Culture et traditions Pays de la Loire

Caractéristique du département du Maine-et-Loire, mais que l’on retrouve dans l’Ouest (dans la cathédrale du Mans, en vallée du Loir, en Poitou-Charentes...), et le Sud-Ouest, il s’agit d’une architecture de transition entre le roman et le gothique née, comme on peut s’en douter, sous les Plantagenêts. Le style Plantagenêt se distingue principalement par des voûtes d’ogive très bombées : à l’inverse de l’architecture gothique traditionnelle, où la clé de voûte est située au même niveau que les clés des formerets et des doubleaux, la voûte angevine hisse sa clé de voûte 3 m au-dessus des autres. Effet de perspective garanti !

Avec le temps, il y eut, comme de juste, des évolutions. On peut différencier 2 époques. La 1re se reconnaît à ses voûtes divisées en 4 ogives et 4 branches d’ogives, tandis que la 2de opte pour des voûtes partagées par 8 liernes, avec comme conséquence une impression de rondeur proche de la coupole. Le transept et le chœur de la cathédrale d’Angers en sont un parfait exemple.

Aujourd'hui, il ne reste que quelques moulins à vent en Vendée, que l’on restaure patiemment, les autres furent détruits pendant la Révolution.

En Maine-et-Loire, en revanche, beaucoup de moulins à vent sont restés debout, ce qui propulse le département à la 2e place nationale en nombre, après le Nord : environ 25 fabriquent de la farine, 40 sont en état de fonctionner.
Moulins tours, chandeliers, pivots, mais aussi caviers (une spécificité de l’Anjou) : en 1860, le département en a compté jusqu’à 2 000. La vallée du Loir, quant à elle, compta jusqu’à 60 moulins à eau ou à vent au XVIIIe siècle. Beaucoup sont encore debout.

Les Pléiades, dit Le Robert, sont les 7 filles d'Atlas que Zeus changea en colombes avant de les envoyer briller dans le ciel. La Pléiade, elle, est une constellation de 7 poètes que la Renaissance fit surgir – à l'exception de Pontus de Thyard et d'Étienne Jodelle – dans l'orbite des Pays de la Loire.
Joachim Du Bellay à Liré, Rémi Belleau à Nogent-le-Rotrou, Jacques Pelletier au Mans, Antoine de Baïf à La Flèche et Pierre de Ronsard, le chef d'école, dans le Vendômois, soit à proximité immédiate des cours royales. Tantôt élégiaques, tantôt satiriques et le plus souvent érudits, ils ont redécouvert la poésie à la lumière des Anciens : Horace, Virgile, puis Pétrarque.

C'est Ronsard qui a le moins vieilli. Amoureux sensuel, courtisan fidèle, il régale successivement de ses sonnets Henri II, François II, Charles IX et Henri III.