Amsterdam, hors des sentiers battus
On croit tout connaître d’Amsterdam. Ses canaux, ses coffee shops, ses cafés bruns, son quartier rouge, son béguinage... Sauf que la ville s’étire et déploie son originalité dans le centre, mais aussi sur ses extrémités et du côté du port.
Au nord, à l’est, de nouveaux quartiers émergent alors que la métropole hollandaise défriche son passé ouvrier et se renouvelle constamment. On vous embarque, sans bateau-mouche, pour une visite, archi décalée, d’une Amsterdam encore méconnue.
Préparez votre voyage avec nos partenairesÀ l’est d’Amsterdam, tout est nouveau
Au nord-est d’Amsterdam, impossible de rater le NEMO Science Museum et sa structure en vert-de-gris. C’est l’Italien Renzo Piano, à qui l’on doit aussi le Centre Pompidou, qui s’est attelé à la réalisation du musée entre 1992 et 1997 avec une contrainte principale : construire l’édifice sur le tunnel de la route S116 à 22 m au-dessus du niveau de la mer.
Avec son allure de paquebot surgi des eaux et sa terrasse inclinée (1 000 m² tout de même) qui reçoit, l’été du moins, familles, groupes de musique locaux et afterworks bobo, le NEMO s’est imposé dans le paysage architectural et culturel amstellodamois. À noter que, depuis 2013, le toit-terrasse s’est mis au vert avec 17 500 plantes et deux ruches de 20 000 abeilles. L’intérieur est plutôt sobre afin de ne pas distraire le visiteur de ses réflexions scientifiques, même si le ludisme affiché des expositions en fait un lieu qui ravira, en priorité, les enfants.
On enfourche alors sa bicyclette pour prendre d’assaut l’est d’Amsterdam. La balade qui longe la voie ferrée jusqu’à Zeeburg n’a pas grand intérêt. En revanche, il suffit se confronter au « front de mer » de la zone portuaire de l’IJhaven et de l’Ertshaven pour comprendre les mutations de la ville et sa gentrification. Depuis quelques années, la municipalité réhabilite les anciens entrepôts en logements. Ici tout n’est que balconnets en fer et salles de sport tendance tandis que les portes ouvertes en rez-de-chaussée laissent entrevoir l’intimité des habitants de ces nouveaux blocs.
On se croirait presque dans une station balnéaire, dont le calme tranche avec la frénésie de l’hypercentre. Mais le soir, le Panama (jauge de 1 050 personnes), qui a vu défiler des pointures comme Boy George, Fatboy Slim ou Faithless, s’occupe d’animer Oostelijk Havengebied et brasse une population de beautiful people qui participe à la boboïsation de ce quartier.
Les îles de Sporenburg et Borneo
À quelques coups de pédale de là, deux autres quartiers ont complètement changé de visage en 30 ans. Dans les années 1980, les îles de Sporenburg et de Borneo n’étaient que conteneurs et dépôts. Ce sont désormais des zones d’habitation denses avec des maisons individuelles qui s’imbriquent comme des dominos. On est dans le remplissage de population (100 unités de logement par hectare !), pas forcément malheureuse avec ses patios, ses jardins, ses terrasses, ses garages environnés de lierre et sa vue sur le Spoorwegbassin ou sur le Entrepothaven.
Les deux îles sont reliées par trois ponts qui valent le détour. Le pont Est et le pont Ouest sont les plus impressionnants avec leur acier rouge vif, surtout la passerelle à l’est, sorte de serpent de mer voûté de 93 m. Pas étonnant que les Amstellodamois l’aient rebaptisé le « Python Bridge ».
Au sud, l’Indische Buurt, le quartier indien aux accents plutôt turcs, se découvre en empruntant la Molukenstraat. Un temple de la sphère hipster a ouvert ses portes à proximité, le Bar Botanique avec sa végétation luxuriante et son noble bar en marbre.
Amsterdam, des tours côté Noord
3 minutes. C’est le temps qu’il faut en ferry pour rejoindre, d’Amsterdam Centraal, le EYE Filmmuseum, dédié au 7e Art. En 2012, le musée a quitté son écrin verdoyant de Vondelpark pour s’implanter sur la rive nord de l’Ij, le lac d’Amsterdam.
