Argent et budget Botswana

Le pula (BWP). Un pula est divisé en 100 thebe.
En janvier 2020, 1 € = 12 pulas et 100 pulas  = 8,50 €.

L’importation de devises étrangères doit être déclarée. Une fois sur place, on change facilement euros, dollars et rands sud-africains.
On trouve banques et distributeurs automatiques dans toutes les grandes villes.

Sur les sites touristiques, seul le paiement en espèces est possible (euros, dollars, livres anglaises et rands sud-africains bienvenus). Dans la plupart des hôtels, restaurants et chez les organisateurs de safaris, le paiement par carte (Visa, MasterCard, plus rarement American Express) est aussi possible, parfois aussi par chèques de voyage.

L’hébergement est soumis à une TVA de 12 %, sauf le camping.

Contrairement aux autres pays du continent, la vie est chère. La politique touristique du Botswana - au professionnalisme remarquable - est financièrement sélective. Les réserves offrent une faune et une flore exceptionnelle et des prestations de grande qualité, mais réservées aux gros budgets. Même les campings, dont la gestion a été largement privatisée ces dernières années, coûtent cher (jusqu’à 50 $ par personne) !

Une entrée de parc national revient à 120 pulas (11 €)/jour et par personne pour les individuels ; les enfants de 8 à 18 ans payent moitié prix, les plus jeunes sont gratuits.

En matière d’hôtellerie ou de restauration, compter approximativement le même budget qu’en France, voire bien davantage si vous comptez séjourner dans les lodges.

En individuel, de 5 à 10 BWP selon le service et la qualité de l'établissement. Pour les repas et boissons, il est d'usage de donner un pourboire de 10 % du montant de la facture.

Au cours d’un safari, il est d'usage de donner 5-10 $ par jour et par personne aux guide et chauffeur, selon votre satisfaction, ainsi qu’au personnel des lodges (une grosse tirelire commune est prévue à cet effet).

L’artisanat du Botswana provient le plus souvent d’autres pays d’Afrique. Seuls vannerie, poterie et quelques tissages sont originaires du pays.

L'artisanat le plus remarquable provient de la région du Nord-Ouest (Ngamiland), où les femmes fabriquent corbeilles et paniers en mokola palm (hyphaene petersiana) teintés d’essences naturelles de plantes et de fruits. Ils sont destinés à deux usages essentiels : le transport (sur la tête) et le stockage des céréales pilées.

Les arts San (région de Ghanzi à l’ouest) se distinguent par les colliers et les bracelets en cuir et en coquilles d’œufs d’autruche.

L’artisanat du sud du pays est principalement représenté par les poteries Thamaga (bols, plats, bougeoirs, etc.), les tapisseries murales et les tapis.