Santé et sécurité Maroc

Souscrivez, avant le départ, une assurance « assistance-rapatriement ».

> Découvrez les assurances voyages Routard Assurance pour partir au Maroc pour être bien préparé en cas d'annulation, de problèmes de santé, de rapatriement médical et obtenir un remboursement.

Pas de risques particuliers, le Maroc n'étant pas un pays au climat malsain. Néanmoins, dans beaucoup d'endroits règnent la mauvaise hygiène et le manque d'eau. Donc, méfiez-vous des maladies transmises par l'eau et les aliments mal lavés ou mal cuits. Voici donc quelques règles universelles à suivre, surtout si vous allez dans de petits villages.

- Pensez à vous laver les mains régulièrement, surtout avant les repas. N'importe quel savon est efficace contre les bactéries, pourvu que le lavage soit vigoureux. Privilégiez les ongles courts.
- Selon l'OMS, « la distribution d'eau potable est assurée dans toutes les grandes villes et dans certains villages, mais il est recommandé de boire de l'eau minérale ». La bouteille doit être décapsulée devant vous.
Pour les boissons chaudes (thé notamment), l'eau doit être bouillie. Proscrire les boissons non industrielles, les glaçons, le lait et ses dérivés non industriels, les coquillages.
- Fruits et légumes : d'après l'OMS, « lavez-les, pelez-les, faites-les bouillir ou laissez-les ». Mais si le risque est réel dans les coins où l'eau potable n'est pas garantie, il est réduit dans les grandes villes. Ce serait dommage de passer à côté des délicieuses salades marocaines et des jus de fruits frais. Mais n’en abusez pas ! L’excellent jus d’orange bu en grande quantité dérange les intestins.
- Consommez les viandes bien cuites et servies fumantes, bannissez les viandes saignantes et rabattez-vous donc sur les couscous, tajines et méchouis, qui ne posent pas de problème.
- Ne pas consommer de lait et ses dérivés non pasteurisés. Risque rare chez les voyageurs, plus fréquent chez les expatriés et répandu parmi les Marocains : la brucellose.
- Pensez au riz blanc ! Mieux : consommez-en (quand il y en a...).
- Consultez très rapidement un médecin en cas de diarrhée contenant du pus, du sang dans les selles et/ou qui s'accompagne d'une fièvre. Pour de simples selles molles et fréquentes, utiliser un antibiotique allié à un ralentisseur du transit intestinal.
- Le sida est bien présent. Sortez couvert ! On trouve des préservatifs dans toutes les pharmacies marocaines.

Pour le reste :
- évitez de vous baigner ou de patauger en eaux douces stagnantes ;
- méfiez-vous du soleil, partout et encore plus en montagne ;
- évitez les contacts avec les chiens ;
- en cas de petit bobo, les pharmacies marocaines sont souvent correctement approvisionnées et les médecins, bien formés ;
- contre les moustiques et autres insectes piqueurs, munissez-vous d'un bon répulsif, actif pendant au moins 3h ou 4h.

Des femmes vous abordent parfois de manière insistante (comme sur la place Jemaa-el-Fna à Marrakech) pour vous proposer des tatouages au henné.

- ATTENTION : on ajoute parfois au henné du PPD (paraphénylène-diamine, plus exactement) afin de le rendre plus résistant. Cette substance, qui est également utilisée pour les teintures capillaires, peut provoquer chez certaines personnes des réactions allergiques potentiellement graves.

En tout cas, si vous craquez pour vous en faire réaliser un, faites-vous bien préciser le motif, et surtout le prix, AVANT qu'on vous fasse le travail. Certaines tatoueuses demandent des tarifs déments une fois le travail terminé, sachant qu'il est trop tard pour refuser ! Vous pouvez aussi demander à votre hôtel de vous conseiller quelqu'un de sérieux.

Dans tous les cas, soyez conscient du risque d'éventuelles infections (hépatites B, C...)

- Porter les sacs de matériel photo en bandoulière devant soi (et non sur l'épaule). Pour son argent et ses papiers, préférer les vêtements avec poches intérieures. Mieux : la pochette extra-plate que l’on glisse entre le pantalon et les sous-vêtements. Pour les adeptes de la banane, la porter devant soi quand on est dans les souks. Ne jamais garder la totalité de son argent au même endroit.

