Sourires de Papouasie-Nouvelle-Guinée

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est souvent entourée de mystère dans l'esprit des voyageurs. Elodie Van Lierde, originaire de Belgique, y a élu résidence depuis 4 ans. Elle nous ouvre les portes d'un territoire fascinant grâce à ses superbes portraits des habitants.

Un peuple chaleureux

Un peuple chaleureux
© Élodie Van Lierde

Quantité d’images et de stéréotypes collent malheureusement à la peau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée… Et une fausse idée circule sur la prétendue inhospitalité et la violence des Papous. Mais selon moi, rien ne semble pouvoir entamer la gentillesse, la curiosité des habitants et leur sens de l’hospitalité. Il faut juste savoir sortir des sentiers battus, faire preuve de respect et garder soi-même le sourire !

Portrait d’un jeune garçon de Goroka, Province des Hautes-Terres orientales

Portrait d’un jeune garçon de Goroka, Province des Hautes-Terres orientales
© Élodie Van Lierde

La province des Hautes-Terres orientales est une des sept provinces de la région des Hautes-Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui fût découverte dans les années 1930 par les explorateurs. Arrivés à l’intérieur des terres du pays, ils s’attendaient à trouver des montagnes couvertes de forêts vierges inhabitées. Au lieu de cela, ils ont découvert des vallées fortement cultivées et un million de personnes vivant sur leurs pentes. Aujourd’hui, la province des Hautes-Terres orientales est la plus densément peuplée de la région.

Peuple Chimbu, Province de Chimbu

Peuple Chimbu, Province de Chimbu
© Élodie Van Lierde

Le peuple de la Province de Chimbu est bien connu pour ses impressionnantes coiffes faites à partir de plumes d’oiseaux du paradis, dont certaines peuvent mesurer plus d’un mètre de haut. Ils décorent leurs corps avec des coquillages appelé kina, et se peignent le visage et le corps avec de la boue et de l’argile mélangée à des pigments naturels, et à de la graisse de porc afin de faire briller leur peau et de maintenir celui-ci au chaud lorsqu’il fait froid durant la journée.

Sourire de la Vallée de Jimi, Province de Jiwaka

Sourire de la Vallée de Jimi, Province de Jiwaka
© Élodie Van Lierde

La province de Jiwaka est une nouvelle province qui a vu le jour en 2012. Le gouvernement n’ayant pas l’argent pour le financement d’une route, le peuple de la Vallée de Jimi a longtemps été coupé du reste du pays. Ce n’est que récemment qu’une route de 80 kilomètres a été creusée, uniquement grâce à l’huile de coude, à la bonne humeur et à la volonté infatigable des habitants de cette magnifique vallée !

Peuple Huli, Bassin de Tari, Province d’Hela

Peuple Huli, Bassin de Tari, Province d’Hela
© Élodie Van Lierde

Les Hulis sont reconnaissables par leur manière unique et colorée de peindre leur visage et leur corps avec de l’ocre rouge et de l’argile jaune, appelé Ambua et considéré sacré dans leur culture. Renommés en tant que fiers guerriers, les Hulis, appelés aussi « hommes perruques » sont connus pour leurs coiffes au tissage compliqué et ornées de leurs propres cheveux. Les perruques représentent un symbole de la maturité et sont décorées de plumes d’oiseaux du paradis, de perroquets et de fourrure de couscous. Dans la tradition Huli, les jeunes garçons doivent faire pousser leur propre perruque. Pour se faire, ils entrent dans une école pour célibataires, où ils restent sous la direction d’un maître perruquier pendant 18 mois afin de faire pousser leur future perruque. Pendant ce temps, tout contact physique avec les femmes est interdit.

