Balades dans les vallées du Mercantour
Le parc national du Mercantour, qui a célébré ses 40 ans l'an dernier, s'étend sur plusieurs vallées de l'arrière-pays azuréen dont celles de la Tinée, la Vésubie, la Gordolasque, et les hautes vallées du Var et du Cians.
Le cœur du parc, protégé, est le paradis des marcheurs, qui, en empruntant ses sentiers, traversent des paysages époustouflants. Et à ses portes, les villages perchés peuvent s’enorgueillir de leur patrimoine exceptionnel, notamment des chapelles ornées de fresques anciennes.
Enfin, on goûte à l’art de vivre de cette région marquée par l’héritage italien, visible aussi bien dans la gastronomie que dans l’architecture. Chaussures de rando obligatoires !
Attention, en raison du déconfinement progressif après le 11 mai, certaines activités citées dans l'article peuvent être à l'arrêt dans les prochaines semaines.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Le parc national du Mercantour, un quadra toujours vert !
- Le Mercantour, dans la vallée de la Gordolasque
- Saint-Martin-Vésubie, la petite « Suisse niçoise »
- Virée dans les hautes vallées du Cians et du Var
- Saint-Étienne-de-Tinée, village montagnard
- Saint-Dalmas-le-Selvage : rendez-vous au sommet
- Les lacs de Vens, grandeur nature
- La Tour-sur-Tinée, pittoresque village du Mercantour
- Utelle, randos du village au sanctuaire
- Clans et ses étonnantes chapelles
- Fiche pratique
Le parc national du Mercantour, un quadra toujours vert !
C’est le 18 août 1979 que le territoire du Mercantour, à la frontière entre la France et l’Italie, a été classé parc national.
Le cœur du parc, très réglementé, s’étend sur 679 km² et exclut toute présence humaine permanente. On y recense une riche biodiversité, notamment 40 espèces de plantes endémiques. Son « aire d’adhésion » occupe 1 083 km² et regroupe 23 communes engagées dans une politique de développement durable visant à harmoniser l’impact des activités humaines et la protection de la nature.
En 40 ans, le parc a permis la réintroduction d’espèces dans les Alpes du Sud, comme le gypaète barbu, et l’augmentation des populations d’animaux. Les bouquetins sont passés de 70 à 1 600 individus, les chamois de quelques centaines à environ 10 000 et les couples d’aigles royaux ont doublé depuis 1979. Le loup, lui, est revenu naturellement d’Italie en 1992, provoquant les tensions que l’on connaît avec les éleveurs…
Le Mercantour, dans la vallée de la Gordolasque
Pour une belle entrée en matière, rendez-vous à Belvédère, joli village perché aux façades ocre, qui porte bien son nom : de là-haut, on a une vue plongeante sur les vallées de la Vésubie et de la Gordolasque.
Au nord-est, on rejoint le pont du Countet (1680 m d’altitude), d’où part le sentier menant au « mur des Italiens ». On suit d’abord la rivière, dont l’eau translucide s’écoule en glougloutant sur les pierres, bordées d’un tapis d’herbe rase orné d’une multitude de fleurs au début de l’été (asters, œillets de poètes, azalées sauvages…). Au bord du chemin, la bergerie adossée à un gros rocher est celle où fut tourné Belle et Sébastien.
Le paysage, minéral, mêle gneiss et granit, l’une des grandes richesses du Mercantour étant sa géologie. On traverse de petits ponts de bois, croise des cascades et grimpe encore, jusqu’au mur des Italiens, une ancienne fortification en pierres sèches construite à cet endroit stratégique, qui était jadis un point de passage sur la route du sel.
Dans cette zone, il est courant de croiser des chamois, qui, pas froussards, se laissent approcher de manière étonnante.
En résumé : une très belle balade, accessible au plus grand nombre. Les marcheurs aguerris, eux, peuvent rejoindre à pied la vallée des Merveilles depuis la vallée de la Gordolasque et aller admirer les gravures du site du mont Bégo.