- Les pickpockets utilisent une technique universelle, qui généralement s’applique avec l’aide d’un complice. Le 1er détourne votre attention, d’une manière ou d’une autre, tandis que le 2d subtilise votre portefeuille.

- Ne jamais rien laisser dans un véhicule. Confier celui-ci à un gardien qui, moyennant quelques dirhams (5 à 10 Dh en journée, 15 à 30 Dh pour toute la nuit), le surveillera.

- Procédure en cas de vol ou perte : rendez-vous au poste de police (attention, pas de déposition pendant le congé de fin de semaine) ou à la sûreté nationale. L’attestation de déclaration est généralement en français, sinon demander une copie traduite, indispensable pour les compagnies d’assurances.
Une fois votre déclaration en main, rendez-vous au consulat, qui pourra vous assister dans vos démarches et vous fournir un laissez-passer pour rentrer au pays.

Difficile de recenser tous les cas d'arnaques car, chaque année, de nouvelles se font jour.
Il faut rester vigilant sans sombrer dans la paranoïa (d'autant qu'il existe une police touristique, à Marrakech notamment).
La plupart du temps, les divers stratagèmes (panne de voiture, stop, invention d'une nouvelle monnaie - le dirham berbère -, enfant malade à secourir...) consistent à vous taper quelques billets ou, mieux, à vous vendre quelque chose à tout prix.
De même, si vous entendez des formules du type : « pas de problème, on s'arrangera après », très courantes entre Marocains qui préfèrent négocier à l'amiable, sachez que les malentendus surviennent facilement. Le « On s’arrangera... » indique toujours que le service vous coûtera bien plus cher que vous ne l’imaginiez. Moralité : toujours fixer le prix avant pour éviter conflits et discussions sans fin.

- Sur Internet : comme partout, ne jamais répondre à un soutien financier quel qu'il soit, à moins d’être vraiment sûr de l’origine de la demande.

Dans les souks les plus fréquentés, la présence de la police touristique limite celle des rabatteurs. Ils se concentrent plutôt dans les gares et aux portes des médinas.

Plus enquiquinant, il est parfois difficile de trouver une adresse ou un site touristique dans une médina tout seul. D'un seul coup, plusieurs personnes tiennent à vous guider quand vous leur demandez juste le chemin. Ne pas leur donner plus de 10 Dh s'ils vous dépannent.

Si le Maroc est un pays globalement sûr, il peut parfois se révéler éprouvant pour les routardes seules. Certains Marocains ont, en effet, de la prétendue liberté de mœurs occidentale une idée le plus souvent erronée : toute Européenne se promenant seule devient une proie éventuelle, d’où les interpellations régulières sur son passage. Ces tentatives d’approche, avant tout verbales, peuvent être répétitives, pesantes, mais elles sont rarement agressives.

Pour votre tranquillité et votre sécurité, portez des vêtements amples, couvrant les épaules et les genoux (évitez les tenues transparentes !). Notez que si les Marocaines se promènent le soir dans les rues, elles le font en groupe et très rarement seules. Prenez exemple sur elles. Prenez exemple sur elles quand il commence à se faire tard, demandez-leur votre chemin (plutôt qu'à un homme) si vous êtes perdue. En règle générale, évitez les endroits déserts ou peu fréquentés (notamment le soir dans les médinas, quand les boutiques des souks sont fermées).
Enfin, n’hésitez pas à dire à vos interlocuteurs masculins que vous allez rejoindre un groupe, ou que votre mari vous attend au bout de la rue. Simple et efficace !

Voilà, les petits aléas du voyage en solo. Mais gros avantage : vous aurez la chance de pénétrer dans l’univers des femmes, notamment dans les hammams.

Certains établissements non cités dans l’édition en cours prétendent parfois figurer dans le Routard pour inspirer confiance. De même, attention aux panonceaux anciens, aux fresques avec l’homme au sac à dos peintes sur les façades d’hôtels, ou aux cartes de visite portant la mention « Recommandé par le Routard » et qui s’avèrent factices.