Bali : autour de Munduk, monts et rizières
Côte sud de Bali : désormais, la légendaire congestion de Kuta-Legian-Seminyak déborde dans les zones branchées autour de Canggu. Embouteillages de bus, boutiques et hôtels à gogo… Mais, rassurez-vous, il existe encore à Bali des lieux plus conformes à l'image historique de l'île : idyllique, zen et luxuriante. Moyennant un peu d'efforts et de recherches, « Bali reste Bali » ! On pourrait même ajouter : à chacun son Bali… Voici un coin de l’île particulièrement préservé : la région de Munduk, dominée par les sommets du cœur de l’île, avec aux horizons nord et sud, les mers de Bali et l'océan Indien.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Bali, c'est pas fini...
- Bali : une philosophie de l'équilibre
- Rizières balinaises, temples et lacs
- Munduk, station climatique et ses environs
- Les lacs jumeaux de Buyan et Tamblingan
- Sekumpul et Lemukih : Bali enchanté
- Sekumpul et Lemukih : les excursions
- De vallées en rizières perdues et jusqu'au nirvana
- La découverte d'un « monde » de vie balinais
- Fiche pratique
Bali, c'est pas fini...
Bali, c’est fini ? Le thème n'a rien de nouveau : fasciné par l'île, Charlie Chaplin, qui y réalisa un film, fit déjà part de cette crainte en 1932 devant l'afflux grandissant de voyageurs !
Alors, rien de neuf sous le soleil ? Si, quand même. Le tourisme représente aujourd'hui 80 % de l'économie balinaise. Agrandi, l'aéroport de Ngurah Rai accueille 50 à 60 000 passagers et 400 vols par jour. Une fréquentation supérieure à celle de Phuket.
Kuta-Legian, qui a succombé au tourisme de masse, exerce une grosse pression sur Seminyak-Canggu, qui continue toutefois à attirer une population cosmopolite et semi-nomade, amatrice de ses adresses branchées.
Heureusement, Bali est assez grande, tandis que son relief volcanique et tourmenté aide à la conservation de sanctuaires préservés.
Dès les premiers virages dans les rizières et la traversée des villages qui les cultivent, le voyageur ressent la résilience culturelle et paysagère de Bali. Il reste encore des lieux où l'île reste en phase avec son slogan d'autrefois : « le tourisme pour l'île, pas l'île pour le tourisme ».
Bali : une philosophie de l'équilibre
Avant de rechercher les derniers sanctuaires balinais, intéressons-nous à la philosophie de l'île, dernier témoin de la variante javanaise de l'hindouisme, qui domina l'archipel avant l'avènement régional de l'Islam.
Tri Ita Karara désigne l'équilibre recherché par les Balinais entre l'homme, la nature et les dieux. La fascination exercée par l'île depuis le début du 19e s doit beaucoup à l’inextricable intimité de ces trois éléments qui évoluent dans un macrocosme où interagissent l'espace, l'air, l'eau, le feu et la terre. Protéger l’un revient à protéger les trois, tout comme malmener la nature ou les dieux équivaut à mettre l’homme en danger.
Pour les Balinais encore, tout homme possède des traits positifs et négatifs. Quand ces derniers – égoïsme, stupidité, arrogance, désir, colère et peur – dominent, il faut accomplir un rituel de purification auprès d'un élément liquide, une source ou la mer.
Autrefois proches de la mer à travers les 7 temples les plus importants, dont Tanah Lot et Uluwatu, les dieux balinais se seraient-ils réfugiés dans les montagnes ?
Rizières balinaises, temples et lacs
Bonne nouvelle. Il existe dans cette région élargie de Munduk des sanctuaires où de nombreux Balinais et parfois des « invités » étrangers tentent de préserver l'équilibre, en répondant à la demande par des offres raisonnables, respectant l’environnement et la culture de l'île.
Pour rejoindre ces terres en venant du sud, par exemple de Tanah Lot, la route file plein nord pour s'élèver à travers des rizières superbes (à voir notamment : Subak Museum, Jatiluwih) dominées à l'ouest par le Mont Batukaru (2 276 m), pour rejoindre Bedugul, au bord du lac Bratan.
