Santé et sécurité Kazakhstan
Santé
Vaccins et mesures de prévention
Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire pour voyager au Kazakhstan, mais il peut être recommandé d’être à jour de ses vaccins DTCP, ROR chez l'enfant, tuberculose, typhoïde, hépatites A et B.
Les vaccins contre la rage et l'encéphalite à tiques peuvent également être recommandés si vous envisagez des randonnées hors des sentiers battus ou un séjour prolongé en milieu rural et/ou dans des régions boisées. Les tiques peuvent également transmettre la maladie de Lyme.
Les tiques sont particulièrement nombreuses dans la région d'Almaty, d'avril à juin inclus.
Il convient donc de porter des vêtements couvrants, et d'appliquer sur les parties découvertes des répulsifs cutanés.
En cas de morsure de tique, rendez vous dans un centre médical dans les 3 jours : vous y recevrez un traitement préventif (injection d'immunoglobine).
Les moustiques sont eux aussi un véritable fléau. Beaucoup d’hôtels ont des chambres aux fenêtres équipées de moustiquaires. N’hésitez pas à vérifier à demander à changer de chambre si ça n’est pas le cas.
Des cas d'anthrax sont régulièrement signalés.
En revanche, le Kazakhstan n’est affecté ni par le paludisme ni par la fièvre jaune. Aucun traitement ou vaccin n’est nécessaire contre ces deux maladies au cours de votre voyage.
L’eau du robinet n’est pas potable. Évitez d’en consommer, même dans les hôtels haut de gamme.
Prévoyez un traitement anti diarrhéique si vous envisagez de manger chez l’habitant ou dans les gargotes sur la route. Évitez les crudités et préférez la viande cuite. Les conditions d’hygiène dans les restaurants des grandes villes sont en revanche bonnes.
La prostitution est très courante dans le pays. Le fait de se prostituer n’est pas condamnable, mais la loi frappe les proxénètes et les clients. Malgré l’absence de chiffres officiels, le SIDA frappe très durement en Asie centrale. Quel que soit le type de relation que vous pratiquiez au Kazakhstan, pensez à vous protéger !
Hôpitaux
Vous trouverez des cliniques aux standards internationaux à Nour-Soultan, Almaty, Atyrau et Aktau. Le reste du pays souffre d’un déficit en équipements et personnels. En cas de problème de santé grave ou durable, tâchez donc de rejoindre une de ces villes le plus rapidement possible.
Pensez à souscrire une assurance rapatriement avant votre voyage.
Sécurité
Le Kazakhstan est une dictature depuis un quart de siècle : la délinquance et la criminalité se situe plutôt vers le haut de la pyramide sociale.
Le Kazakhstan est globalement un pays sûr, et l’ouverture précoce du pays aux étrangers, dès le début des années 1990 a permis d’éradiquer rapidement les problèmes de corruption policière envers les voyageurs.
Néanmoins, le tourisme en est à ses balbutiements, et de nombreuses zones restent très en dehors des sentiers battus. Restez prudents, n’affichez pas trop vos objets de valeur (bijoux mais aussi téléphones, appareils photo…) et répartissez votre argent dans différentes poches.
La paupérisation de la population consécutive aux dévaluations du tengue et la mise à pied de nombreux ouvriers dans différents secteurs frappés par la baisse des revenus liés aux matières premières a entraîné un fort mécontentement au sein de la population. La grogne sociale a donné lieu à quelques manifestations (notamment en mai 2016) durement réprimées par la police qui n’hésite pas à tirer à hauteur d’homme à balles réelles. Tenez-vous donc à l’écart des attroupements et manifestations.
Le danger terroriste est minime au Kazakhstan, la population étant très loin de tout fanatisme religieux. Mais l’impossibilité de s’exprimer ou de s’opposer ouvertement à l’état pousse de nombreux jeunes démunis dans les bras de l’opposition religieuse clandestine. Le Kazakhstan a connu une première vague d’attentats terroristes en 2011 et une seconde en 2016. Ces attentats ne visent pour l’heure que les locaux des services spéciaux ou de la police et témoignent plus d’un engagement politique contre le pouvoir que d’un basculement vers l’islamisme radical.
Mention spéciale pour Atyrau
Soyez particulièrement prudents dans cette ville où se concentrent à la fois tous les riches expatriés, suscitant envie et jalousie, et tous les laissés pour compte de la ruée vers l’or noir. Évitez de sortir la nuit et n’empruntez que les taxis officiels.
Zones déconseillées !
La zone au sud de Kourtchatov et de Semipalatinsk présente un taux de radioactivité élevé du fait d'expériences nucléaires soviétiques.
Zones de vigilance renforcée
Le reste du pays est placé en zone de vigilance renforcée. Certaines zones sont soumises à une restriction d'entrée. La demande d'accès se fait auprès de la police de l’immigration. Pour connaître ces zones, renseignez-vous sur les Conseils aux voyageurs.
Femmes seules
Aucun problème pour voyager seule. À l’exception de la visite de certains sites religieux, les femmes ne sont pas tenues de se voiler, même si un petit foulard dans les cheveux fera toujours bonne impression.
Homosexuels
Le Kazakhstan a sorti l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Nour-Soultan et Almaty comptent quelques établissements gays, d’autant plus durables qu’ils savent rester discrets. Faites de même et n’affichez pas ouvertement vos préférences : la « sexualité non conventionnelle » comme en parlent les Kazakhs n’est pas bien vue dans le pays.
Risque sismique
Il concerne surtout la région d’Almaty, où les secousses sont fréquentes. En cas de tremblements de terre, conformez-vous aux règles de base (abritez-vous sous un objet lourd si vous êtes à l’intérieur, restez dans un endroit dégagé si vous êtes à l’extérieur).