Carte d'identité Kirghizistan

- Nom officiel : République du Kirghizistan ou République kirghize. On appelle aussi le pays Kirghizie.
- Superficie : 198 500 km².
- Capitale administrative : Bichkek.
- Population : 6,7 millions d'habitants (estimation 2021).
- Densité : 30 hab./km².
- Monnaie : le som.
- Régime : république parlementaire.
- Président de la République : Sadyr Japarov (depuis janvier 2021).
- Langues : le kirghize est la langue officielle, mais le russe, encore très largement utilisé dans l’administration, a conservé le statut de langue nationale.
- Espérance de vie : 71 ans.
- Religions : Le Kirghizistan est un pays musulman mais, comme toutes les contrées nomades, son islamisation s’est faite tardivement et la population a très longtemps conservé des coutumes issues de religions préislamiques comme le chamanisme ou le zoroastrisme, particulièrement dans la moitié nord du pays. Au sud, la majorité ouzbek est beaucoup plus proche de l’Islam. On compte évidemment beaucoup de chrétiens orthodoxes compte tenu de l’importante population russe.
- Peuples et ethnies : comme dans toutes les ex-républiques socialistes d’Asie Centrale, on retrouve au Kirghizistan une extrême diversité ethnique. Le pays est peuplé de 72,6 % de Kirghizes. On trouve 6,4 % de Russes et près de 15 % d’Ouzbeks. Ouïghours, Tadjiks, Tatars, Chinois… forment le reste de la mosaïque. Ce mélange est essentiellement dû au tracé frontalier décidé par Staline dans les années 20 et 30. On compte au Kirghizistan, dans la région de Batken, trois enclaves ouzbèkes dont une peuplée uniquement… de Tadjiks.
- Taux d'alphabétisation : 99,6 %.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la montagne sacrée de Sulaiman-Too (inscrite en 2009) ; la route de la soie (réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan) ; les montagnes occidentales du Tian Shan, à cheval sur le Kazakhstan, le Kirghizistan et l'Ouzbékistan (depuis juillet 2016).

L’économie kirghize, qui vivait en grande partie des subsides de Moscou, unique client des exportations kirghizes jusqu'à 1991, a énormément souffert de l’indépendance.

La première richesse naturelle du pays est l’eau, qui alimente les cultures de coton en Ouzbékistan et au Turkménistan. Mais tant que cette ressource ne se monnaie pas, le Kirghizistan ne peut que la voir s’écouler vers les pays voisins, en échange de gaz.

En effet, si les réserves de gaz kirghiz sont évaluées à plus de 6 000 milliards de mètres cubes, la production annuelle ne dépasse pas les 30 millions de mètres cubes et assure moins de 5 % des besoins du pays.

Ces dernières années, les tensions se sont accrues lorsque l’Ouzbékistan a cessé de fournir le Kirghizistan en gaz. Ce dernier se fournit désormais auprès de Moscou et aimerait faire payer l’eau à son voisin, qui bien sûr voit cela d’un très mauvais œil, l’essentiel de son économie reposant encore sur le coton.

Pierres précieuses, or et uranium font également partie des richesses du pays (ils représentent 60 % de ses exportations), mais la localisation des gisements en haute montagne rend leur exploitation difficile. Le Kirghizistan exporte aussi des minéraux.

De fait, l’élevage et l'agriculture demeurent les principales occupations des Kirghizes.

Le tourisme constitue depuis quelques années un important pan de développement économique pour le pays. La crise sanitaire du Covid-19 a mis un brusque coup d’arrêt à son essor. Les guides locaux estiment que le pays retrouvera son niveau de fréquentation de 2019 en 2024. 

Le pays a recours à l'aide des bailleurs de fonds internationaux pour financer le déficit budgétaire.

En 2015, le Kirghizstan est membre de l’Union économique eurasiatique.