Carte d'identité Lettonie
- Nom officiel : Latvia.
- Capitale : Riga (639 000 habitants).
- Superficie : 64 589 km², soit un petit peu plus petit que le Benelux.
- Population : 1 882 000 habitants.
- Espérance de vie : 79,5 ans pour les femmes et 70,4 ans pour les hommes (soit près de 10 ans d’écart !).
- Monnaie : l'euro (depuis 2014).
- Langue : le letton.
- Régime politique : démocratie parlementaire.
- Chef de l'État (Président de la République) : Egils Levits (depuis juillet 2019), nationaliste et conservateur.
- Premier ministre : Arturs Krišjānis Kariņš (depuis janvier 2019), libéral conservateur à la tête d’une coalition de 5 partis (allant du centre droit à l’extrême droite néonazie).
- Sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco : le centre historique de Riga (1997) ; l'arc géodésique de Struve (2005).
- Classés au Patrimoine culturel immatériel : les célébrations de chants et danses baltes et l’espace culturel des Suiti.
Économie
Au fond du gouffre
Traditionnellement, la Lettonie a toujours servi de pont entre Est et Ouest, entre mer Baltique et Russie . Lorsque, en 1991, le pays retrouve son indépendance, le lien se rompt et le système de production, basé sur l’industrie, s’effondre. Entre 1990 et 1993, le PIB par habitant chute de plus de moitié ! La production est, elle aussi, en pleine déconfiture, les prix flambent, l’hyperinflation entre en jeu...
Il faudra 5 ans, des réformes et une politique économique drastique pour permettre au pays de redresser la tête. Mais à peine le soleil pointe-t-il son nez que la faillite de la Baltija, la principale banque d’affaires, replonge la Lettonie dans la crise : 10 % de la population vient de perdre toutes ses économies...
Et patatras, voilà que survient la crise russe de 1998.
Le retour vers la lumière... pour un temps
Contre toute attente, la crise se révèle positive. D’un coup, les importations, devenues trop chères, s’effondrent. Les productions nationales redécollent, entraînant l’économie dans leur sillage. Les investissements étrangers affluent.
Les revenus moyens des Lettons dépassent à peine le tiers de la moyenne communautaire. L’économie parallèle, la corruption et l’accroissement constant des inégalités continuent de poser problème. Le retour des terres et des biens à leurs propriétaires d’avant 1940 a aussi jeté à la rue beaucoup de gens en faveur des descendants étrangers des expropriés d’avant-guerre.
Si, jusqu’en 2007, malgré des facteurs d’instabilité récurrents (inflation élevée, déficit croissant de la balance commerciale), la Lettonie avait connu une forte croissance économique, le pays a été durement atteint par la crise financière et économique de la fin 2008. Le gouvernement a obtenu en décembre 2008 une aide internationale de 7,5 milliards d’euros, conditionnée à une réduction draconienne des dépenses de l’État. 2009 est une rude année : la 2e banque de Lettonie fait faillite et le PIB dégringole de 18 %... La bulle de l’immobilier implose et le chômage explose (23 %). « La Lettonie est la nouvelle Argentine », écrit dans le New York Times l’économiste américain et prix Nobel Paul Krugman.
L’euro, la croissance, la Covid...
Ragaillardi, le pays affiche dès 2011 l’un des meilleurs taux de croissance de la zone européenne (5,5 %), confirmé en 2012 (5,6 %). Ces chiffres plus qu’encourageants lui permettent d’intégrer la zone euro le 1er janvier 2014. La même année, le chômage passe sous la barre des 10 %.
À nouveau dans les clous, la Lettonie poursuit sa discrète progression. Divers classements la placent dans le peloton de tête des pays européens les plus dynamiques. Au cours de la dernière décennie, la croissance s’affiche à une moyenne annuelle de 3 % – bien plus qu’en France, par exemple. Quant à la dette, elle s’établit à 42 % du PIB (plus de 100 % chez nous...). Même la crise de la Covid s’est mieux passée ici qu’ailleurs : le PIB n’a chuté « que » de 3,6 % en 2020, soit 2 à 3 fois moins que la plupart des grands pays européens. Tout n’est pas parfait, bien sûr... Si le salaire moyen tourne autour de 850 €, en hausse de 8 % depuis l’année précédente, si le chômage est redescendu autour de 7,5 % (à l’été 2021), près du quart de la population vit encore sous le seuil de pauvreté (beaucoup de russophones).
Avec un PIB à 33 milliards de dollars (2020), les services représentent environ 74 %, l’industrie 22 % et l’agriculture 4 %. Principaux secteurs porteurs : la chimie, le bois et la logistique. Les 1ers clients de la Lettonie sont ses voisins : la Lituanie, la Pologne, l’Estonie, la Russie, mais aussi l’Allemagne.
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