 2012, Saint-Barthélemy est considéré comme un pays et territoire d’outre-mer au niveau européen (avec autonomie fiscale).
- Chef-lieu : Gustavia.
- Superficie : 24 km² en incluant les îlets (21 km² pour l’île principale, seule habitée).
- Nom arawak : Ouanalao (« pélican »).
- Population : estimée à environ 9 417 habitants.
- Habitants : les Saint-Barthinois, les Barthéloméens, les Barthélémois ou plus familièrement les Saint-Barths.
- Densité : environ 449 hab./km² (presque 4 fois la moyenne française).
- Monnaie : l'euro.
- Langues : français, anglais, créole.
- Côtes : 32 km.
- Point culminant : le morne de Vitet (286 m).
Économie
Aucun doute : Saint-Barthélemy est une île prospère. Le secteur du tourisme (environ 19 % des emplois), axé sur une offre haut de gamme, demeure le moteur de l’économie locale, favorisant l’essor du BTP (19,2 %) et des services (29,4 %).
Le revenu moyen est ainsi supérieur de 25 % au revenu de métropole, le chômage quasi inexistant et le patrimoine moyen... plutôt conséquent !
Jusqu’à l’épisode Irma, les dépôts bancaires des particuliers et des entreprises augmentaient de 15 à 20 % d’une année sur l’autre !
Les résidents installés depuis plus de 5 ans bénéficient en outre d’une exonération d’impôts sur le revenu et sur la fortune, de TVA et de droits de succession. Des règles qui bénéficient largement aux grandes familles historiques de l’île et créent une certaine distorsion envers les métropolitains venus travailler à Saint-Barth – une manière indirecte de limiter leur afflux.
Cette fiscalité légère et cette volonté d’indépendance vis-à-vis de l’État français impliquent un corolaire : l’État n’a plus vocation à intervenir en cas de coup dur, comme à la suite des destructions du cyclone Irma.
La collectivité affiche un budget d’environ 50 millions d’euros, financé en majorité grâce au « droit de quai » de 5 % imposé sur toutes les marchandises importées. Une taxe égale est prélevée sur l’hébergement, ainsi que des droits de mutation sur les ventes immobilières (4,8 %) et leurs plus-values (20 %). La collectivité reverse annuellement à l’État français 3 millions d’euros pour financer certains services publics (gendarmes, personnel hospitalier, etc.).
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