6 juin 2003

Le président togolais Gnassingbé Eyadema, au pouvoir depuis 1967, a été réélu dimanche 1er juin, avec 57,2 % des voix, pour un mandat de cinq ans. Les résultats définitifs officiels sont tombés mercredi, mais les opposants du régime, notamment le grand rival du président, Gilchrist Olympio (de l’Union des forces du changement), qui avait été exclu du scrutin, ont fait savoir leur mécontentement dès mardi en manifestant à Lomé, la capitale. Accusant Eyadema de « fraudes massives », plusieurs d’entre eux ont été interpellés et interrogés par la police. Le président, dont la victoire haut la main pouvait effectivement être anticipée, a fait savoir « que le gouvernement n’acceptait et n’accepterait jamais le désordre et l’anarchie déjà vécus dans ce pays ». Dans l’ensemble, les observateurs de l’Union africaine ont pourtant jugé le scrutin « libre et transparent »...

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