Tribu des Kalams, Simbai, Province de Madang

Tribu des Kalams, Simbai, Province de Madang
© Élodie Van Lierde

Simbai est parmi les derniers endroits de Papouasie-Nouvelle-Guinée à avoir été exploré par les prospecteurs d’or et les patrouilles australiennes. Ses contacts réguliers avec le monde extérieur n’ont commencé que dans les années 1960. Simbai est la mère patrie de la tribu Kalam. Ils sont célèbres pour leurs coiffures uniques et impressionnantes, celles-ci sont parmi les plus grandes Papouasie, elles peuvent dépasser un mètre de hauteur et sont faites de milliers de têtes de coléoptères verts. Les coiffes sont décorées de fourrure de couscous, de coquillages, de fleurs et de feuilles ainsi que de plumes d’oiseaux du paradis, de perroquets, de cacatoès et de loriquets. La culture Kalam est très forte, et l’initiation des jeunes garçons est encore pratiquée bien que plus rarement de nos jours. De 10 à 17 ans, les jeunes garçons entrent dans la maison pour jeunes hommes afin d’apprendre de la part des aînés la culture et les valeurs Kalams.

Le travail de la terre, côte sud de l’île de Manus

Le travail de la terre, côte sud de l’île de Manus
© Élodie Van Lierde

Environ 85% de la population totale du pays vit dans des villages ruraux, d’une économie de subsistance basée sur l’agriculture et l’élevage de quelques porcs et de volailles. La culture traditionnelle veut que la femme soit en charge de la maison, du potager, des enfants et des travaux au village, pendant que les hommes pêchent ou chassent. Elle respecte encore la culture du Wantok (« one talk » en anglais qui veut dire « même langue »), qui est une tradition mélanésienne où tout tourne autour de la famille étendue, et chacun appartient à vie à un clan.

Portrait d’un jeune garçon de la Province des Hautes-Terres orientales

Portrait d’un jeune garçon de la Province des Hautes-Terres orientales
© Élodie Van Lierde

Les peuples des Hauts Plateaux sont réputés pour leurs sacs fait de cordes colorées, appelés bilums. Ils sont utilisés pour transporter à peu près tout, des bébés aux produits de jardin, bois de chauffage et articles ménagers. Traditionnellement, les bilums sont faits de fibres d’écorce de pandanus, comme celui que ce jeune garçon porte sur la tête. Les écorces sont pilées jusqu’à ce que les fibres se détachent, puis séchées au soleil, les cordes sont ensuite colorées avec des colorants naturels. Les bilums traditionnels sont encore fabriqués mais beaucoup de femmes utilisent aujourd’hui des fils synthétiques importés que l’on trouve dans les magasins locaux. Chaque bilum a un style unique, et l’imagination des femmes n’a pas de limites. Les bilums sont une source de fierté pour celles qui les créent et ceux qui les portent. Ils sont si fiers de leurs bilums qu’ils organisent le festival annuel du bilum, mettant en valeur l’originalité et la beauté de leur art.

Peuple Melpa, Mount Hagen, Province des Hautes Terres occidentales

Peuple Melpa, Mount Hagen, Province des Hautes Terres occidentales
© Élodie Van Lierde

Mount Hagen, la capitale de la province des Hauts Plateaux de l’Ouest, et la région de la vallée de Wahgi abritent les Melpa, souvent appelés «Hageners». La région a été découverte en 1934 lorsque des prospecteurs d’or australiens et trois frères Leahy sont arrivés dans la vallée de Wahgi et ont établi le premier contact avec le peuple Melpa.

Portrait d’une femme venant de Marawaka, Province des Hautes-Terres orientales

Portrait d’une femme venant de Marawaka, Province des Hautes-Terres orientales
© Élodie Van Lierde

Pour les cérémonies et les célébrations tribales, le peuple des Hautes-Terres orientales se peignent le visage et le corps avec des teintures naturelles composées d’huile de plantes, de boue et d’argile. Ici, cette femme a le nez percé d’une canule de casoar et porte sur la tête une longue cape faite d’écorce battue.