Connu pour son photogénique temple Pura Ulun Danu, le lac Bratan sert de trampoline pour atteindre la magnifique crête de Wanagiri, déroulant un panorama superlatif sur l'arc de cercle dessiné en contrebas par les lacs jumeaux de Buyan et Tamblingan.
Suivent 7 km de descente superbe vers Munduk, tout en toboggan, virages enchaînés, et points de vue sur le flanc nord de l'île, cette fois-ci.
Munduk, station climatique et ses environs
Jusqu'en 1953, Singaraja, située sur la côte nord, est la capitale et le port principal de Bali. Respirer un air plus frais, soigner les affections tropicales et développer de nouvelles plantations… c'est pour ces raisons que les Hollandais créent la station climatique de Munduk, le long d'un chemin reliant la capitale à la région des lacs.
Le district de Munduk englobe les lacs Buyan et Tamblingan. Habitée depuis le 10e s, cette région très arrosée flirtant avec les 1 200 m, à la végétation montagnarde et luxuriante, s'est heureusement tournée vers la protection de la nature et de ses traditions.
La nuit, une petite laine est bienvenue à Munduk (altitude moyenne 900 m). Il fait 17-18 °C, de quoi bien dormir sans clim’ ni ventilo, un plaisir paradoxal pour ceux qui aiment les tropiques...
Village-rue, Munduk porte les stigmates de son succès. Hôtels et restos se multiplient, leurs étages s’élèvent à la recherche des panoramas du couchant. Les allergiques au bruit éviteront de loger trop près de la route. Mais rien de grave : les musiques apaisantes s'échappant des terrasses conservent pour principal écho le chant des oiseaux.
Les randonnées vers les rizières, vergers et chutes d'eau se négocient pour certaines en solo. D'autres seront plutôt guidées, selon des tarifs proportionnels au niveau d'anglais de l’accompagnateur.
Munduk est une belle base pour sillonner la région avec un véhicule, les scooters permettant d'accéder aux chemins étroits. Exemple : s'engager sur la petite route en contrebas du génial Warung Classic puis, après 1 bon km, au choix : 1 - obliquer à gauche vers Geriya Siena, via un petit chemin débouchant après 2 km en amont de Munduk; 2 - poursuivre tout droit sur 6 km jusqu'au sud-ouest du lac Tamblingan, via l'énigmatique « Menir villas ».
De là, il est possible de continuer vers Munduk Wilderness et le village de Gesing plus au sud, à l'ombre du mont Batukau. Campagne sereine de rizières, forêts vivrières et hameaux tranquilles.
Les lacs jumeaux de Buyan et Tamblingan
Les lacs Buyan et Tamblingan partagent la même caldeira (vaste bassin résultant d'une ancienne éruption volcanique) que le Bratan voisin.
Venant de Munduk, il ne faut pas louper la bifurcation sur la droite menant à l'extrémité sud du lac Tamblingan, avant la crête de Wanagiri. Seules quelques pancartes publicitaires la signalent, comme celle du resto-hôtel La Terrasse du Lac, offrant une belle vue sur le lac.
Plus loin, la route continuant vers le district de Gesing (panneau « Munduk Wilderness ») et de multiples possibilités d'exploration sur le flanc nord du mont Batukau, prendre à gauche pour rejoindre la berge du lac, gardée par un temple entouré de terres régulièrement submergées. On comprend ici pourquoi son nom signifie « soigner l'esprit », du balinais « Tamba » (soins) et « Eling » (conscience).
Pour s'imprégner de l’atmosphère mystérieuse du lac Tamblingan, il faut faire un tour au petit matin en canoë traditionnel creusé dans un tronc d'arbre, enveloppé dans une brume quittant à regret l'ample forêt.
La région est marquetée de cultures de fleurs, notamment d'hortensias. Derrière ces belles palettes colorées, un problème écologique toutefois, dû à la forte consommation d'eau.
La crête de Wanagiri relie l'intersection du lac à la descente vers le lac Bratan à l'est, en suivant la lèvre de l'ancienne caldeira. Lacs d'un côté, de l'autre les pentes plus douces vers le nord et la mer, creusées de ravines et percées de chutes d'eau, comme celles, quadruples, de Banyumale.
Cette route magique est jalonnée d'étranges balançoires, nids et portes d'osier, façonnés par de petits entrepreneurs pour se photographier sur fond de panorama lacustre, moyennant un petit droit.
