Visiter Romans-sur-Isère, Vacances Ardèche, Drôme
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Romans-sur-Isère, Drôme
Capitale et porte d’entrée de la Drôme des collines, Romans est une ville industrieuse mais vivante et agréable, avec un riche patrimoine historique et architectural. À 30 mn de Valence, elle tire largement son épingle du jeu grâce notamment à une bonne desserte routière, autoroutière et ferroviaire. Il fait bon flâner dans les ruelles bordées d’hôtels particuliers coulant en pente douce vers les quais de l’Isère, puis se balader le long des berges aménagées.
Autrefois capitale de la chaussure de luxe, elle a su relever la tête d’une industrie finissante, attirant les visiteurs avec les noms de ses grands créateurs, l’installation de petites entreprises locales plus orientées développement durable que mondialisation, ses magasins d’usine. Avis aux gourmands : Romans est aussi la capitale de la pogne (brioche en forme de couronne) et des fameuses ravioles (carrés de pâte farcis au fromage).
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Que faire et que voir à Roman-sur-Isère ?
À signaler que l’office de tourisme propose un billet jumelé pour le musée de la Chaussure et la Cité de la chaussure. Comptez une bonne petite heure pour partir à la découverte du centre historique aux allures moyenâgeuses et composé d’un dédale de petites côtes et ruelles. Voici une sélection des lieux à visiter à Roman-sur-Isère :
- Le musée de la Chaussure : installé depuis 1971 dans l’ancien couvent de la Visitation, construit du XVIIe au XIXe s. Bel ensemble architectural italianisant, entouré d’un vaste jardin clos qui abrite un riche musée. Un brin d’infos pratiques pour commencer la visite (outils, machines, formes, documents) avant de remonter le temps et les escaliers pour 4 000 ans d’histoire à travers les 5 continents sur les pas, au sens strict, de ceux qui semblent avoir toujours trouvé chaussures à leurs pieds, quelle que soit la taille de ceux-ci ;
- La Cité de la chaussure : mieux vaut venir en semaine, car le samedi on ne voit personne travailler. Or, découvrir toutes les étapes de la fabrication constitue tout l’intérêt de cette passionnante immersion. Saviez-vous qu’il faut 100 à 150 manipulations pour une seule chaussure ? Ce lieu unique, vivant, n’est pas un musée et c’est bien là la différence. Il s’agit d’un atelier où les ouvriers racontent avec fierté la longue tradition de Romans, son histoire industrielle, son déclin, la misère après par la fermeture des usines les unes après les autres engendrant un taux de chômage et de pauvreté record dont le centre-ville porte encore les stigmates ;
- La collégiale Saint-Barnard : au bord de l’Isère s’élève le monument le plus ancien de Romans : l’imposante collégiale, à l’origine de la création de la ville. De la 1re église, construite au IXe s par l’archevêque de Vienne, objet de plusieurs destructions et reconstructions, il ne reste rien. L’ensemble architectural que l’on voit aujourd’hui, édifié entre le XIe et le XVe s, est un mariage entre art roman (partie basse de la nef) et style gothique (partie supérieure) ;
- La tour Jacquemart : symbole de la ville, cette horloge à auto mate fut installée en 1429 dans une porte des 1ers remparts devenus inutiles. Cette tour en pierre du XIIe s, qui fut intégrée à la forteresse Montségur (propriété du chapitre de Saint-Barnard), servit de cachot jusqu’en 1835 ! Après avoir changé de look plusieurs fois au gré des événements (lancier polonais à l’époque napoléonienne, troubadour, puis gendarme au XIXe s), Jacquemart revêt, depuis 1910, l’uniforme des Volontaires de 1792.
Les visites dans la région ne manquent pas ! Découvrez les activités possibles aux alentours de la ville :
- Le musée diocésain d’Art sacré : cette petite église romane élevée au XIe s (seuls le clocher et le mur méridional sont d’origine) sert en réalité d’écrin au plus beau des joyaux : une superbe collection de 25 000 objets d’art sacré (XIVe -XXe s), sauvés de la destruction ou de l’oubli par le prêtre de la paroisse, Raoul des Cilleuls (1924- 2010). Pendant plus de 50 ans, celui-ci a rassemblé des objets témoignant de la vie religieuse et de la piété populaire, des plus modestes aux plus beaux. À peine 1/10 de la collection est présenté, faute de place, ce qui laisse présumer de la richesse du fonds ;
- Le jardin zen d’Erik Borja : annonce aux âmes stressées et pressées : il est dans ce coin de Drôme un jardin remarquable où déambuler, souffler, contempler, se poser... Créé par Erik Borja en 1973, il s’étend sur plus de 4 ha et s’inspire des jardins des moines zen, où ceux-ci pratiquent la méditation statique ou déambulatoire ;
- Le bois des Naix : 12 ha de verdure traversés par le ruisseau le Charlieu. Arbres centenaires, jeux pour enfants, parcours de santé et d’orientation.