Saint-Martin-Vésubie, la petite « Suisse niçoise »
À 975 m d’altitude, ce joli village de l’arrière-pays niçois (aussi appelé haut-pays) est l’une des deux communes françaises (avec Briançon) à posséder un « béal », un petit canal d’irrigation creusé au milieu de la rue principale et alimenté par le torrent de Fenestre. C’est par là que les muletiers transportaient le sel entre Nice et le Piémont.
Le bourg de Saint-Martin-Vésubie possède de nombreux édifices historiques : la maison médiévale dite « du coiffeur », le « palais » Gubernatis (fin 16e), l’église baroque Notre-Dame-de-l'Assomption (fin 17e), la chapelle de la Sainte-Croix ou des Pénitents blancs (17e), la chapelle de la Vierge de la Miséricorde ou des Pénitents noirs (fin 18e), les pénitents étant des confréries d’entraide présentes dans toute la région.
Près de la mairie (1863), on retrouve l’atmosphère de la « Suisse niçoise », le surnom qui fut donné à Saint-Martin après le rattachement du comté de Nice à la France (1860). Le village était alors le lieu de villégiature de la bonne société niçoise, italienne et anglaise, charmée par le caractère mi-alpin mi-méditerranéen du village.
Si la météo fait grise mine, direction le Vesubia Mountain Park, un parc indoor proposant une mine d’activités (accessibles aux personnes handicapées) : escalade, grimpe ludique, spéléo, canyoning, espace aquatique, dans un bâtiment à l’architecture contemporaine. Un bon moyen de s’initier aux sports de plein air, avant de les pratiquer en pleine nature.
- Visite guidée du village : jeudi à 16h (4 €, gratuit pour les – de 12 ans). Inscription à l’office du tourisme : 04 93 03 21 28.
- Vesubia Mountain Park : pass 3 activités : 40 €/adulte, 25 €/- de 12 ans, pass 4 activités : 50 €/adulte, 40 €/- de 18 ans, 30 €/- de 12 ans.
Virée dans les hautes vallées du Cians et du Var
À une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Martin-Vésubie, on rejoint le village de Beuil, accroché à flanc de montagne sous la haute protection du mont Mounier (2817 m).
Du château médiéval édifié par la famille Grimaldi, il ne reste plus rien. Ses pierres ont notamment servi à bâtir la chapelle des Pénitents blancs (18e s.). L’église Saint-Jean-Baptiste, sur la jolie place, date, elle, du 17e s. En 1910, Beuil fut l’une des premières stations de ski. Aujourd’hui, les remontées mécaniques sont à l’arrêt, mais on y pratique encore le ski nordique l’hiver.
Dans les environs, on peut aller se promener du côté du plateau de Saint-Jean. En grimpant au sommet des pâturages à vaches, la vue est superbe.
Au sud, on rejoint les gorges du Cians, surnommées le « petit Colorado niçois » en raison de la couleur lie-de-vin de sa roche, la pélite. On longe la petite clue et la grande clue en empruntant une ancienne route, aujourd’hui désaffectée.
Plus à l’ouest, on retrouve la pélite dans les gorges de Daluis, également spectaculaires (et classées parc naturel), avec, là encore, des clues, comme celle d’Amen, qui se jette dans les eaux du Var.
Saint-Étienne-de-Tinée, village montagnard
Après la vallée de la Vésubie, voici celle de la Tinée. Relié à la station d’Auron par une télécabine, Saint-Etienne-de-Tinée a tout du village montagnard. Ravagé par un incendie en 1929, il fut reconstruit grâce à une souscription auprès des communes de France, auxquelles une rue est désormais dédiée.
Installé dans trois endroits distincts, le Musée des traditions stéphanoises retrace la vie qu’on y menait autrefois. Au musée du lait, on apprend tout sur la vacherie, le pâturage, les foires et la laiterie, photos et ustensiles d’époque à l’appui. Au musée du four, on découvre le travail du fournier qui cuisait le pain et entretenait le feu. Et l’on termine par le musée de l’école, avec pupitres et livres d’écoliers, encriers et plumiers, sans oublier les cartables en bois où les élèves glissaient une bûche pour se chauffer.