Sekumpul et Lemukih : Bali enchanté
Isolés dans les contreforts montagneux du nord de Bali, les deux villages de Sekumpul et Lemukih sont séparés par 4 km de route, mais leurs cascades respectives, triple pour Sekumpul, quadruple pour Lemukih, sont proches au point d'être saisies d'un seul point de vue en surplomb.
Cette région est un enchantement ! En venant de Munduk-Wanagiri (via la bifurcation sur la droite dans la descente de Gilgit), la route chemine à flanc de montagne, à l’affût du meilleur moment pour franchir d'un petit pont les crénelages de ravines. Celles-ci s'évasent plus bas en vallées découpant, plus loin, leurs tranches de mer et d'horizon.
Dans cette nature verdoyante et généreuse, il subsiste des forêts sauvages, non vivrières, fait assez rare à Bali.
Avertissement : les deux villages sont colonisés par des panneaux « registration », « guide service », se gardant bien de donner la direction des cascades. Les habitants veulent naturellement profiter de la manne touristique, mais certains font un mauvais choix en faisant croire à une excursion guidée obligatoire à 15 €/pers., pour un service quasi inexistant.
Sekumpul et Lemukih : les excursions
Si possible, venir tôt le matin pour apprécier au maximum le cadre et, à en croire certains, les effets régénérants des ions négatifs (ou anions), dont les cascades sont une source reconnue. Des escaliers rendent les descentes sûres, mais les quelque 350 marches et la forte déclivité supposent un minimum de tonus, surtout lors de la remontée... S'équiper de bonnes sandales ou splashers, notamment pour se baigner dans la piscine naturelle de Sekumpul.
Depuis Lemukih, une rampe bétonnée plonge vers le départ du sentier. La descente découvre progressivement un monde insoupçonné. Les superbes rizières sont irriguées par les quatre torrents parallèles qui plongent plus bas, côte à côte et sur presque 100 m, dans une échancrure rocheuse couverte de végétation.
En route pour Sempukul maintenant, après un crochet par Galungan, à 2 km de là. Doté d'une étonnante église à la décoration balinaise, ce village est le point de départ de balades en forêt protégée.
Arrivée à Sempukul : la bifurcation des cascades est gardée par des cerbères à registration. S'ils insistent pour vous « taxer », dites que vous allez voir Kadek (voir plus bas). La voie rapetisse, emprunte une digue et devient sentier maçonné, mais le guichet d'entrée réel n'est qu'à 1 km de la route.
Là, même si vous êtes déjà descendus aux cascades depuis Lemukih, autant payer à nouveau le droit d’entrée pour deux raisons : saluer Kadek Ardita, sympathique agriculteur proposant des épices et autres produits locaux, et profiter, juste après sa cabane, du point de vue hypnotique embrassant les 7 cascades, celles de Lemukih comprises, et la « piscine » de Sekumpul, plébiscitée par les "selfistes".
De vallées en rizières perdues et jusqu'au nirvana
Pas évident de rejoindre le sud du mont Batukau depuis Munduk : la topographie volcanique en toile d'araignée complique toute traversée de l'île. D’où le classique casse-tête balinais : vaut-il mieux passer par l'autoroute côtière ou tenter une traversée plus haut dans les terres, par des routes minuscules ?
La deuxième option est la plus séduisante, mais, dans ce cas, le GPS peut se révéler inefficace. Au-delà de Gobleg, on découvre Mayong, une belle région de rizières. Quelques raccourcis étonnants, mais voilà bien la bonne route. Filant vers le sud et Pupuan-Belimbing, elle déploie des panoramas de rizières d'une grande profondeur, grimpant jusqu'à une frise de montagnes dominée par le Batukau.
C'est en essayant de couper « horizontalement » que l'aventure débute, s'achevant par une navigation à vue sur une piste défoncée et caillouteuse. Et revoilà ce Bali des hameaux inconnus des cartes modernes, digitales comprises, où les vieilles femmes vont encore torse nu. Plus loin, la route suit une crête entre deux drapés de rizières, pour des points de vue inhabituels.
