Visiter Cáceres, Voyage Espagne
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Cáceres, Estrémadure
Classée depuis 1986 par l’Unesco au Patrimoine de l’humanité pour son exceptionnelle richesse monumentale romano-arabo-chrétienne, Cáceres est la ville la plus visitée d’Estrémadure.
Encerclée de remparts almohades, la vieille ville regorge de palais, manoirs et églises, datant essentiellement des XVe et XVIe s. Beauté, harmonie, sobriété et puissance se dégagent des pierres ocre. Revers de la médaille, la vieille ville est un peu fossilisée : elle n’abrite presque aucun commerce et très peu de gens y vivent.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons pour l'ensemble de l'Espagne : le printemps (mai-juiin) et l'automne (septembre-octobre).
- Pour Barcelone et la Catalogne, Madrid et la Castille, le printemps et l’automne : températures agréables, et moins de monde.
- Pour l'Andalousie et l'Espagne du Sud, le printemps et l’automne, pour les mêmes raisons.
- Pour la Galice, les Asturies et la Cantabrie (Nord-Ouest de l'Espagne) :
- pour la côte, de juillet à septembre (été sec, mais il y a certes du monde) ;
- pour la Galice intérieure, d'avril à juin (mais au printemps, il fait froid le soir dans les montagnes).
- Durée de vol direct : 1h45 pour Barcelone, 2h pour Madrid, 4h15 pour les îles Canaries (Las Palmas).
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Espagne
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Questions fréquentes Cáceres
Vous avez décidé de partir faire un séjour à Cáceres, mais vous ne savez pas quoi visiter ? On vous propose une sélection de lieux à ne pas manquer dans la ville :
Palacio de los Golfines de Abajo : sans conteste la plus belle visite de Cáceres que ce superbe palais mêlant les styles gothique, mudéjar et plateresque. C’est ici que les Rois catholiques élisaient domicile lors de leurs séjours en ville. Au rez-de-chaussée, 4 salons somptueusement meublés, avec pour clou de la visite la salle des blasons du XVIe s, dotée de fresques d’époque (armoiries, portraits ...). Un joyau ! À l’étage, salle de reliquaires, salle de loisirs, cabinet de travail et salle des manuscrits ;
Plaza Mayor : les arcades, au pied de ses bâtiments du XVIe s, grouillent d’activité : restos, bars, hôtels et magasins rappellent que cette place était déjà l’épicentre de la ville au XIIIe s, lorsque marchés et foires s’y déroulaient ;
Plaza Santa María : le centre névralgique de la ville intra-muros. Son découpage irrégulier, marqué par des bâtiments majestueux et austères, constitue sa beauté et son originalité. Avant d’y arriver, on longe, sur la gauche, le palacio episcopal du XVIe s (mais certaines parties datent du XIIIe s) dont le portail d’entrée est orné de 2 médaillons représentant à gauche l’ancien monde et à droite le nouveau avec le portrait d’une femme aztèque. Sur la droite, le palacio Mayoralgo, l’un des plus anciens, érigé au XIVe s autour d’une jolie cour de style mudéjar, voisine le palacio de la Moraga qui abrite le centre provincial d’artisanat ;
Concatedral Santa María : ce palais fut construit au XVIe s par Juan Cano de Moctezuma, descendant de Juan Cano de Saavedra (officier espagnol d’Hernán Cortés, conquistador du Mexique) et d’Isabel de Moctezuma (née à Mexico en 1510), fille de l’empereur aztèque Moctezuma. Sur une placette tranquille, il abrite aujourd’hui les Archives historiques ;
Casa-museo árabe Yusuf Al-Burch : cette charmante maison ancienne, rénovée avec soin par son propriétaire José de la Torre (« Yusuf Al-Burch » en arabe !) restitue une cuisine, un salon, un jardin et un hammam. La plupart des objets, d’époque diverses, furent trouvés sur place et sont joliment mis en valeur. Un bel hommage à la présence arabe en Espagne ;
Museo arqueológico : abrite une belle collection de stèles de l’âge de bronze, des mosaïques romaines des IIe et IIIe s et le résultat des fouilles archéo de la région. À l’étage, riche section ethnographique, notamment de belles céramiques incrustées de pierres. Impressionnante citerne (aljibe) almohade (IXe-XIe s), plantée de colonnes et d’arcades : elle continue, un millénaire après, de recueillir les eaux de pluie qui ruissellent de la toiture.