Où dormir, hôtels et hébergements Montréal

Les AJ canadiennes sont dans l’ensemble formidables. Outre l'AJ officielle, Montréal compte plusieurs AJ privées arrangées avec soin et parfois originalité. Ce sont des hébergements très chaleureux, sources de bons tuyaux sur la ville et points de rencontre de voyageurs. Propres, parfois un peu foutoir pour les moins exigeantes, elles ont toutefois un inconvénient : leurs tarifs atteignent facilement 50 $ par personne au cœur de l’été ou lors d'un événement d'envergure ! Le plus souvent, ça tourne plutôt autour de 25-35 $.
Les draps et serviette fournis ou généralement disponibles à la location ; sinon, prévoir un sac de couchage. Parfois, votre propre linge ne sera pas accepté car susceptible de contenir des puces de lit, la hantise des hébergements.
La plupart des AJ ont aussi des chambres privées, avec salle de bains individuelle.
Ces chambres restent moins chères que celles des gîtes, et a fortiori que celles des hôtels. Elles sont aussi moins glamour, autant le savoir... Dans toutes les AJ, vous trouverez une cuisine équipée et des espaces communs (parfois un simple salon, parfois un bar follement animé).

Pas de limite d’âge pour y séjourner au Canada. Dans les auberges officielles, affiliées au grand réseau Hostelling International (dont fait partie la FUAJ française), attendez-vous à payer 10 $ de plus si vous n’êtes pas adhérent. Sinon, la carte coûte environ 25 $, est valable 1 an, et s’achète dans les AJ du réseau HI.

• Plus d’infos sur hihostels.ca

Plutôt que l’hôtel, nous conseillons les gîtes – l’équivalent de nos chambres d’hôtes ou Bed & Breakfast –, désignés également dans le Canada francophone par le joli et chaleureux terme Couette et Café. Montréal en compte près d'une centaine (mais parfois très excentrées). C’est l’occasion de connaître Montréal de l’intérieur. L’accueil et la convivialité rivalisent avec l’abondance du petit déjeuner (compris dans le prix). Ce petit déjeuner (appelé « déjeuner » au Québec) est d’ailleurs une véritable institution qui permet souvent de goûter aux produits régionaux et de manger ensuite très léger le midi, voire pas du  tout.

Dans ce type d’hébergement, il n’est pas rare que les salles de bains soient partagées. La salle de bains privée fait inévitablement grimper sérieusement la note.

Les plus grandes maisons abritent souvent des auberges, à mi-chemin entre le gîte et l’hôtel. Souvent plus proches de la demeure de charme, elles se situent en majorité dans la catégorie « Chic ».

Au Québec, y compris à Montréal, le terme Gîtes et Auberges du Passant est un label réputé attribué par l’Association de l’agrotourisme et du tourisme gourmand du Québec, qui délivre des certificats « Terroir & Saveurs du Québec ».

- Fumeurs : le « fumage » est interdit, mais il y a toujours une terrasse, un balcon ou un accès à l’extérieur prévu pour les accros.

- Familles : même si cela n’est jamais affiché (car c’est interdit), sachez que les enfants ne sont pas toujours les bienvenus dans les gîtes ou auberges, surtout dans les adresses un peu chics qui tiennent à préserver le calme pour le bien-être de leurs clients... La limite d’âge est souvent dans ce cas fixée à 12 ans minimum.

Ici, ce sont surtout les grandes chaînes qui occupent le terrain : hôtels confortables, fonctionnels mais chers et pas très chaleureux. On trouve toutefois de plus en plus de beaux hôtels indépendants ou de charme, forcément plutôt dispendieux (« chers », en québécois !).

Les chambres ont toujours une salle de bains privée, une TV, le wifi et clim, généralement cafetière, frigo, voire micro-.ondes. Il n'est pas rare qu’une chambre possède 2 lits doubles queen-size, ce qui permet de loger à 4 (2 adultes et 2 jeunes enfants). Compter alors 15 à 30 $ par personne supplémentaire.
Le petit déjeuner est rarement inclus, ou alors il s’agira d’un café-filtre et de quelques muffins industriels à grignoter sur le pouce.

Attendez-vous à payer cher pour vous garer : jusqu’à 30 $ par jour !

Bon à savoir : lors de l’enregistrement, les réceptionnistes demandent presque systématiquement une empreinte de carte de paiement pour garantir les extras (même si la note a déjà été réglée en amont via un site internet ou par une agence). C’est l'usage au Canada.

Une formule intéressante en famille (plus d’espace, la possibilité de prendre des repas sur place représentant une économie non négligeable), mais, à 2, pas forcément beaucoup moins cher qu’un hôtel. Tout dépend encore une fois de la demande pour la période souhaitée, et du standing de l’hébergement.

Pour réserver, on peut passer par une plate-forme internet de mise en relation entre propriétaires et locataires (type Airbnb). L’offre est très tentante : prix attractifs, choix exponentiel dans tous les styles, du petit studio fonctionnel meublé Ikea au loft design en passant par la maison de ville bobo avec jardinet en plein Montréal... Les budgets les plus modestes pourront aussi tout simplement louer un bout de canapé.

• Airbnb. Des centaines de chambres (avec ou sans salle de bains privative), apparts, cabanes et maisons à tous les prix (de 60 à plus de 500 $ la nuit). En cherchant bien et en s’y prenant à l’avance, on peut louer des lieux assez étonnants. Attention, les frais de ménage font pas mal grimper l’addition.
• VRBO. Site de location entre particuliers, en anglais seulement.

Voir nos conseils pratiques sur la location d'appartement pour les vacances.

Il s’agit d’échanger son propre logement (que l’on soit propriétaire ou locataire) contre celui d’un adhérent du même organisme dans le pays de son choix. Cette formule offre l’avantage de passer des vacances au Canada à moindres frais, en particulier pour les jeunes couples avec enfants.
Voici 2 agences qui ont fait leurs preuves (s’y prendre à l’avance pour l’été) :

• Intervac. Adhésion annuelle environ 120 €, avec possibilité de tester gratuitement le service pendant 7 jours.
• Homelink International. Ahésion annuelle : dès 125 € (pour les mêmes services).

Voir nos conseils pratiques sur l'échange d’appartements.