Remontant la vallée de l'Eco Stay, où je me rends, j'aperçois avec un peu de chance le discret panneau indiquant la bonne bifurcation. Me croyant au cœur des rizières, j’avise un autre signe m’indiquant cette fois-ci l'arrivée. Au-dessus de moi, un bungalow fait parfaitement corps avec la nature : il fait partie du Bali Eco Stay, un remarquable ensemble de 8 bungalows, d’où l’on peut faire de belles balades.
La découverte d'un « monde » de vie balinais
Formé par l'Eco Stay, le sympathique Ketut me guide sur l'un des circuits de balade alentour. Deux villages orchestrent ce monde balinais. 250 familles qui ne sont au complet que lors de la fête du Nyapi.
La vie dépend en premier lieu du Subak. Fascinant système d'irrigation des rizières inventé au 9e s, il gère au mieux l'eau, or liquide assurant la mutuelle prospérité, conformément à la spiritualité balinaise.
Grâce aux sources et à leurs répartiteurs, le riz irrigué est récolté tous les 4 mois, sous la surveillance d'épouvantails couplés, homme et femme. Seules les rizières les plus élevées dépendent de la pluie. À la saison sèche, maïs et légumes verts (haricots, épinards) y poussent.
Des noix de coco percées de trous circulaires quasi parfaits trahissent l'attaque des écureuils. Voici du café, du chocolat, là des ruches suspendues dans les arbres, du girofle et même de la muscade. Des arbres étonnent par leur tronc aussi mince qu'élancé, et la parcimonie de leurs branchages et feuillages. L’albizia falcata ou white wood peut pousser de 10 m en 1 an, l'une des croissances les plus rapides au monde
Ketut détaille le réseau et la hiérarchie complexe des temples, à commencer par les plus modestes, consacrés par les familles à leurs rizières. Là, il pointe un arbre réputé attirer l'eau, justement ceint d'un tissu interdisant de le couper ou d'y grimper, puis, toute proche, une petite source sacrée, à moitié dissimulée.
Un paysan affairé à couper de l'herbe nous salue. Chaque ruminant consomme journellement deux sacs comme celui qu'il prépare, pesant 30 kg... Au village, l'orchestre gamelan répète. Loin, très loin de l’agitation de la côte sud…
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Fiche pratique
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Comment y aller ?
Pas de vol direct depuis la France. Vols avec correspondances avec KLM, Emirates, Singapore Airlines, Thai Airways… Compter 16 h de voyage. Trouvez votre billet d’avion.
Quand y aller ?
Toute l'année. Température moyenne 27 °C. Période la plus sèche : juin-sept (en moyenne 50 mm et 10 j avec de la pluie/mois). Période la plus humide: déc-mars : en moyenne 250 mm et 22 j avec de la pluie/mois (pluie en général tous les jours à la même heure, l’après-midi).
Rejoindre les régions du reportage :
- Munduk-les lacs : bien desservi (minibus public et minivan touristique).
- Lemukih/Sempukul : à 25/27/65 km de Munduk/Lovina/Denpasar. Pas de transports publics ; avoir son véhicule, sinon taxi ou tour avec agence.
Argent :
1 € = env 16 000 Rp (2018). Abrev. : 1 000 Rps = 1 K. Distributeur/change : les plus proches des régions décrites se trouvent à Banyuatis, Lovina, Bedugul ou sur la nationale sud. Dépannage possible auprès de certains hôtels.
Se loger, manger, boire un verre, activités :
Munduk :
- Meme Surung : Tél. : 03627005378, port. : 08123873986. Dble avec petit déj 200-450 K. Adresse familiale et historique, depuis 1992. Deux maisons hollando-balinaises du début du 19e s, plus une autre bâtisse dans le ton. Six chambres confortables, meublées dans le style. Joli pavillon avec vue.
- Puri Lumbung : 500 m au-dessus du centre. Cottages et villas (2 à 6 pers) de style balinais, certaines avec vue superbe sur les rizières en terrasse « maison ». Resto, bar, randos et activités culturelles. Nyoman Bagiarta, le proprio, a fortement contribué à l’orientation écoresponsable du village.
- Warung Classic : Jl Pura Puseh. Tél. : 0819-9977-9750. Toit-terrasse au-dessus d'une épicerie, vue magnifique sur la vallée. Cuisine locale (plats env 40 K) exécutée sous vos yeux, simple, mais parfaite. Bonne ambiance 7 à 77 ans. Cours de cuisine.