La nuit, on n’a d’yeux que pour son architecture futuriste qui s’illumine. Anguleuse, polymorphe selon le point d’observation, sa façade organisée de panneaux d’aluminium blanc miroite de couleurs changeantes selon le climat. Mais l’intérieur en jette aussi : dispositif lumineux d’Olafur Eliasson, spectaculaire bar en Corian (matériau composite) tout en orthogonalité et cette terrasse, indoor/outdoor, qui fait les yeux doux aux rives de l’IJ.
Dans ce quartier encore populaire du Noord, le EYE Filmmuseum laisse les sommets, à quelques encablures de là, à l’ancienne tour Shell ou « Toren Overhoeks », désormais baptisée A’ADAM. Cette tour, œuvre de l’architecte hollandais Arthur Staal, a abrité les bureaux de la compagnie pétrolière de 1971 à 2009. Depuis mai 2016, ses espaces ont été investis par plusieurs restaurants (Moon, Ma’dam), par des salles de réception (The Loft), des lieux de coworking, des entreprises musicales, un biergarten et un hôtel.
On vous conseille le A’DAM Lookout aux étages 20 et 21. Si vous survivez à l’ascenseur psyché et légèrement barré, vous pourrez profiter (12,50 € tout de même) d’une vue imprenable sur Amsterdam. Les plus téméraires défieront la gravité et se risqueront à 5 minutes de balançoire dans le vide. De quoi ravir leurs abonnés Instagram.
Les fanas d’architecture iront faire un mini crochet à l’angle de Badhuiske et Overhoeksplein. De Prinsendam (74 appartements, 8 étages) et son alternance de fenêtres carrées et de portes-fenêtres rectangulaires est un complexe résidentiel architecturé par le Britannique Tony Fretton. Avec sa façade maçonnée en travertin, l’édifice, pourtant massif, dégage une impression assez aérienne peut-être due aux balcons et aux balustrades transparentes qui découpent sa surface.
De Prinsendam fait la cour (qu’il partage) à un autre bâtiment, De Europa, construit cette fois-ci par Alvaro Siza, qui a opté, lui, pour une façade recouverte de dalles de marbre et des loggias. Autant dire qu’on ne donne que quelques années au quartier d’Overhoek pour perdre ce qui lui reste de populaire.
Et ce n’est pas De Ceuvel, qui a pignon sur eau depuis 2014, qui inversera la tendance. Sur un ancien chantier naval, proche du canal Johan van Hasselt, un groupe d’irréductibles entrepreneurs a installé une forme alternative de bureaux, De Ceuvel, à destination des entreprises travaillant dans le social ou la créa. C’est vert, renouvelable, écoresponsable, autonome et peu gourmand en énergie. Ateliers créatifs, espaces à louer et bientôt un bed and breakfast sur l’eau. Sans oublier le café-restaurant (on vous conseille de réserver), tout en bois (provenant d’un ancien poste de secours de sauveteurs en mer), avec ses hamacs, sa déco récup et sa population jeune et dans le vent.
Autre ancien chantier et autre ambiance, plus opulente, avec l’hôtel De Goudfazant et son restaurant, qui a gardé le côté brut d’un garage avec ses portes cyclopéennes et ses voitures suspendues.
De la créativité plein les friches d'Amsterdam
Faute d’espace, on réhabilite des quartiers abandonnés ou des anciennes usines et friches, ce qui donne à la capitale hollandaise ce je-ne-sais-quoi de fin du monde.
À l’ouest, De Westergasfabriek, l’ancienne usine à gaz d’Amsterdam ouest, a été construite dans un style néo-renaissance hollandaise cher à son architecte Isaac Gosschalk à la fin du 19e siècle. Fermée en 1967, elle a retrouvé une deuxième jeunesse et du jus en 2003. Les Amstellodamois aiment à déambuler entre ces élévations de briquettes rouges parfaitement ordonnées, qui accueillent aujourd’hui plusieurs bars et restaurants (on a un faible pour le petit déjeuner de chez De Bakkerswinkel). L’été, on sort les tables et l’esprit guinguette anime le lieu, d’autant que le parc environnant, le Westerpark, est parfait pour une pause pique-nique bucolique.
