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« La diplomatie est la police en grand costume », aimait à répéter Napoléon Bonaparte. Depuis, les choses ont évolué, les diplomates sont connus pour être des fonctionnaires qui voyagent. Et, sur le terrain, leurs titres, leurs fonctions, leurs métiers varient, avec un point commun, être au service de leur patrie.
Au top de la diplomatie française, on trouve les ambassadeurs, représentants ultimes de la nation à l'étranger. La définition de leurs fonctions est donnée par l'article 1 du décret 79-433 du 1/06/1979 :
" L'ambassadeur est dépositaire de l'autorité de l'État dans
le pays où il est accrédité. Il est chargé, sous l'autorité du ministre
des Affaires étrangères, de la mise en œuvre dans ce pays de la
politique extérieure de la France.
Il représente le président de la République, le gouvernement et
chacun des ministres. Il informe le gouvernement, négocie au nom
de l'État, veille au développement des relations de la France avec
le pays accréditaire, assure la protection des intérêts de l'État
et celle des ressortissants français. "
Mais ne devient pas ambassadeur qui veut, et cette fonction est, dans la plupart des cas, le point ultime d'une carrière de diplomate déjà bien remplie.
Jadis, des écrivains, des intrigants, des voyageurs ont embrassé la carrière de diplomate. Le duc de Richelieu, Talleyrand, Chateaubriand, Lamartine, Paul Claudel, Saint-John Perse, Giraudoux, Paul Morand, André Malraux, pour n'en citer que quelques-uns, ont contribué à rendre mythique le métier de diplomate.
Aujourd'hui, un diplomate passe d'affectation en affectation, tout en n'oubliant pas de revenir en France (à l'administration centrale de Paris et de Nantes), avant de reprendre la route des représentations diplomatiques et consulaires à l'étranger (environ 300, réparties dans la quasi-totalité des pays du monde).
Le métier
La formation
Portrait
© Ministère des affaires étrangères
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