Où manger, gastronomie et boissons Mongolie
Cuisine
Les traditions culinaires mongoles ravissent rarement les voyageurs. En fait, elle est simplement fruste, composée d’éléments simples et peu variés. Les Mongols qui y sont très attachés, sont de grands amateurs de viande, fraîche ou séchée.
La viande (makh), surtout de mouton, est en effet présente dans tous les plats, et accompagne des pâtes ou du riz (façon goulache), des soupes (chöl). Elle peut aussi fourrer des beignets (khuchuur), des ravioles (buuz).
Les légumes (choux, pommes de terre, carottes), eux, ne sont souvent présents qu’en petite quantité.
Le riz (tsagaan budaa) ou les pâtes constituent l’essentiel de chaque plat ou presque, dont la soupe, qui est le plat unique régulièrement consommé sous la yourte. C’est même le seul que connaissent beaucoup d’éleveurs et qu’ils mangent à chaque repas, deux fois par jour.
Le midi et en été, les Mongols consomment essentiellement des « aliments blancs », c’est-à-dire des produits laitiers (fromages divers, lait de jument fermenté, crème de lait…) avec des beignets (boortsog).
Ces beignets constituent aussi ce qu’on pourrait appeler les desserts, même s’il n’en existe pas vraiment. Les éleveurs finissent donc parfois leur repas en étalant sur des boortsog du beurre ou de la crème de lait (orööm). C’est très nourrissant et il faut posséder un estomac d’éleveur mongol pour parvenir, après plusieurs bols de soupe au gras de mouton, à engouffrer ce supplément de graisse…
En guise de dessert, le voyageur préfèrera donc un fruit s’il est en ville, des gâteaux secs s’il est dans un village ou une grande rasade d’aïrag s’il est à la campagne au cours de l’été !
Les Kazakhs, qui sont musulmans, ont des traditions culinaires plus proches des nôtres, qui ressemblent parfois à certaines habitudes méditerranéennes. Tous mangent à la main dans un plat unique.
À Oulan-Bator, des restaurants proposent des plats issus d’horizons divers (chinois, japonais, italien, français, indien, etc.). Dans les plus grandes villes de province, quand on trouve des restaurants dont la carte mentionne des plats étrangers, il s’agit généralement de spécialités russes, slaves ou chinoises.
Boissons
Quatre spécialités dont vous vous souviendrez !
- Le thé au lait salé (suutei tsaï), délicieuse infusion de thé noir de Chine, de lait, de sel et parfois de beurre. On y rajoute éventuellement du beurre (tos). Il est le complément indispensable des repas.
- L’aïrag, le lait de jument fermenté, dont le taux d’alcool dépasse à peine les 2 ou 3 °, mais dont le pétillant enivre et ravigote à la fois. C’est la boisson nationale, disponible et consommée en quantités gigantesques dès le mois de juin et jusqu’à la fin de l’été ou le début de l’automne en fonction des régions.
- L’arkhi, c’est du lait de vache distillé, dont le taux d’alcool tourne autour de 12 °, mais qui peut monter beaucoup plus haut s’il est distillé plusieurs fois. C’est fort et le goût réveillerait un mort !
- La vodka est en train de devenir une spécialité mongole. Importée de Russie ou fabriquée sur place, elle égaye les fêtes, mais fait aussi des ravages parmi la population. Elle vient à bout de tout et de tous !
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