Peuple Melpa, Mount Hagen, Province des Hautes-Terres occidentales

Peuple Melpa, Mount Hagen, Province des Hautes-Terres occidentales
© Élodie Van Lierde

Les hommes de la région de Mount Hagen aiment leurs barbes, et les peignent de la même couleur que leurs visages. Ces costumes traditionnels et le grimage sont réservés aux rassemblements des tribus lors de danses et de chants connus sous le nom de « Sing Sing ». Certaines chansons ressemblent à des cris de guerre, et étaient initialement destinés à intimider les ennemis. Les plus célèbres de ces célébrations sont le festival annuel de Mount Hagen et le Goroka Show, attirant des dizaines voire des centaines de tribus différentes. En revanche, rançon de la gloire, les festivals de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont devenus des évènements si populaires auprès des touristes internationaux, qu’il est essentiel de réserver son voyage très longtemps à l’avance.

La dignité dans les regards

La dignité dans les regards
© Élodie Van Lierde

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays d’aventure où le tourisme n’est encore qu’à ses prémices. Les Papous sont extrêmement chaleureux et amicaux. Une fois que vous avez visité un marché, vous n’arrêtez plus de sourire tant les Papous rayonnent et aiment être photographiés.

Un choc des cultures

Un choc des cultures
© Élodie Van Lierde

Un voyage en Papouasie est un choc des cultures, et un voyage dans le temps. C’est entrer en contact avec des tribus isolées, vivant dans un monde à part, dans un cadre naturel, sauvage et authentique, en harmonie avec leur environnement et dans le respect de traditions ancestrales. Un aventure qu’on oublie jamais.

Portrait du Goroka Show, Goroka, Province des Hauts Plateaux de l’Est

Portrait du Goroka Show, Goroka, Province des Hauts Plateaux de l’Est
© Élodie Van Lierde

La culture et la tradition sont une composante importante de tout voyage en Papouasie Nouvelle Guinée. Les différents festivals organisés dans tout le pays sont une excellente opportunité d’approcher cette culture de plus près.

Les danseurs du feu, Gaulim, Province de Nouvelle Bretagne orientale

Les danseurs du feu, Gaulim, Province de Nouvelle Bretagne orientale
© Élodie Van Lierde

L’impressionnante et envoutante cérémonie nocturne de la danse du feu de la tribu Baining sur la Péninsule de la Gazelle, où les hommes portent d’énormes masques aux yeux disproportionnés, et frappent pieds nus des rondins en feu sur le rythme envoutant des kundus (tambours locaux).

Questions à Élodie Van Lierde

Le Routard : Depuis combien de temps vis-tu en Papouasie ?

Élodie Van Lierde : Mon mari, mes deux filles et moi avons la chance de vivre dans la vallée de Goroka, dans les Hautes-Terres orientales de Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis un peu plus de quatre ans. C’est une ville très agréable située à 1600 mètres d’altitude et entourée de montagnes. Le climat y est particulièrement agréable pour une ville tropicale, il y fait chaud et sec la journée et plutôt frais la nuit, comme un printemps perpétuel !

Le Routard : Qu'est-ce qui t'a amené à vivre en Papouasie, pourquoi avoir choisi cette destination ?

Élodie Van Lierde : J’ai rencontré mon mari en 2007 sur l’île de Moorea en Polynésie française, il terminait son doctorat et moi mon mémoire de Master sur le blanchissement du corail. Nous ne nous sommes plus quittés depuis ! On parle souvent du « virus du voyage » comme s'il s'agissait d'une maladie bizarre réservée aux inadaptés ou aux rêveurs. Je ne parle pas de ceux qui aiment ça simplement, je parle des voyageurs qui ressentent le besoin viscéral de bouger, qui pour le maintien de leur bonne santé mentale doivent partir. Ce virus, nous l’avons heureusement tous les deux, et après nos études, nous avons décidé de nous installer en Mauritanie, là où le Sahara rencontre l’Océan Atlantique. Après trois ans dans le désert, notre besoin de verdure nous a amené à vivre cinq ans à Madagascar où nos deux filles sont nées. Ce chapitre malgache a été suivi de six mois sabbatiques pour découvrir l’Équateur, les Galápagos et la côte orientale de l’Australie, d’un court passage par Paris qui ne nous a pas plu du tout, et enfin quatre ans en Papouasie où mon mari a trouvé un poste dans une ONG internationale de conservation. En tant que biologistes et amoureux de nature et d’aventures, c’était un rêve qui devenait réalité !

