Santé et sécurité Polynésie française

Il n’y a pas de danger d’un point de vue sanitaire en Polynésie française. Aucun vaccin n’est exigé pour entrer sur le territoire, mais mieux vaut être à jour de ses vaccinations universelles (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite). D'autres vaccins peuvent être conseillés : hépatites A et B, typhoïde, éventuellement rage.

Les moustiques peuvent transmettre la dengue. Une épidémie de dengue s'est déclarée en Polynésie française en avril 2019.

En revanche, il n'y a pas de paludisme en Polynésie française.

Il faudra vous méfier, surtout si vous êtes pêcheur, de la ciguatera, souvent appelée la « gratte ». Cette intoxication dûe à une bactérie se rencontre surtout chez les,(vieux) poissons carnivores de lagon - qui concentrent les toxines au fil de la chaîne alimentaire. Symptômes : démangeaisons intenses de la paume des mains et de la plante des pieds, fourmillements, picotement des lèvres et du nez, jambes lourdes, maux de tête, nausées… Sans oublier l’emblématique sensation de brûlure au contact de l’eau froide.

Il n’existe pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée ; elle peut être rapide ou longue selon le degré d’intoxication. Après coup, il convient d’éviter tout produit marin et toute absorption d’alcool pendant au moins trois semaines.

Au quotidien, faites aussi attention aux coups de soleil et protégez-vous avec de l'écran total (même par temps gris). Les piqûres de nonos, des moucherons surtout présents sur les motu, sont irritantes, mais pas graves. Pour les empêcher d’atterrir, une seule solution : enduisez-vous de monoï. Pas de serpent en Polynésie, mais attention en revanche au cent-pieds, une scolopendre à la piqûre très douloureuse.

En mer, les requins ne présentent pas de danger pour les baigneurs, mais le corail peut infliger des blessures qui cicatrisent mal. Évitez de le toucher : c’est mauvais pour lui comme pour vous. Si vous vous êtes éraflé sur du corail, frotter illico avec une rondelle de citron.
Attention aussi aux méduses (notamment sur les îles Marquises), aux oursins et aux poissons-pierre, ces derniers étant venimeux.

On trouve un grand centre hospitalier à Tahiti, 6 hôpitaux généraux et une vingtaine de centres médicaux et dispensaires répartis dans les différents archipels. Reste que sur les îles les plus éloignées, les soins ne sont pas du même niveau.

L'eau du robinet est potable.

La Polynésie française est une région sûre pour les voyageurs. Le taux de criminalité y est d’autant plus faible que l’on s’éloigne de Papeete, où la petite délinquance a un peu progressé ces dernières années. À Tahiti, évitez principalement de laisser des objets de valeur dans votre voiture. De nuit, on évitera les plages, ainsi que certains quartiers de Papeete.

- Papiers : il est utile de les photocopier avant le départ. En cas de perte ou de vol, les formalités seront simplifiées.
- Sur les côtes, lorsque vous voulez vous baigner, renseignez-vous auprès des locaux, et méfiez-vous des courants, souvent violents. Des panneaux les indiquent parfois, mais ce n’est pas garanti.

Comme en métropole, faites le 15 pour les services médicaux (SMUR), le 17 pour la police et le 18 pour les pompiers.
Sur les îles extérieures (Marquises exceptées), on contacte plutôt la gendarmerie locale.
Sinon, à Tahiti, en cas de besoin médical non vital, on peut joindre SOS Médecins au 42-34-56. Ils se déplacent jusqu’au PK (point kilométrique) 25 côté Ouest, et jusqu’au PK 15 côté Est.