Carte d'identité Tibet
- Statut : région autonome de la République populaire de Chine.
- Nom officiel : Xizang.
- Superficie : 1 228 000 km².
- Altitude moyenne : 4 000 m.
- Population : 3,648 millions d'habitants (estimation 2020).
- Exilés : 160 000 (depuis 1959).
- Monnaie : yuan ou renminbi. =
- Revenu moyen : 1250 yuans (125 €) par mois.
- Site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco : le Potala à Lhassa, depuis 1994. Sont inclus également le temple du Jokhang, le Norbulingka, ajoutés en 2000 et 2001, et Qinghai Hoh Xil en 2017.
Droits de l'homme
Depuis 60 ans, l'utilisation de la terreur, de méthodes administratives discriminatoires et de politiques actives de colonisation ont permis aux autorités de Pékin de parfaire la « sinisation » du Tibet dans l'indifférence quasi générale de la communauté internationale.
Si l'ultra-libéralisme à la chinoise fait probablement plus de tort au Tibet traditionnel que n'importe quelle campagne de répression violente, celle-ci n'a absolument pas disparu. Tirs à balle réelle, arrestations arbitraires, tortures : la répression des manifestations organisées en 2008 à l'occasion des J.O. de Pékin a été terrible.
Dans le même temps, les autorités ont multiplié les opérations de désinformation en Chine, pour montrer les bienfaits apportés aux Tibétains par l'annexion chinoise en 1951. Une grande exposition à Pékin a ainsi permis aux citoyens chinois d'apprendre comment la « libération pacifique du Tibet » a permis « d'abolir le système d'exploitation et d'en finir avec l'oppression », etc.
La pratique du bouddhisme est extrêmement réglementée, et les autorités régulent strictement les effectifs des religieux.
Économie
Traditionnellement agricole et dirigée par l'aristocratie et les monastères, l'économie tibétaine a été bouleversée depuis 1951 et plus encore depuis le milieu des années 1990.
Pékin mène au Tibet une politique de modernisation économique au forceps. Officiellement, c'est une grande réussite, puisque la croissance à deux chiffres du PIB de la province dépasse la moyenne nationale. Des investissements massifs ont été réalisés dans le domaine des infrastructures. Cependant, il convient de s'interroger sur sa nature et la répartition de ses profits.
Certains experts estiment que l'action économique chinoise au Tibet consiste à supporter artificiellement une croissance sans qu'il y ait de productivité réelle. D'autres rappellent que si les villes s'enrichissent, certaines campagnes s'appauvrissent.
40 % de la population est analphabète. Or l'appauvrissement des campagnes pousse les villageois sur le chemin de l'exode. Ils viennent alors grossir le nombre de demandeurs d'emploi non qualifiés des villes. Les Chinois, majoritaires à Lhassa, et peut-être même dans tout le pays, monopolisent des pans entiers de l'économie régionale et l'essentiel des postes clés.
Comment le gouvernement chinois pourra-t-il faire jouer au Tibet un rôle actif dans l'essor de son empire ? Son atout le plus sûr semble être le tourisme, devenu la principale source de revenus de la province. Il est toutefois soumis à l'instabilité politique de la région.
Mais c'est le secteur primaire qui concentre toujours la majorité de la population.
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