Deux mois en Asie centrale

Connaissez-vous la Porte de l'Enfer ? C'est l'une des curiosités qu'a pu voir Valentin Neukelmance au Turkménistan. Instituteur féru de voyage, il a déjà visité plus de 115 pays en 15 ans. À la recherche d’authenticité et de paysages grandioses, l'Asie centrale s'est tout naturellement imposée pour compléter sa découverte du monde. Il nous présente ses images réalisées à l'écart des circuits classiques, dans les pays en "-stan".

Pour en savoir plus sur ce voyage, lisez l’interview de Valentin.

Porte de l'Enfer, Cratère de Darvaza, Turkménistan

Lac Kol Ukok, Kirghizistan

Homme portant le chapeau traditionnel, Kirghizistan

Fin de journée à Khiva, Ouzbékistan

L'imposant Sary Mogol, Kirghizistan

Mosquée de Gypjak, Turkménistan

Rencontre près du Song Kul, Kirghizistan

Dans les montagnes de Murghab, Tadjikistan

Lac Kaindy, Kazakhstan

Route près de la frontière avec le Kirghizistan, Tadjikistan

Le Régistan de Samarcande, Ouzbékistan

Vendeuse de fruits secs à Boukhara, Ouzbékistan

Lac près du village désertique de Bulunkul, Tadjikistan

Dans le Bazar de Samarcande, Ouzbékistan

Montagnes près de la frontière chinoise, Kirghizistan

Rencontre avec un berger lors d'un trek dans les Monts Fan, Tadjikistan

Questions à Valentin Neukelmance

Le Routard : Tu es parti combien de temps, quel a été ton itinéraire ?

Valentin Neukelmance : Mon métier d’instituteur me permet de disposer de deux mois de vacances. Cette année, je suis parti avec ma copine. Le voyage a commencé avec un roadtrip en lada 4x4 à travers l’Arménie et la Géorgie. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’Asie Centrale. Nous avons parcouru le Turkmenistan, l’Ouzbekistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et le Kazakhstan par le biais de bus, de taxis partagés, de stop et de nombreux treks.

Le Routard : Quelle est l'origine de ce projet, pourquoi avoir choisi ces pays ?

Valentin Neukelmance : Avec plus de 110 pays au compteur, j’ai déjà pas mal baroudé. J’ai lu les récits d’autres voyageurs qui avaient opté pour ces destinations complètement préservées du tourisme de masse. À la recherche d’authenticité et de paysages grandioses, je n’ai pas hésité à me diriger vers cette partie du monde.

Le Routard : Comment as-tu organisé et préparé ton voyage ?

Valentin Neukelmance : Je ne passe jamais par agence. Je lis, je regarde des blogs, des reportages et je m’inspire des itinéraires d’autres globetrotteurs pour planifier mes voyages. Concernant l’Asie Centrale, j’ai particulièrement dû faire preuve de préparation et d’organisation. Logistiquement parlant, puisque le tourisme n’y est pas vraiment développé, ce n’est pas toujours simple. Il est aussi parfois difficile de communiquer avec les locaux, même en anglais.

Le Routard : Quel est ton meilleur souvenir et l'expérience que tu aurais préféré ne pas vivre ?

Valentin Neukelmance : Le meilleur souvenir ? Sans doute la Route des Pamirs, au Tadjikistan. C’est certainement l’une des plus belles routes du monde. Nous avons admiré des paysages époustoufflants durant 5 jours. Nous avons également longé l’Afghanistan pendant des heures. Un pays si mystérieux, si difficile d’accès dont nous étions séparés par une rivière.

Le Tadjikistan est un pays rude avec des conditions de vie pas toujours optimales. Nous n’avions pas toujours de douche, les toilettes étaient très rustiques, les routes étaient parfois en très mauvais état, nous dormions parfois à même le sol et n’avions pas toujours suffisamment de provisions pour nous nourrir lors des treks. Mais le jeu en valait la chandelle. Dans l’ensemble je n’ai eu aucune mauvaise experience.

Le Routard : Es-tu photographe professionnel ?

Valentin Neukelmance : Non pas du tout. Je suis passionné de voyages et de photographie depuis quelques années. J’ai appris de manière autodidacte et j’ai rapidemment voulu combiner les deux. Depuis, je poste les rencontres, les paysages, les expériences de voyage sur ma page Facebook et sur mon compte Instagram. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir exposer régulièrement mes clichés en Belgique.

Le Routard : As-tu un type de sujet photographique de predilection ?

Valentin Neukelmance : Je m’intéresse à chaque domaine de la photographie. J’aime beaucoup le paysage mais le portrait reste mon domaine de prédilection. Cela me permet d’avoir des interactions avec le sujet, d’apprendre sur sa vie et son fonctionnement.

À travers mes photos, je souhaite simplement donner l’envie de voyager, de sortir de sa zone de confort et de s’ouvrir sur le monde.

Le Routard : Quel équipement photographique emportes-tu en voyage, comment retravailles-tu tes photos au retour ?

Valentin Neukelmance : Je voyage systématiquement avec un sac à dos qui contient tout mon matériel photographique : appareil, objectifs et trépieds.

J’ai récemment opté pour un Sony a7 III et je varie avec mes 4 objectifs Canon : 16/35 f3.5, 50 mm 1.4, 24-70 f2.8, 70-200 f2.8.

La semaine suivant mon retour, je retravaille mes photos sur Lightroom.