La Martinique, plein soleil aux Antilles

La Martinique, plein soleil aux Antilles
Saint-Pierre © Comité Martiniquais du Tourisme - Luc Olivier - www.martiniquetourisme.com

La Martinique, ce n’est pas que de superbes plages et des cocotiers…

L’île, qui recèle une biodiversité exceptionnelle, offre une grande diversité de paysages et d’activités : kayak en eaux limpides, visites de jardins botaniques, baignade dans les rivières et cascades, canyoning au cœur des gorges... Sans compter les nombreuses possibilités de randonnées dans les forêts sèches ou tropicales, à travers plages sauvages et mangroves.

N’hésitez pas à vous aventurer sur ses petites routes magnifiques. Bien souvent sinueuses, elles traversent montagnes, forêts, champs de bananiers ou de cannes à sucre. Le climat tropical favorise l’épanouissement de la faune et de la flore, que l’on  retrouve jusque dans les jardins créoles des habitations. Emblème de l’île, ce minuscule oiseau qu’est le colibri est un véritable compagnon de balade.

Enfin, la Martinique sait accueillir le visiteur avec le sourire. Ses habitants, chaleureux, aiment partager leur cuisine, leur histoire, leurs anecdotes, en toute simplicité.

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Sud-ouest de la Martinique : sous l’œil du Diamant

Sud-ouest de la Martinique : sous l’œil du Diamant
Le Diamant © Aurélie Michel

D’origine volcanique, il se tient droit et fier au milieu de la mer. Spot de plongée réputé, le rocher du Diamant (photo) scrute du large le sud-ouest de la Martinique. 

La région est plébiscitée par les visiteurs pour ses plages de sable, ses palmiers et ses fonds marins. Mais aussi, en empruntant les chemins de traverses, ses adorables criques préservées et des villages qui ont conservé leur authenticité, comme Les Anses-d’Arlet.

Les plongeurs trouveront le bonheur, qu’ils soient aguerris ou novices. À Grande-Anse, Filippo (du club Abyss Plongée) les emmène en petit comité sur son bateau. L’occasion de croiser tortues, anémones, poissons perroquets et chirurgiens.

Un peu plus au nord se trouvent deux plages que tout oppose. La première, c’est l’Anse Dufour, au sable blond. On y vient en journée se prélasser, ou bien en début de soirée, lorsque rentrent les pêcheurs. Le rangement de leurs gommiers, ces embarcations de pêche traditionnelles, offre un plaisant spectacle.

À quelques marches de là se trouve la plage de l’Anse Noire, au sable... noir. Il est notamment agréable d’aller observer les poissons avec un masque et un tuba (gare aux oursins !).

On peut même repartir de l’endroit avec un petit bijou 100 % naturel et fait maison. David les confectionne, dans sa cabane, avec des graines du pays. Sympathique, il parle volontiers de l’origine de ses perles de zanzibar, de canonniers, de flamboyants ou encore de l’arbre à pluie... Pour info, il loue également des kayaks de mer et des masques/tubas.

Sud-est de la Martinique : randos de plage en plage...

Sud-est de la Martinique : randos de plage en plage...
Les Salines © Comité Martiniquais du Tourisme - Luc Olivier - www.martiniquetourisme.com

Le voici, le fameux cliché carte postale ! Ici, les plages sont idylliques, mais pas moins sauvages pour autant. La Grande Anse des Salines (photo), près de Sainte-Anne, est celle des superlatifs. C’est la plage la plus grande, la plus photographiée et sans doute la plus fréquentée ! Bordée de cocotiers penchés, il est vrai qu’elle fait rêver...

Des Salines, une jolie balade permet de longer les falaises jusqu’à la plage sauvage de l’Anse Trabaud (voire encore plus loin !) en passant par la savane des pétrifications. Un véritable décor désertique, qui se trouve en fait être les restes d’un ancien volcan... Le sol, rocheux et accidenté, est parsemé de cactus : unique !

Plus au nord, les plages du Petit et du Grand Macabou offrent quelques jolies promenades. On y traverse la forêt sèche du littoral et les plages (très) sauvages en se régalant de la beauté des falaises calcaires.

Un peu plus haut, au Vauclin, l’extrémité de la pointe Faula est un endroit paisible où il fait bon s’arrêter. L’eau, translucide et peu profonde sur des kilomètres, y avoisine les 30 degrés. Au grand bonheur des touristes, des familles locales venues pique-niquer et des amoureux de sports nautiques (planche à voile, kitesurf...).

La plage, tout en herbe, est à partager avec les quelques chèvres du pêcheur qui habite à l’extrémité. D’ailleurs, on peut apercevoir sur son campement une belle collection de coquilles de lambis, ces gros mollusques que l’on retrouve fréquemment dans les assiettes martiniquaises.

