Activités, loisirs et sorties Dakar
Achats et shooping
Le marché Sandaga
Daté de 1933, le bâtiment d’époque coloniale est fermé en raison de son état de dégradation. Du coup, les petits vendeurs en tout genre se sont déplacés tout autour. Une foule d’échoppes de cordonniers, tailleurs, libraires, marchands de contrefaçons... Bref, une vraie ruche, odorante et grouillante.
Attention, beaucoup de rabatteurs (quelques pickpockets aussi). Si vous n’êtes pas encore familiarisé avec ce type de marché, la meilleure manière de le visiter dans une relative tranquillité est d’y aller sans sac, les mains dans les poches, tel un Dakarois en balade.
Tâchez aussi d’éviter les tenues trop touristes (bermuda, chemise à fleurs...).
Et pour les photos, achetez des cartes postales ! Les rapports avec les commerçants peuvent être ici un peu plus tendus qu’ailleurs.
Le premier travail du vendeur est de vous faire entrer dans son échoppe. Bien sûr, si vous entrez, c’est pour acheter ! Si telle n’est pas votre intention, dites clairement que vous n’êtes pas intéressé, et s’il devient pénible, collant ou impoli, redoublez de fermeté... Comme toujours, sourire, politesse et humour restent vos meilleurs atouts.
La cour des Orfèvres
À l’origine, elle s’appelait « cour des Maures » (les artisans mauritaniens en étaient les principaux « locataires »). Aujourd’hui, beaucoup sont partis, mais il subsiste encore quelques boutiques d’orfèvres (bijoux en argent, surtout). Prix réellement intéressants pour qui sait marchander.
En centre-ville
Pour acheter des tissus en centre-ville, c’est sur l’avenue Lamine-Gueye que ça se passe : tout le long, au sud du marché Sandaga, les échoppes chargées d’étoffes sont innombrables. Mieux vaut connaître un peu les prix.
Sinon, le marché de Dakar le plus réputé pour les tissus se trouve plus au nord, dans le quartier HLM 3...
Artisanat africain
Pour les achats de souvenirs et d’artisanat africain, le meilleur choix, au meilleur prix, est au village artisanal de Thiès (à 70 km à l’est de Dakar), où ils sont fabriqués et où les vendeurs de Dakar se fournissent.
Culture et lieux culturels
La création contemporaine jouit d’un certain dynamisme dans la capitale sénégalaise, comme en témoignent les manifestations culturelles telles que la Biennale des arts (Dak’Art), qui se déroule en mai les années paires.
- Institut Français du Sénégal : Un lieu de rencontres et d’échanges culturels. On y trouve une médiathèque, une salle de cinéma. Également une scène musicale en plein air, le théâtre de verdure, où sont organisés des spectacles francophones principalement (danse, concerts, théâtre). Programmation sur le site web.
- Galerie Le Manège : C’est le pôle exposition de l’Institut français et l’une des galeries de référence à Dakar en matière d’arts plastiques, proposant des expos temporaires d’artistes africains. Pour éviter de vous casser les dents entre 2 expos, consulter le programme sur leur site internet.
- Centre culturel régional Blaise Senghor : Il dépend du ministère sénégalais de la Culture. Des festivals (musique, cinéma, littérature...) y sont organisés. On peut aussi assister occasionnellement aux répétitions des ballets africains et des musiciens... Nombreux étudiants et bénévoles sympas. Bar-resto sur place.
- Théâtre national Daniel Sorano : Inauguré en 1965, ce fut une institution au Sénégal. On y donne toujours des concerts de musique moderne ou traditionnelle, des spectacles de danse africaine et des représentations théâtrales, mais beaucoup se produisent maintenant au nouveau Grand Théâtre National.
- Grand Théâtre National : Inauguré en 2012, ce majestueux théâtre moderne peut recevoir 1 800 spectateurs. Les spectacles les plus importants de Dakar y sont présentés (concerts, danses, ballets, grands événements culturels...).
Où sortir à Dakar ?
Hormis une poignée d’établissements, le centre de Dakar apparaît un peu comme une zone morte le soir, surtout depuis que le coin des Almadies et de N’Gor, de l’autre côté de la péninsule, héberge l’essentiel de la vie nocturne de la ville. C’est donc plutôt de ce côté-là que les amateurs de nuits endiablées iront traîner leurs sandales... même si on trouve quelques discothèques aussi ailleurs.
À propos des boîtes, sachez qu’aucune ne s’anime vraiment avant minuit ou 1h... et que bien rares sont celles qui n’accueillent leur lot de marchandes d’amour et autres courtisanes.