Le Routard : Penses-tu qu'il est facile de voyager dans ce pays, en temps normal évidemment, pour un séjour de courte durée (transport, hébergement, nourriture) ?

Élodie Van Lierde : Un séjour en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ça se mérite ! Tout d’abord, ce n’est pas la porte d’à côté, il faut prévoir au moins deux jours de voyage à l’aller et au retour, et les billets d’avion sont chers. Pareil pour les vols domestiques dont on ne peut se passer si on veut découvrir le pays, les prix sont élevés mais il y a des vols régulièrement et ça marche plutôt bien.

Au niveau hébergement, c’est une destination naturellement sauvage, qui vous promet de merveilleuses rencontres si vous séjournez dans des petits lodges, tenus par des familles locales. Il faut dire que la Papouasie est l’opposé d’un voyage à Bali. Ici les conditions sont vraiment roots et plus authentique que ça, c’est impossible à trouver de nos jours ! La capacité hôtelière est très faible, ce qui a pour effet de faire grimper les prix des chambres. Cela ne signifie pas que vous allez bénéficier d’une chambre de luxe… en Papouasie, le luxe c’est l’espace, l’exclusivité et l’assurance d’un voyage unique et inoubliable. Personnellement c’est ce qui nous plait et ce que nous recherchons…

Côté cuisine, la gastronomie n’est certainement pas le fort des Papous mais il y a d’excellents produits frais venant tout droit des potagers et de la mer, une cuisine saine, simple et délicieuse.

On surnomme le pays « The land of the unexpected », et c’est pour ça que je donnerais ce conseil : À qui voyage d’un œil averti, que tout ne se déroulera pas forcément comme prévu, ce pays fascinant, authentique et sauvage laissera des souvenirs indélébiles.

Le Routard : As-tu des coups de cœur ou des expériences qui t'ont particulièrement marqué et que tu recommanderais ?

Élodie Van Lierde : Personnellement, j’ai un coup de cœur à chaque endroit que je visite en Papouasie ! C’est tellement authentique, unique et varié que c’est difficile de faire autrement. Si je devais conseiller un itinéraire pour quelques semaines, j’y inclurais sans hésiter un festival, comme celui de Mount Hagen en août ou le Goroka Show en septembre, qui rassemblent énormément de tribus différentes et qui sont absolument incroyables à vivre, particulièrement en tant que photographe ! Mais il faut savoir qu’il existe une multitude de petits festivals partout dans le pays, et qui sont tout aussi merveilleux. J’ai eu la chance en tant que photographe d’assister au tout premier festival du feu de la tribu des Baining à Gaulim (« The Fire Dance Festival »), à environ une heure de Kokopo dans la Province de Nouvelle Bretagne Orientale, expérience qui m’a marquée à jamais... Pour les amoureux de la faune et de la flore et des oiseaux en particulier, je recommanderais aussi quelques jours pour aller voir les oiseaux de paradis au plumage fantastique dont le destin est tellement lié à celui des tribus locales (la Papouasie compte 31 espèces sur 41 au monde !), par exemple à Rondon Ridge près de Mount Hagen ou à Ambua près de Tari, tous deux dans les Hautes-Terres. A partir de là, vous pourriez visiter des villages traditionnels, visiter une plantation de café, participer à un mariage traditionnel, ou manger un « mumu » qui est un mode de cuisson à l’étouffée avec des pierres chaudes… Pour les plongeurs en bouteille ou en plongée libre avec masque et tuba, je conseillerais aussi sans hésiter une escapade dans les îles (Kimbe, Rabaul ou Kavieng) qui regorgent d’épaves de la seconde guerre mondiale, le pays possède parmi les plus beaux sites de plongée au monde car il est situé au cœur de l’Indo-Pacifique et bénéficie d’une immense variété de poissons et de coraux comme on n’en trouve nulle part ailleurs. Et pour les aventuriers et sportifs, il existe toute une série de randonnées et de trekkings : le Mont Wilhelm (4509 m) et 2 jours de trekking pour atteindre le point culminant de l’Océanie ; le Kokoda Track, 96km de marche et réputé pour être un des trekkings les plus impressionnants au monde ; l’ascension du Volcan Tavurvur dans la caldera de Rabaul ; l’ascension du Volcan Gabuna près de Kimbe… La rivière Sepik et ses hommes crocodiles est une région que nous rêvons toujours de visiter, sans doute lors d’un prochain voyage.

