Où dormir, hôtels et hébergements Baléares

Pour l’été, et surtout en juillet-août, il est impératif de réserver ses hôtels (bien) à l’avance, sous peine de se retrouver le bec dans l’eau ! Hors saison, a contrario, il ne faut pas hésiter à marchander, mais n’oubliez pas que nombre d’établissements ferment au moins 1 ou 2 mois en hiver, voire carrément d’octobre ou novembre à mars, avril ou mai.

Le camping sauvage est interdit aux Baléares, et les îles comptent très peu de terrains officiels. Ibiza est celle qui en possède le plus... et ils se recensent sur les doigts d'une seule main ! Pour le reste : une possibilité de camper à Majorque, 2 à Minorque et aucune à Formentera.

À Majorque, on trouve une grosse poignée d’AJ privées ou affiliées au réseau Hostelling International, la plupart à Palma (le reste dans la partie ouest de l’île). À Minorque, il n’y en a que 2, dont une affiliée. 

Ce sont les pensions et les petits hôtels familiaux, plus nombreux dans les villes principales. Moins de charme en général, plutôt des chambres fonctionnelles, le plus souvent avec salle de bains privée, mais rarement bien insonorisées. Certains n’ont qu’un ventilo, mais l’air conditionné tend à devenir la norme. Rares sont ceux qui proposent le petit déj. Notez que le terme hostal, qui désigne normalement un petit hôtel simple, est parfois utilisé pour des établissements d’un bon niveau, largement équivalents à certains « hôtels »...

À Majorque, on trouve de plus en plus de maisons à louer à la journée, gérées par les mairies ou les paroisses locales dans les petits villages (infos à l’office du tourisme le plus proche). Elles se louent en général à un même groupe, qui se partage des chambres avec lits en dortoirs et le reste des installations (cuisine, barbecue, etc.).

À Majorque, en dehors de celle du monastère de Lluc, ces hostelleries sont gérées par des laïcs depuis le départ des moines. Le confort est parfois spartiate, mais plus souvent équivalent à celui d’un petit hôtel. Elles sont pour la plupart situées en montagne, dans des endroits superbes. Pensez à réserver en haute saison.

Ce sont les pensions de famille et les petits hôtels familiaux, plus nombreux dans les villes principales. Aucun charme en général, plutôt des chambres fonctionnelles, le plus souvent avec salle de bains privée et ventilateur. L’air conditionné y est rare et les cloisons sont souvent très fines, ce qui peut les rendre passablement bruyants.

En famille, c'est souvent la formule la plus économique si vous désirez rayonner à partir d'un point fixe. Cela permet de faire sa tambouille soi-même.

Ils sont classés de 1 à 5 étoiles, selon des critères qui ne reflètent pas toujours leurs réelles qualités. On a vu des 3-étoiles mieux que des 4, et des 1-étoile qui n’avaient rien à envier à des 3 (bon, on a vu des 1-étoile minables aussi)... Les 1 et 2-étoiles correspondent largement à la catégorie hostal précitée. Sous cette grande diversité de classements, il y a aussi une grande diversité en terme de charme. Pour autant, les hôtels des Baléares sont généralement très propres et bien tenus. Et s’ils ne le sont pas, ils ne sont pas dans ce guide ! Les prix des hôtels sont ceux qui varient le plus selon les périodes de l’année.

Plus spacieuses et plus agréables qu’un appartement car vous disposez de votre propre jardin et, souvent, d’une piscine privée. Bien sûr, le prix est à l’avenant.

L’agrotourisme fleurit sur toutes les îles, où d’anciennes fermes, seigneuriales ou non, situées à l’intérieur des terres, ont été restaurées et aménagées pour recevoir des touristes. À Majorque, 1 fois sur 2, le propriétaire est allemand ! Ce sont en général des endroits raffinés et confortables, disposant d’une piscine... mais souvent assez chers, entre 150 et... 500 € en haute saison à Ibiza ! Les vraies chambres d’hôtes à la ferme sont rarissimes !