Qu’il semble loin le temps où De Hallen, construit entre 1902 et 1928 dans Oud-West, servait à redonner une seconde jeunesse aux premiers trams électriques d’Amsterdam ! Un siècle plus tard, sa mue l’a transformé en centre pluridisciplinaire, à la fois food market couvert (Foodhallen, depuis octobre 2014), lieu d’exposition, centre d’artisanat, studios TV, mais aussi hôtel chic. Si Foodhallen ressemble à d'autres marchés de ce type en Europe (des tables centrales entourées d’échoppes), on aime les grands volumes encadrés par les structures d’acier rénovées de De Hallen, son sol pavé et ses briquettes rouges dans un style bien hollandais. Petit coup de cœur pour la déco et le pool bar du Kanarie Club par le studio Modijefsky.
Dans le port d’Amsterdam, ça bouge...
Avec Rem Eiland et ses escaliers pourpres et gris qui partent dans tous les sens, on se croirait dans Mad Max ou le navet dystopique Waterworld. Ramené dans la zone portuaire amstellodamoise d’Houthavens (nord-est d’Amsterdam), ce nénuphar métallique, sorte de plateforme pétrolière offshore qui n’en fut jamais une, accueillait, au large, la TV Noordzee, populaire jusque dans les années 1960. C’est désormais un restaurant sur deux étages et un rooftop des plus courus, perché à 80 m au-dessus de l’eau.
Touché, mais pas coulé ! La municipalité s’est longtemps posé la question du redéveloppement du chantier naval désaffecté NDSM (Nederlandsche Dok en Scheepsbouw Maatschappij), à 15 minutes en ferry de la Amsterdam Centraal. De 1920 à 1984, ce chantier était pourtant l’un des plus dynamiques au monde. Laissé à l’abandon, il a ensuite été squatté par des pionniers de l’art alternatif hollandais, comme le groupe de théâtre Dogtroep.
Et depuis ? On vous le donne en mille (marin), ce gigantesque chantier est devenu… une Art-Factory de 80 000 m². Le hangar dédié à la construction des navires a été transformé en Kunststad (ou ville artistique) où l’on croise maintenant des designers et des architectes de tout poil qui phosphorent au sein d’incubateurs artistiques. Et les projets foisonnent. Notamment faire du hangar appelé Lasloods, immanquable avec sa façade hommage à Anne Frank, le plus grand temple mondial d’art urbain. À suivre…
Il faut du temps pour découvrir cette petite ville dans la ville qui a su séduire MTV Benelux, HEMA et Red Bull qui y ont installé des bureaux. Dans ce décor d’acier, l’Amstel Botel, navire de croisière, réinvesti en hôtel 3 étoiles, annonce la couleur, vermeille avec sa grosse et ronde typographie très années 1970. On peut siroter une bière sur le pont-terrasse de cet hôtel un peu particulier.
Pas loin, l’architecture du bâtiment Kraanspoor, tel un joyau serti, subjugue. Tout en longueur, 270 m, sur trois étages, il s’étale sur le chemin de roulement à deux grues de chargement d’époque.
Toujours dans le quartier, le Faralda Crane Hotel a investi une grue portuaire et propose désormais trois suites chics avec une vue à 360° sur la ville. La déco est un peu trop appuyée, mais l’expérience, au-dessus du vide, reste vertigineuse. Âmes sensibles s’abstenir.
Tous les week-ends d’été et certains d’automne et d’hiver (calendrier ici), l’IJ-Hallen prend ses quartiers dans les environs. Ce n’est ni plus ni moins que le plus grand marché aux puces du monde (5 € l’entrée pour les adultes). Un gigantesque bazar à ciel ouvert, un labyrinthe de stands plus originaux les uns que les autres, où l'on trouve des frusques, de la ferraille, mais aussi quelques bonnes surprises (comme une lithographie d’un artiste « brut » local).
Dans le port d'Amsterdam. Y a des marins qui dansent en se frottant la panse… chantait Jacques Brel. Après les friches, le frichti ! Depuis 1957, l’IJ-Kantine, magistral monolithe brun, troué de larges surfaces vitrées et ouvert sur l’IJ, s’impose fièrement dans le quartier. Après la banqueroute du chantier naval de la NDSM dans les années 1980, les ouvriers au chômage technique se regroupèrent en association et occupèrent ce hangar, renommé alors Baanderij, qui abritait, auparavant, la cafétéria de la NDSM. En juillet 2005, l’IJ-Kantine telle qu’on la connaît aujourd’hui a débarqué au rez-de-chaussée, alors que les étages supérieurs sont toujours occupés par des sociétés. La carte, plutôt marine, est basique, mais la terrasse, ouverte de mars à octobre, reste agréable. Possibilité d’accoster en bateau. La classe.