Le Routard : Quel est ton rapport à la photo, est-ce ton métier, essaies-tu de faire passer un message ?

Élodie Van Lierde

Je suis zoologiste, professeure de français langue étrangère, d’anglais, et photographe amateur.

La photographie est une passion depuis la Mauritanie, quand mon mari m’a offert mon premier reflex numérique. J’ai pris goût à la photographie de voyage, aux rencontres, à l’excitation de l’inconnu, à l’adrénaline de la découverte, lors d’un premier périple dans le Sahara. Et c’est pendant nos nombreux voyages en Afrique que j’ai appris ce que j’aimais photographier, et comment. Je suis autodidacte et n’ai aucun diplôme spécifique à la photographie, j’ai appris les règles de bases de la photographie dans les livres du photographe Michael Freeman. Mais évidemment, la pratique est le meilleur moyen de s’améliorer. Je pense aussi qu’exercer l’œil est capital dans la démarche d’un photographe, et avoir d’autres images en tête que les photos d’Instagram qui sont toutes semblables. Depuis notre arrivée en Papouasie, j’ai eu envie de changer l’image parfois noire qu’avait le pays grâce à mes photos. Les forums sur Internet sont remplis d’histoires assez glauques, mais en quatre ans de vie ici, de voyages aux quatre coins du pays, en couple, en famille ou en solo, tout ce que nous avons vécu ici n’a été que positif.

On dit aussi que « Les souvenirs, c’est dans la tête », mais quand on vieillit, on réalise que ces souvenirs ne sont pas éternels et qu’ils s’estompent tout doucement jusqu’à parfois s’effacer. J’ai toujours aimé prendre des photos, figer des moments de vie mais j’ai toujours détesté passer de l’autre côté de l’appareil et apparaître sur les photos. Je n’y vois que mes défauts et impossible de voir au-delà. Après chaque voyage, je réalise un livre photo (toujours sur le même site et au même format), ce qui nous permet de garder une trace de ces beaux moments passés ensemble. Ces livres sont accessibles dans notre bibliothèque et mes filles les consultent très souvent, comme pour se rafraichir la mémoire !

Le Routard : Comment fais-tu pour réaliser des portraits si vivants des personnes que tu rencontres, as-tu un conseil pour réaliser ce type de clichés ?

Élodie Van Lierde : Après plusieurs années de vie et de voyages en Afrique où j’ai trouvé que la photo n’était pas toujours bien acceptée, la Papouasie a été un vrai bonheur car les Papous adorent être pris en photo. Le plus important est le contact que j’ai avec les gens, je ne me débrouille pas trop mal en Tok Pisin, la langue locale, et c’est donc très facile de créer le premier contact.

Le Routard : Quel équipement photographique utilises-tu ?

Élodie Van Lierde : Je possède un Canon 6D mark ii, une ribambelle d’objectifs car j’aime tout type de photo (macro, portrait, paysage, animalier…), j’ai aussi un drone Mavic Pro pour les prises de vue aériennes et une Gopro pour le sous-marin.

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