- Warung Jepun : en face du Maliana Homestay. Cantine mimi, tables sur la cour arrière. Plats locaux balinais préparés avec soin (env 30 K).
- Randos/activités autour de Munduk : prévoir 5-10 $/h pour un guide selon son niveau d'anglais.
Route du lac Tamblingan :
- Hôtel-Restaurant La Terrasse du lac : Tél. : 0819-1617-8874. Deux grands bungalows (550- 650 K, bon petit déj compris). Cuisine locale et méditerranéenne (plats 50-60 K) soignée. Proprio canadienne. Joli panorama sur le lac.
- Lemukih et Sempukul : Kadek Ardita Tél. : +62-(0)877-6244-1229. Boutique d’épices et B&B à Sekumpul.
Coup de cœur
- Bali Eco Stay : ce remarquable établissement a pour mentor John, adorable Australien un poil malicieux. Ni voyageur, ni hôtelier-restaurateur mais à la recherche d'un nouveau challenge, il s'est retrouvé un jour ici-même à écouter et cultiver son karma. Pour le bonheur de ses futurs hôtes ! Les 8 bungalows, parfaitement intégrés dans les rizières et bien espacés pour préserver vue et intimité, ont pour principe commun, osé mais évident à l'usage, d'avoir un côté ouvert sur l'extérieur.
Premiers construits, Spring Water et Bouddha sont à l'opposé de la voie d'accès. Côté rizière et cascade : Guru et Java, plus petites unités familiales, Harvest, au niveau des terrasses (2 sdb), Rice Water, superbe d'espace lui aussi, Little Paddi, presque cosy, et Waterfall, le plus récent, sur deux étages. Tout coule de source, comme la cascade voisine dont l’eau très pure, consommée sur place, alimente une turbine générant l'électricité. De l'entretien aux managers, le personnel vient des deux villages alentour. Du beau potager en permaculture, parfaitement bio (compost maison, pas de pesticides), les légumes et herbes qui, avec les poulets et poissons élevés sur place, alimentent une délicieuse cuisine (plats 60-120 K): essentielles mie goreng, sublime Ikan Pepes, fondante salade de légumes rôtis, etc. Plein d' activités: massages, rando, VTT, gym de forêt...
Adresse et prix : au sud du Mont Batukau, région de Tabanan. GPS : -8.432087, 115.0647923. Depuis Ubud ou l'aéroport : 40 à 50 km, 1,5 à 2 h de trajet. Tél. : +62-(0)36-1822-3732 (bureau) ; Port. : +62-(0)813-3804-2326. 120-270 $ selon taille et capacité (jusqu'à 6 pers), petit déj compris.
Café « Kopi Luwak », à éviter !
Dans la région des lacs/montagnes, des myriades de panneaux font l'article de ce café (tarif : au minimum 150 €/kg) à base de grains digérés par des civettes. Arnaques, maltraitance des animaux et travail des enfants sont fréquents dans la filière.
Moto à Bali
Ce n'est ni le lieu ni le moment pour apprendre à rouler. Permis obligatoire et minimum d'expérience requis. S'adresser à un loueur fiable. En cas d'accident, l'étranger est toujours fautif, seule "solution", la prévention (redoubler de prudence). Conduite: pénible sur la côte sud (Kuta etc.) et les nationales, très encombrées ; agréable à géniale sur les petites routes mais technique, selon météo, état du bitume, rampes... Scooters automatiques: ok pour toutes les routes, mais attention au freinage ! Tuyau : avoir un smartphone avec carte SIM locale+ support moto et appli GPS.
Un loueur à conseiller : Bali Balo Motor-Orange Mechanik : Jl Raya Kerobokan N°89X (250m au nord de l'inter de Jl Batu Belig). Tel : +62-(0)81-7979-6540;+62-(0)
Shanti Travel Indonésie : Tel: France: +33-(0)980080635; Bali : +62-(0)813-5320-9905. Antenne indonésienne d’une agence française spécialisée en voyage sur-mesure en Asie. Très bonne connaissance du terrain et grande réactivité, même en dernière minute. Tarifs compétitifs. À titre indicatif : à partir de 100 €/pers/j.
Texte : Dominique Roland
Mise en ligne :