Du François à la Caravelle : îlets, forêts et mangroves

Du François à la Caravelle : îlets, forêts et mangroves
Château Dubuc © Comité Martiniquais du Tourisme - Luc Olivier - www.martiniquetourisme.com

Pour saisir toute l’importance des rhumeries de l’époque, faites une visite de l’Habitation Clément, au François. Classée Monument historique, l’ancienne distillerie prend place au beau milieu de 16 hectares, aux côtés d’arbres centenaires et d’une jolie palmeraie.

Le François est aussi un excellent point de départ pour rejoindre la fameuse baignoire de Joséphine, dans les fonds blancs. Ce bain d’eau chaude est en réalité un haut-fond en plein océan où les touristes viennent en nombre se prêter au baptême du rhum !

Pour s’y rendre en toute sérénité, mieux vaut louer un canoë et voguer d’îlets en îlets (8 au total). Arrêts masque-tuba de rigueur, notamment au départ de l’îlet Thierry, via un récent sentier sous-marin.

Plus au nord, la pointe de la Caravelle est classée réserve naturelle par le parc national de Martinique et faisant partie de la ZTDC (Zone de Tourisme Durable de la Caraïbe). Un site protégé, vraiment à part, où vous ferez vos plus belles balades. 

Non loin des ruines du Château Dubuc (photo),  une randonnée d’environ 3 h fait découvrir la pointe de la Caravelle sous toutes ses coutures. Entre deux magnifiques panoramas, on traverse côtes rocheuses, falaises, forêts littorales et mangrove.

Dans celle-ci, sous les racines, se promènent des milliers de petites pattes... celles des crabes ! Rouges, bleus, petits, grands, ils se réfugient dans leurs petits trous à notre passage. Les Martiniquais leur font d’ailleurs leur fête à Pâques ! À la fin de la balade, on croise le chemin d’Élisabeth, vendeuse de savoureuses glaces maison (coco, passion, cacahuète...).

Pour finir la journée, rien de tel qu’un passage par les plages de l’Anse l’Étang ou de l’Anse Bonneville, où les surfeurs s’offrent en spectacle.

De la côte Atlantique à la côte Caraïbe de la Martinique : balades sauvages

De la côte Atlantique à la côte Caraïbe de la Martinique : balades sauvages
Grand Rivière © Comité Martiniquais du Tourisme - Luc Olivier - www.martiniquetourisme.com

Au nord, la Martinique montre un profil différent. Celui d’une terre davantage sauvage, moins touristique, aux côtes déchiquetées et à la végétation tropicale luxuriante.

Dernier village tout au Nord, Grand-Rivière (photo)  abrite une grande communauté de pêcheurs. Falaises et arbres vertigineux plantent le décor. Ici, à moins de faire demi-tour, la route s’arrête. Une superbe randonnée de 6 h, par-delà la forêt primitive, permet cependant de rejoindre, à l’Ouest, l’Anse Couleuvre (pour le retour, on peut se faire ramener en yole par un pêcheur).

On y croise de nombreux petits êtres, comme la « matoutou-falaise », cette mygale endémique aux tons rouges et bleus (ou tout bleu pour les jeunes !). En voie d’extinction, c’est une espèce protégée.

Les mangoustes, originaires d’Inde, sont aussi familières des lieux. Introduites au 19e siècle pour lutter contre le trigo (serpent venimeux) et les rats dans les champs de canne à sucre, elles fouinent désormais deci delà en petits groupes.

À l’Anse Couleuvre, on peut les apercevoir sous les arbres de la plage de sable. Et quelle plage ! Le marchand de fruits, qui se trouve à l’entrée du parking depuis une dizaine d’années, affirme que c’est la plus belle de toute la Martinique, surtout au coucher du soleil !

D’ailleurs, si vous le croisez, ne manquez pas de lui acheter d’excellents fruits typiquement martiniquais. L’occasion de déguster une noix de coco fraîchement coupée, une banane ou un corossol (fruit vert avec des piquants). Un détour par la cascade de l’Anse Couleuvre est également plaisant.

Nord de la Martinique : plongée dans la forêt tropicale

Nord de la Martinique : plongée dans la forêt tropicale
Aurélie Michel

Là-haut, la montagne Pelée et ses 1 397 mètres impressionnent. Et pour cause ! Ce qui n’est autre qu’un volcan (toujours en activité) a sévi et détruit tout Saint-Pierre le 8 mai 1902.

Son ascension part du Morne Rouge (l’Aileron), duquel il faut compter 4 h de marche aller-retour (emporter victuailles et vêtements). Le long du parcours, on observe orchidées, colibris et panoramas magiques sur l’Atlantique, puis, de tout là-haut, sur l’île tout entière. Si le temps est mauvais, s’abstenir, car on ne voit rien !

