Visiter Pontevedra, Voyage Espagne
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Pontevedra, Galice
Capitale de la province et ancien port aujourd’hui ensablé, Pontevedra se niche au fond de la ría du même nom, juste en amont de l’embouchure du río Lerez. Si la ville est entourée de faubourgs modernes sans charme, le centre ancien reste l’un des plus beaux quartiers historiques de Galice, à découvrir tranquillement à pied (la circulation y est de toute façon sévèrement limitée). Vous constaterez alors qu’il y règne une rare douceur de vivre, une charmante ambiance presque nonchalante.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons pour l'ensemble de l'Espagne : le printemps (mai-juiin) et l'automne (septembre-octobre).
- Pour Barcelone et la Catalogne, Madrid et la Castille, le printemps et l’automne : températures agréables, et moins de monde.
- Pour l'Andalousie et l'Espagne du Sud, le printemps et l’automne, pour les mêmes raisons.
- Pour la Galice, les Asturies et la Cantabrie (Nord-Ouest de l'Espagne) :
- pour la côte, de juillet à septembre (été sec, mais il y a certes du monde) ;
- pour la Galice intérieure, d'avril à juin (mais au printemps, il fait froid le soir dans les montagnes).
- Durée de vol direct : 1h45 pour Barcelone, 2h pour Madrid, 4h15 pour les îles Canaries (Las Palmas).
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Espagne
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Que visiter à Pontevedra ?
Au-delà de son fameux pont à haubans, de ses monuments et de ses musées, Pontevedra offre avant tout un cadre superbe pour des balades dans les ruelles piétonnes de son centre historique. Découvrez nos coups de coeur :
Basílica de Santa María la Mayor : construite au XIIe s, rénovée au XVIe s, elle a été financée en grande partie par la puissante corporation des pêcheurs. Elle présente une admirable façade plateresque de 1541, où Teucro (fondateur mythique de la ville) et Hercule (héros des marins locaux) apparaissent aux côtés de la Vierge. Sur le côté intérieur, une œuvre incroyable : un contre-portail du XIIe s orné de 40 scènes en relief. Assez difficiles à lire sans aide, elles regroupent des représentations de Pontevedra, d’épisodes bibliques (Ancien et Nouveau Testament), des évocations du mal et du péché, de la mort, de l’Eucharistie, de l’Église, etc. Vous reconnaîtrez aussi l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden et l’arche de Noé. Voir encore le retable exceptionnel du maître-autel, illustré de la vie de la Vierge. Un escalier en colimaçon grimpe jusqu’au toit pour une vue panoramique sur la ville. Minimusée d’objets liturgiques dans les salles latérales de la tour ;
Museo de Pontevedra : le Museo de Pontevedra est réparti sur 4 sites différents. La majeure partie du fonds se retrouve donc ici, dans le Sexto Edificio et l’Edificio Sarmiento, tous 2 rénovés. Le vaste édifice moderne de verre et d’acier du Sexto Edificio présente d’abord, au 1er étage, des éléments d’art gothique religieux, puis se consacre à l’art baroque et néoclassique. Vient ensuite l’Edificio Sarmiento, relié au Sexto Edificio par des passerelles de verre. On y découvre un bel édifice baroque bâti entre 1695 et 1714 pour accueillir le collège des jésuites. Remarquable par son cloître austère et son grand escalier d’honneur, il abrite les collections archéologiques, de la préhistoire à l’Antiquité. Et, à l’étage, après une petite section d’art contemporain (avec quelques gravures de Picasso, Dalí et Miró), on pourra jeter un œil à celle dédiée aux céramiques traditionnelles galiciennes et espagnoles ;
Santuario da Virxe Peregrina : cette église présente une architecture originale du XVIIIe s baroque, en forme de coquille Saint-Jacques à la façade convexe. Il s’agit d’un sanctuaire vénéré par les pèlerins du Camino portugués en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils s’y arrêtent pour se recueillir et prier la Sainte Vierge, statufiée en pèlerine au-dessus de l’autel (ainsi que sur la façade) ;
Ruinas de Santo Domingo : dépendance du Museo de Pontevedra, les ruines de Santo Domingo sont les vestiges d’un complexe monastique fondé à la fin du XIVe s, occupé au fil des siècles par les ordres mendiants franciscain et dominicain. En 1835, ces derniers furent obligés de quitter les lieux à cause de problèmes financiers. Santo Domingo s’est alors dégradé jusqu’à devenir une grande ruine. Si la façade et le toit ont bel et bien disparu, on peut encore voir une partie du transept gothique et du chœur de cette église qui fut, en son temps, l’une des plus grandes de Galice. Tout autour gisent chapiteaux de colonnes, statues, pierres tombales, sarcophages et blasons...
Que voir dans les environs de Pontevedra ?
Découvrez les alentours :
Parque arqueolóxico da Arte rupestre : ce parc, en pleine nature, a été aménagé autour de roches ornées de pétroglyphes (dessins gravés dans la pierre). Le plus intéressant est la visite du grand centre d’interprétation moderne qui tente d’expliquer ces vestiges et la vie à l’époque. Sections sur les différentes formes des pétroglyphes (cercles concentriques, spirales, labyrinthes, représentations animales ou humaines...), leurs sens (qui reste toutefois mystérieux), leur présence un peu partout sur Terre...
Castelo de Soutomaior : sa position stratégique, sur les hauteurs dominant le fond de la ría de Vigo, en faisait un verrou qui protégeait Pontevedra. Datant du XIIe s mais rebâti au XIVe s, ce puissant nid d’aigle entouré d’une double enceinte est surtout lié à Pedro Álvarez de Soutomaior (1430-1486), ou Pedro Madruga, l’un des personnages les plus importants de l’histoire médiévale galicienne. C’est lui qui leva l’étendard de la révolte à la fois contre les Rois Catholiques et la hiérarchie ecclésiastique, en particulier l’archevêque de Santiago. Lors des guerres irmandines, il prit en quelques semaines Pontevedra, Vigo et Tui. On lui attribue même l’introduction des armes à feu en Galice. Quand on voit le château dominant la vallée, on comprend mieux la puissance de ce chef de guerre. Restauré, l’édifice, auquel on accède par un court pont-levis, constitue aujourd’hui l’un des plus beaux exemples de l’architecture militaire galicienne. Il abrite, dans 9 salles, une belle et riche expo retraçant son histoire, avec des outils interactifs modernes.