Transports et déplacements Grenade

La seule liaison aérienne intérieure au pays est celle qui relie l’aéroport de Point Salines à l’île de Carriacou. Le vol, qui dure en tout et pour tout 20 minutes, est assuré par la compagnie SVG Air, à bord de ses petits Cessna.

Osprey Lines dessert Carriacou et Petite Martinique tous les jours depuis Grenade. Il part du Carénage de St George’s, du quai de la Reine (côté sud). La traversée prend environ 1h30.
Le bateau, un catamaran à moteur, longe la côte ouest jusqu’à Hillsborough, avant de poursuivre sa route jusqu’à Petite Martinique.
Arrivez au quai au moins 30 minutes avant le départ pour vous assurer d’avoir un billet.
Le service ne fonctionne pas à Noël ni le lendemain (Boxing Day), pas plus que le Jour de l’An ni le Vendredi saint.

Ceux qui séjournent à Grand Anse et veulent gagner St George’s (ou inversement) prendront un water taxi pour traverser la baie. Pas très cher et beaucoup plus sympa que par la route. Cela dit, on en trouve surtout en hiver - et toujours du côté où accostent les navires de croisière.

Les minibus vrombissent, hurlent leurs décibels, steel bands ou reggae à fond la caisse, puis s'entassent dans les embouteillages matinaux de Young Street dans un concert de klaxons.
Il serait dommage de ne pas grimper au moins une fois dans un minibus lors d’un séjour à Grenade. Outre leur intérêt économique, ces engins vrombissants sont de véritables tranches de culture grenadienne.

Les minibus commencent à circuler dès 5h30 ou 6h, en particulier dans le sens campagne-ville - et en tout état de cause après 7h. La plupart rentrent chez eux après la tombée de la nuit (vers 19h ou 20h), sauf sur certains parcours plus fréquentés, comme la liaison entre St George’s et Grand Anse. Là, on peut trouver des bus jusqu’à minuit les soirs de week-end.
Le dimanche, en revanche, le trafic est très réduit.
Ils desservent à peu près toute l’île au départ du marché et de l’Esplanade, à St George’s, et partent lorsqu’ils sont pleins (ou presque). La destination finale est indiquée s’ils font partie de l’association locale, pas dans le cas contraire (demandez).

Si vous voulez descendre en chemin, cognez sur le toit, le chauffeur devrait entendre... Et si vous voulez monter en cours de route, attendez-vous à devoir vous faire une place à coups de coudes.

Si vous n’avez pas trop de temps, il peut valoir le coup de louer une voiture pour un ou plusieurs jours. La plupart des compagnies internationales sont présentes à la Grenade. Elles exigent en général des chauffeurs qu’ils soient âgés d’au moins 25 ans, mais parfois 21 ans suffisent.
Il est rare que les assurances soient comprises dans les tarifs, renseignez-vous bien et vérifiez auprès de votre compagnie de carte de crédit si vous pouvez êtes couvert gratuitement.
Il est obligatoire d’obtenir un permis grenadien. Il s’agit d’une simple formalité (vous n’allez pas repasser le code !) prise en charge par le bureau de location, mais il vous en coûtera 30 EC$.

N’oubliez pas que l'on conduit à gauche.
Les routes ont été en grande partie refaites après le passage de l’ouragan Ivan en 2004. Reste que les virages s’enchaînent avec une rapidité folle, précédant les épingles à cheveux dès que l’on quitte le littoral. Ça tourne, ça monte, ça descend...
Les minibus foncent et font crisser leurs freins dans les virages, certains doublent sans visibilité, et soudain surgissent un tatou (rarement), un chien (plus souvent) ou un piéton imprudent... Soyez prudents ! Si l'on vous klaxonne, c’est pour la bonne cause, histoire de se signaler ou de remercier. Attention si vous circulez de nuit : les Grenadiens gardent souvent leurs « grands » feux.

À éviter à moins d’être un peu suicidaire. Étroitesse des routes, minibus fous, virages, pentes absurdes, et quelques nids de poules quand même, ça ressemble à un bon vieux jeu vidéo... Le VTT peut toutefois s’avérer sympa pour butiner de plage en plage, près de Grand Anse.

Pratiqué par de nombreux Grenadiens, surtout sur les parcours mal desservis par les minibus. Pourquoi pas vous ?