Visiter Arles, Vacances Provence
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Arles, Bouches-du-Rhône
Bordée par le Rhône, Arles, qui comptait déjà 50 000 habitants sous l’Empire romain (presque autant qu’aujourd’hui !), est tout sauf une ville-musée. Elle déborde de vie culturelle grâce notamment à la maison d’édition Actes Sud, à l’École nationale de la photo et à ses nombreux festivals, sans parler de Christian Lacroix, l’enfant du pays, dont les dessins et collages enflamment régulièrement les galeries des musées de la ville.
Des arènes à l’hôtel de ville, des demeures du XVIIe siècle au cloître Saint-Trophime, Arles évoque Rome, ses toits de tuiles, ses couleurs douces et même à certains égards sa dolce vita. À Arles, il faut flâner au hasard des ruelles étroites, le long des placettes et des nobles façades colorées. S’arrêter aux terrasses des bistrots, surtout lorsque, de Pâques à septembre, corridas et ferias se succèdent, emplissant la ville de clameurs... et de visiteurs.
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Que faire à Arles ?
Le vieil Arles se visite à pied en 1 ou 2 jours selon son appétit.
- Le cloître Saint-Trophime : après sa petite cure de jouvence, ce cloître s’avère particulièrement élégant avec ses minces colonnes géminées coiffées de chapiteaux finement ciselés. Il fut construit entre les XIIe et XIVe siècle, ce qui explique que 2 de ses galeries soient romanes (culs-de-lampe expressifs) et que les 2 autres soient gothiques avec de belles voûtes en croisée d’ogive. Chaque détail mérite qu’on s’y attarde ;
- L’amphithéâtre (arènes) : bien conservées grâce à leur transformation en forteresse lors des invasions sarrasines, les arènes d’Arles comptent parmi les 20 plus grandes du monde romain. Elles pouvaient contenir plus de 20 000 spectateurs. Pour le bien-être du public, une immense voile (le velum) était tendue au sommet de l’édifice. Aujourd’hui, elles accueillent encore corridas et courses camarguaises ;
- Le Museon Arlaten – Musée de Provence : le « panthéon de la culture provençale », créé en 1899 par Frédéric Mistral lui-même, raconte la vie en Provence du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours.
- Le musée départemental Arles antique : un complément indispensable à la découverte des monuments arlésiens, au gré d’un parcours thématique et chronologique ponctué de magnifiques maquettes et d’œuvres prestigieuses. Ne pas rater la statue monumentale de l’empereur Auguste, la statue en bronze d’un captif, les aériennes danseuses de marbre ou mosaïques aux couleurs fraîches qu’on admire depuis une passerelle, le buste retrouvé dans les eaux du Rhône que l’on présume être celui de Jules César, ni surtout le chaland gallo-romain de 31 m de long daté des années 50-60 apr. J.-C. Découvert dans le fleuve et présenté comme s’il était encore à quai, il est complet avec sa rame-gouvernail, son mât de halage, sa cuisine avec ustensiles et son chargement de pierres.
- La Fondation Van Gogh-Arles : installée dans l’hôtel Léautaud de Donines, un bâtiment historique du XVe siècle (dont on ne voit plus grand-chose). La Fondation accueille chaque année 2 ou 3 expos temporaires d’art contemporain, souvent de qualité, et, au minimum, une toile de Van Gogh, voire plusieurs, selon l’accord passé avec la Fondation Van Gogh d’Amsterdam et la collection Bührle. Jetez un œil à la jolie verrière colorée de la boutique, façon kaléidoscope, et surtout à la belle vue sur Arles, les Alpilles et le mont Ventoux depuis le toit-terrasse.