Tant qu’à vivre une journée apocalyptique, autant y aller franco et la prolonger jusqu’au bout de la nuit. On peut commencer par un verre au Noordelicht, traduisez par aurore boréale, un café-restaurant sous serre, entouré de tubes métalliques éventrés et de cabanons. Le soir, les effets de lumières sur la structure arrondie offrent un spectacle en technicolor.
Le Pllek propose, quant à lui, une gastronomie simple et bio, mais aussi de la musique live et, en été, des séances de cinéma en plein air. Agencé de plusieurs containers, il a même aménagé une plage de sable et a foutu à la porte de grandes tables en bois pour plus de convivialité.
Enfin, depuis le 1er janvier 2017, un nouveau club tendance, Sexyland, squatte un ancien entrepôt de la NDSM. Le principe : donner, chaque jour (sur 365), carte blanche à un « propriétaire » différent qui a toute latitude pour faire ce qu’il veut de l’endroit. Réunion de bikers, aftershows, exposition temporaire (même très temporaire donc), bloc party, playback show… C’est ce qu’on appelle ici « a conceptual club »…
Et dans le centre d’Amsterdam aussi !
Ce qui est bien avec Amsterdam, c’est que la ville se réinvente en permanence et propose un art de vivre toujours décalé.
Quand on se rapproche du centre, des anciens couvents (Mayer Manor) et églises (Swigtershofje) sont rajeunis en chambres de luxe, des boulangeries (Van Wonderen Stroopwafels, Confectionery Lanksroon, Original Stroopwafels) réinventent les incontournables gaufrettes au sirop de mélasse, les stroopwafels, et des quartiers s’imposent comme les nouveaux endroits où il faut être vu (De Pijp).
À l’ouest de De Pijp justement, dans le quartier des musées Museumplein, le Stedelijk Museum, qui fait la part belle à l’art moderne et contemporain et au design, tire toujours son épingle du jeu par son architecture. En 2012, le bâtiment originel, construit en 1895 (mais le musée a été fondé en 1874), a eu droit à son extension, plus moderne (par l’agence Benthem Crouwel architectes). L’édifice actuel est donc la greffe, habile, d’un existant de pierre blanche et de brique rouge (encore !), d’un toit en porte-à-faux, comme gravitant au-dessus du vide, et d’une structure lisse laiteuse un peu ovniesque, « la baignoire ». Parfait pour prendre un bain d’art contemporain !
Un peu plus au nord-ouest, le quartier du Jordaan fleure bon les plantes, la décontraction et incite à la promenade. Et dire que ce quartier, aux loyers désormais prohibitifs, avait été aménagé au début du 17e siècle pour loger les ouvriers ! Tout y est franchement mignon : les maisons à taille humaine, les noms de lieux-dits fleuris, les cinq canaux inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, la Westerkerk, l’église du 17e siècle de style Renaissance hollandaise (Rembrandt y serait enterré). Bourgeois, le Jordaan !
Autour de la place Noordermarkt, les cafés bruns traditionnels frayent avec les nouveaux lieux de la branchitude amstellodamoise, concept-stores et autres restaurants detox. Les addicts au design essaieront de débusquer les dernières productions de Jongeriuslab, Studio Drift, Formafantasma ou de Puik. Si vous voulez manger « typique », on vous conseille le Moeders. Les murs sont généreux tout comme les assiettes et le personnel.
Et, à la pointe sud du Jordaan, pourquoi ne pas finir à l’inusable Melkweg, l’ancienne usine sucrière puis laitière d’Amsterdam, pour un concert ou une soirée endiablée jusqu’au bout de la nuit ?
Fiche pratique
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Comment y aller ?
- En train : plusieurs liaisons quotidiennes avec Thalys depuis Paris-Nord.
- En avion : l’aéroport de Schiphol est relié quotidiennement à plusieurs aéroports français par Air France-KLM.
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Où dormir ?
- Clinknoord Hostel : Badhuiskade 3. Juste à côté de l’A’ADAM et de l’EYE Filmmuseum, une AJ de 750 lits ( !), moderne et fonctionnelle, qui a ouvert en 2015. Dortoir à partir de 17 €, double 80 €.
- Hotel de Hallen : Bellamyplein 47. Sur le site de l’ancien dépôt de tramway De Hallen, dans l’ouest d’Amsterdam, un hôtel chic d’une cinquantaine de chambres alliant design nordique et vintage. Juste à côté, une flopée de restos et de boutiques hype. Pour dormir au cœur du nouvel Amsterdam. Doubles 90-300 €.
