Traditions et coutumes Tibet

Le prince Siddharta Gautama prend conscience que les êtres sont soumis aux souffrances de la maladie, de la vieillesse et de la mort et quitte sa demeure pour trouver la voie qui délivre de la souffrance. L'enseignement des différents maîtres brahmanes (Hindous) ne le satisfait pas. Il pratique l'ascétisme.

Le futur Bouddha développe la « Voie du Milieu ». Il réalise la véritable nature de la souffrance et comment s'en affranchir.

À Sarnath, il prodigue son premier enseignement : les Quatre Nobles Vérités.
- Souffrance et insatisfaction sont des phénomènes inhérents à l'existence.
- L'origine de la souffrance est l'ignorance de la nature fondamentale de notre esprit. Cette ignorance nous fait concevoir un ego, source de tous les maux.
- Pour se libérer de la souffrance, il faut atteindre l'éveil.
- Pour atteindre l'éveil, il faut suivre une voie : abandonner les actes négatifs, cultiver les actes positifs et maîtriser son esprit (entre autres par diverses techniques de méditation).

On appelle Samsara le cycle des renaissances. Dans le samsara, la souffrance est inévitable. À l'intérieur du samsara, les êtres ne cessent, après leur mort, selon leur karma, de se réincarner dans les différents mondes et d'expérimenter souffrance et insatisfaction.

Le but du bouddhisme est d'aider les êtres à sortir de cet océan de souffrance. L'état en dehors du Samsara est appelé Nirvana.

Le bouddhisme enseigne que nos actes entraînent des conséquences, positives ou négatives. Elles peuvent se faire sentir dans la vie présente mais également et surtout dans les vies futures.

Les êtres qui atteignent l'éveil sont délivrés de cette loi du karma.

Les mandalas sont des représentations symboliques du palais céleste d'une divinité. Certains de ces mandalas sont construits en trois dimensions (au Potala ou à Gyantsé), mais la plupart sont peints sur des thangka ou des fresques. D'autres sont fabriqués avec du sable de couleur lors de rituels particuliers et sont détruits à la fin de celui-ci. La divinité centrale, parfois reproduite, parfois symbolisée, donne son nom au mandala tout entier.

À l'entrée des temples se trouve souvent représenté le mandala de l'Univers.

Quand les Chinois envahissent le Tibet en 1950, il est en principe trop jeune pour se voir remettre tous les pouvoirs, mais l'oracle d'État ayant parlé, on fera une exception. Les années 1950 sont une période difficile, mais le dalaï-lama ne quitte le Tibet qu'en 1959, lors de la répression sanglante qui répond au soulèvement populaire. En avril 1960, il s'installe sur les hauteurs de Dharamsala, une petite ville indienne proche du Pakistan.

Le dalaï-lama se doit de sillonner le monde en tant qu'ambassadeur itinérant de la cause tibétaine. Le Prix Nobel de la paix, obtenu en 1989, l'a récompensé pour sa modération. Depuis des années, il préconise la voie de la sagesse, réclamant non l'indépendance, mais une autonomie élargie qui permettrait aux Tibétains de garder leur culture.

Vous allez en manger à toutes les sauces, vous barbouiller de sa graisse lorsque vous tremperez vos lèvres dans un thé traditionnel, et vos vêtements seront inévitablement imprégnés de l'odeur de son beurre dont on se sert pour éclairer les monastères.

Le roi des montagnes tibétaines joue un rôle important au quotidien. On se nourrit de sa viande, de son lait, la poche de son estomac sert à conserver le yoghourt ; on se vêt de sa toison à partir de laquelle sont confectionnés fils, vêtements, tentes ou bottes ; on se réchauffe en hiver en brûlant sa bouse séchée et, enfin, on confectionne des sacs et toutes sortes de condiments à partir de son cuir.

Quant au lait de la femelle, la dri, on en fait du beurre qui accompagne le thé, du fromage, du yaourt, de l'huile pour les lampes, et il rentre dans la fabrication de cosmétiques.

D'un naturel assez craintif, le yack peut parfois se montrer dangereux.