Les Faiseurs de pluie

Auteur : Tim Flannery

Editeur : Éditions Héloïse d’Ormesson

376 Pages

Tim Flannery est le directeur du laboratoire de zoologie de l’Australian Museum de Sydney. Cet éminent scientifique, conférencier à Harvard et remarqué pour ses travaux sur les mammifères d’Océanie, est animé depuis plusieurs années d’une conviction : notre planète est en danger et il n’y a plus de temps à perdre. Le réchauffement climatique s’est emballé, entraînant dans son sillage des dérèglements aux conséquences catastrophiques. Si rien n’est fait d’ici dix ans, il sera trop tard pour nous soustraire à une apocalypse (pourtant) annoncée.
Vous en doutez encore ? Plongez-vous donc dans Les Faiseurs de pluie, une synthèse lumineuse des connaissances scientifiques actuelles sur la question du réchauffement climatique. Dans une langue accessible et élégante, Tim Flannery expose les preuves indéniables des dangers de l’effet de serre. Le constat est effarant : il n’y a jamais eu autant de CO₂ dans l’air et sa quantité a augmenté de façon exponentielle ces dernières années. Flannery évoque plusieurs scénarios pour le XXIe siècle qui font froid dans le dos : la disparition d’une espèce vivante sur cinq, de graves conflits pour le contrôle des ressources, des exodes de populations et même l’entrée de l’Europe dans une nouvelle ère glaciaire en cas de modification de la trajectoire du Gulf Stream. Faut-il pour autant désespérer et se résigner ?
Le pire peut (encore) être évité, à condition que nous changions radicalement nos habitudes. Flannery donne des pistes connues, comme l’utilisation des énergies renouvelables et non polluantes. Mais il cherche surtout à responsabiliser le lecteur. Nos comportements quotidiens sont en effet à l’origine de 50 % des émissions de gaz à effet de serre : à nous d’apprendre les gestes simples qui peuvent changer les choses, à nous de faire pression sur les pouvoirs publics et les gouvernements, à nous de mettre de l’éthique dans la consommation pour faire bouger les industriels qui ne prennent leurs décisions qu’en fonction du profit. Car c’est nous qui sommes, au bout du compte, les faiseurs de pluie...