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Où manger ? Où prendre un verre ?
- De Bakkerswinkel : Polonceaukade 1&2, 1014 DA Amsterdam. Un resto-boulangerie où manger quiches, salades, soups, scones… Plats 5-13 €.
- IJ-Kantine : Mt. Ondinaweg 15-17, 1033 RE Amsterdam. L’ancienne cantine des ouvriers du chantier naval NDSM est devenue une cantine chic, vaste et lumineuse, avec terrasse-guinguette au bord du fleuve. Plats 13-25 €.
- Rem Eiland : Haparandadam 45-2, 1013 AK Amsterdam. Sur une ancienne plateforme ayant servi d’émetteur TV au milieu du port, un restaurant sur deux étages et un rooftop des plus courus, perché à 80 m au-dessus de l’eau. Menu 25-35 €.
- Pllek : Tt. Neveritaweg 59, 1033 WB Amsterdam. D’anciens containers reconvertis en resto. Cuisine simple et bio, servie à toute heure, mais aussi de la musique live et, l’été, des séances de cinéma en plein air. Plats 7-21 €.
- Moeders : Rozengracht 251, 1016 SX Amsterdam. Un resto chaleureux à la déco savamment dépareillée pour déguster une cuisine 100 % batave. Plats 15-20 €.
- De Hallen : Hannie Dankbaarpassage 47, 1053 RT Amsterdam. L’ancien entrepôt de tramway reconverti en halle moderne abrite restos et café ainsi qu’un marché où se restaurer à bon prix.
- Noorderlicht Cafe : NDSM-Plein 102, 1033 WB Amsterdam. Un café niché dans un ancien hangar aux airs de grande serre. Cool et convivial.
- Bar Botanique : Eerste Van Swindenstraat 581, 1093 LC Amsterdam. Le QG des hipsters de l’est d’Amsterdam, avec une végétation luxuriante et un beau bar en marbre.
- Kanarie Klub : Bellamyplein 51, 1053 AT Amsterdam. Un café-resto à la super déco dans le complexe De Hallen. Mention spéciale pour le pool bar.
- Sexyland : Ms. van Riemsdijkweg 39, 1033 RC Amsterdam. Dans un ancien entrepôt du chantier naval, une boîte qui accueille diverses soirées à thème.
- Melkweg : Lijnbaansgracht 234A, 1017 PH Amsterdam. Un club légendaire d'Amsterdam qui a traversé les décennies sans abandonner sa créativité.
- Le Panama : Oostelijke Handelskade 4, 1019 BM Amsterdam. Un club branché dans une ancienne centrale électrique.
Autres adresses citées dans l’article
- EYE Filmmuseum : IJpromenade 1, 1031 KT Amsterdam
- A’DAM Toren : Overhoeksplein, 5, 1031 KS Amsterdam
- De Prinsedam : Overhoeks 1, 1031 Amsterdam
- De Europa : Overhoeksparklaan, Amsterdam
- De Ceuvel : Korte Papaverweg 4, 1032 KB Amsterdam
- Nemo Science Museum : Oosterdok 2, 1011 VX Amsterdam
- De Westergasfabriek : Pazzanistraat 33, 1014 DB Amsterdam
- NDSM : Tt. Neveritaweg 61, 1033 WB Amsterdam
- Botel :NDSM-Pier 3, 1033 RG Amsterdam
- Kraanspoor : Kraanspoor 12-58
- Faralda : NDSM-plein 78, 1033 WB Amsterdam
- IJ-Hallen : Tt. Neveritaweg 15, 1033 WB Amsterdam
- Van Wonderen Stroopwafels : Kalverstraat 190, 1012 XH Amsterdam
-Confectionery Lanksroon, Singel 385, 1012 WL Amsterdam
- Original Stroopwafels : Albert Cuypstraat 182, 1073 Amsterdam
- Mayer Manor : Nes 118, 1012 KE Amsterdam
- The Secret Chapel (the Swigtershofje) : 88 t/m, Amstel 94V, 1017 Amsterdam
- Stedelijk museum : Museumplein 10, 1071 DJ Amsterdam
- Westerkerk : Prinsengracht 279, 1016 GW Amsterdam
Texte : Florent Oumehdi
Mise en ligne :