Santé et sécurité Surinam
Conditions sanitaires
Il est important d’être à jour de ses vaccins universels. Chez l'enfant, la vaccination Rubéole, Oreillons et Rougeole est recommandée. Selon les conditions de voyage, on recommandera ceux contre les hépatites A et B et la typhoïde.
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour les personnes ayant effectué un séjour préalable ou transité plus de 12 heures dans les pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud où la fièvre jaune est endémique.
Le vaccin contre la rage peut être recommandé pour ceux qui sont exposés aux grands espaces, dans la mesure où les chiens et les chauves-souris sont tous deux vecteurs potentiels de contamination.
Les maladies transmises par les moustiques sont elles aussi présentes au Surinam. Bien que le paludisme soit en très nette régression, il est conseillé de suivre un traitement prophylactique si l’on voyage au sud du Suriname et dans la zone frontalière avec la Guyane. En forêt amazonienne, certains suivent un traitement, d’autres se contentent de se protéger le plus efficacement possible contre les piquûres de moustiques : manches longues et pantalons, moustiquaires ou clim’, insectifuges efficaces.
Au rayon des maladies liées aux moustiques, le Surinam a aussi droit au trio dengue, chikungunya et zika. Rappelons qu’il n’existe de vaccin pour aucune de ces trois maladies, et que seuls les symptômes (fièvre, douleurs musculaires, éruptions cutanées, maux de tête…) peuvent être traités. Ces symptômes durent en général 2 à 7 jours, mais des formes rares et graves existent. En cas de doute, évitez absolument l’aspirine.
En cas de problème de santé, le plus simple est peut-être juste de (re)passer la frontière vers la Guyane française… Sinon, l’ambassade peut vous recommander un médecin.
Attention, si vous vous rendez dans une pharmacie locale, sachez que de nombreux médicaments de contrefaçon circulent.
L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. Partout ailleurs, mieux vaut s’en tenir à l’eau en bouteille.
Urgences
À Paramaribo, faites le 115 pour la police, le 110 pour les pompiers et le 113 en cas de problème médical. Partout ailleurs, il vous faudra trouver le numéro local.
Sécurité
Le ministère des affaires étrangères informe que l'ensemble du pays est en zone de vigilance renforcée.
La situation n’est ni franchement catastrophique, ni excellente. Disons qu’il vaut mieux adopter les précautions classiques dans les pays en voie de développement : éviter de se promener avec des objets de valeur, ne pas sortir à pied à Paramaribo une fois la nuit tombée (surtout dans le coin du Palmentuin), faire attention à ses affaires en débarquant du bac ou des pirogues à Albina et, pour ceux qui sont véhiculés, éviter de conduire de nuit. Les cambriolages sont assez fréquents et touchent parfois petits hôtels et guesthouses, en particulier dans la capitale.
Des actes de piraterie ont été rapportés dans les eaux limitrophes du Guyana.
Les autres risques ont davantage trait à la physionomie même du pays. On ne s’aventure pas sans connaissances en forêt amazonienne ; mieux vaut s’en remettre à un tour-opérateur sérieux. Et, même dans ce cas, il faut savoir que les remontées de rivières et de leurs rapides ne sont pas exemptes de risques (chavirages).