Deux autres chemins possibles pour les randonneurs les plus aguerris : Desîles et Grande-Savane (Le Prêcheur). Un petit tour par le Centre de découverte des sciences de la terre permet de mieux comprendre l'activité volcanique de l'île.

Pour visiter les entrailles de la Martinique, rien de tel que la découverte des Gorges de la Falaise, en remontant la rivière à Ajoupa-Bouillon. Un brin aventureux, le parcours débute par les innombrables marches qui descendent jusqu’à la cabane du guide.

Cette simple descente est déjà une aventure à elle toute seule. On s’enfonce dans la forêt tropicale, au beau milieu des fougères arborescentes, des bruits de jungle, des balisiers et des colibris (toujours eux !).

Arrivés en bas, nous voici à remonter la rivière. Au-dessus de nos têtes, dans les étroites parois tapissées de mousse et de fougères, les chauves-souris tournoient. Au bout du parcours escarpé, le but est atteint : une cascade fraîche et pour le moins ravigotante !

En route vers Fort-de-France : pitons, rivières et plantes tropicales

En route vers Fort-de-France : pitons, rivières et plantes tropicales
Aurélie Michel

Avant de redescendre direction Fort-de-France, un petit tour par le marché de Saint-Pierre s’impose. Si on trouve chaque jour quelques étals, LE grand marché a néanmoins lieu le samedi, en partie sous un grand bâtiment métallique des années 1920. Coloré, vivant, il recèle de victuailles en tous genres : fruits et légumes, viandes, épices, tissus, bijoux... Un véritable voyage.

Puis, pour se rendre à Fort-de-France, emprunter la route de la Trace (N3) est de rigueur. Magique – et encore davantage à la lumière du petit matin –, elle traverse les pitons du Carbet (point culminant : 1 196 m) qui, avec la montagne Pelée, font partie du massif volcanique du nord de l’île. La végétation est luxuriante (bambous, fromagers, fougères, balisiers...) et plusieurs randonnées valent le détour.

À Morne Rouge, la randonnée de la Trace des Jésuites, quelque peu sportive, permet de découvrir davantage la forêt tropicale (3 h 30 de marche, 6 km). Panoramas sympas entre deux bains dans la rivière !

Un peu plus loin, à Fonds-Saint-Denis, le Canal des Esclaves est une autre randonnée incontournable (3,5 km, compter 3 h A/R). Comme son nom l’indique, ce sont les esclaves qui l’ont construit au 18e siècle afin d’alimenter les cultures en eau. Balade vertigineuse qui longe la montagne, et possibilité à la fin de se baigner dans la rivière du Carbet. Fonds-Saint-Denis abrite également la jolie cascade du Saut-Gendarme.

Quant aux amoureux de la flore, ils trouvent leur compte au jardin de Balata, à l’entrée de Fort-de-France, où près de 200 espèces de plantes et de fleurs s’épanouissent.

 

La nature de la Martinique dans les assiettes

La nature de la Martinique dans les assiettes
Poulet boucané - Aurélie Michel

La nature nous surprend jusque dans nos assiettes, généreuses et délicieuses.

Côté produits de la mer, nous voilà gâtés. Entre les poissons fraîchement pêchés (vivaneau, poisson rouge...), les lambis, les accras et féroces d’avocats à la morue, les tomates farcies au crabe... Sans parler des fameuses langoustes ! Un régal. Il est d’ailleurs fortement recommandé d’aller faire un tour du côté des marchés aux poissons...

Côté viande, on se délecte notamment de boudins créoles, de colombo de poulet ou de cabri. Évidemment, ne pas oublier de goûter au bon poulet boucané (qui signifie « fumé »), que l’on trouve souvent en vente au bord des routes.

Et que dire des légumes-pays qui accompagnent viandes et poissons ! Manioc, igname, patate douce (en purée, un délice !), gratins de cristophine, banane plantain...

La Martinique sait aussi très bien satisfaire les becs sucrés. Les glaces maison aux parfums de l’île récompensent nos efforts de délicieuses saveurs : fruits de la passion (ou plutôt Maracudjà, en créole), coco, mangue, cacahuète... On ne sait que choisir !

Enfin, un dessert qui fait office de petit favori : le blanc-manger coco, à base de lait de coco et de gélatine. Du reste, il existe aussi tous les fruits du pays, comme les bananes, les mangues, les ananas (que l’on trouve également sous forme de succulents jus chez certains petits commerçants).

Fiche pratique

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Les Anses d'Arlet - Aurélie Michel

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Texte : Aurélie Michel

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