Autre activité à faire avec des enfants pendant l’été : le plan d’eau de Sainte-Etienne-de-Tinée (accès gratuit). On peut y louer des kayaks, laisser les bambins s’amuser dans l’espace jeux (5 €) ou encore boire un verre à la buvette. Sympa !
Visites de l’office du tourisme de Saint-Etienne-de-Tinée pendant l’été : le Musée des traditions stéphanoises (mercredi à 16h) et les chapelles du village (mercredi et vendredi matin).
Saint-Dalmas-le-Selvage : rendez-vous au sommet
Bienvenue dans le village le plus haut et le plus septentrional des Alpes-Maritimes ! Juché à 1500 m d’altitude, Saint-Dalmas-le-Selvage était jadis une station de ski. Aujourd’hui, en hiver, on n’y pratique plus que le ski nordique, et l’été, on y croise des randonneurs, mais aussi des grimpeurs, le rocher de Junic comptant près de 300 voies bien équipées.
Les maisons de schiste sombre, massives, sont coiffées de toits en bardeaux de mélèze, très solides et imputrescibles. On remarque plusieurs cadrans solaires peints sur les façades.
Pour visiter l’église Saint-Selmas, de style néobaroque (15e s.) et la chapelle Sainte-Marguerite (14e s.), où se trouve une fresque de l’école Balesone, il faut en demander les clés à l’office du tourisme.
Après Saint-Dalmas, ne pas hésiter à grimper jusqu’au col de la Bonette par la route du même nom, qui est la plus haute d’Europe, en voiture ou en moto pour le commun des mortels, et à vélo pour les plus sportifs (ou les plus fous).
Arrivé à la cime, qui culmine à 2862 m, on a une vue plongeante sur les montagnes alentour. Une table d’orientation indique les noms des reliefs visibles tout autour.
Les lacs de Vens, grandeur nature
C’est tôt le matin qu’il faut se mettre en route pour faire la magnifique rando des lacs de Vens.
Au départ du Pra, deux options : passer par le plateau de Tortisse (version courte) ou grimper jusqu’au col de Fer. A mesure que l’on monte, on traverse une forêt de mélèzes et des paysages bucoliques de prairies, admirant au passage une large collection de fleurs, quand c’est la saison.
Puis on côtoie un moment la rivière, avant d’arriver sur l’immense plateau de Tortisse, dominé par ses aiguilles impressionnantes dressées vers le ciel, qui semblent être le résultat d’un combat de géants. Deux maisons forestières (abandonnées) y sont posées.
Plus haut, on atteint le col de Fer (2598 m) où des névés résistent à la chaleur estivale tant qu’ils le peuvent. Après quoi, on commence à redescendre.
C’est alors que, au détour du chemin, apparaissent les lacs de Vens, en enfilade. Une surprise majestueuse, suivie d’une autre lorsque se profile l’arche de Tortisse qui se découpe sur le ciel.
Avant d’atteindre le refuge de Vens (possibilité d’y boire un café ou de reprendre des forces avec une tarte aux myrtilles), vous apercevrez peut-être des marmottes joueuses. La descente se fait soit par le vallon, soit par le chemin de l’aller. Au total, comptez un peu plus de 7 heures de marche.
La Tour-sur-Tinée, pittoresque village du Mercantour
Ce pittoresque village aux ruelles pavées, perché à 640 m d’altitude sur une crête du massif du Tournairet est vraiment charmant.
La place principale est bien paisible, avec son puits, ses arcades, ses façades décorées de trompe-l’œil, les arbres qui l’ombragent, sans oublier la mairie et l’église gothique Saint-Martin (début 15e s.)
En bas du village, la chapelle Sainte-Croix des pénitents blancs (15e- 17e s.) possède de remarquables fresques (1491) représentant notamment les vices et les vertus. Parmi ses autres édifices, on mentionnera la maison Olivari, dite des Templiers (privée) et l’ancien moulin à huile du 18e s.
Le bourg cultive aussi son esprit écolo. Les Senteurs du Claut fabriquent des huiles essentielles bio, et au printemps a lieu la Journée de la Graine, un marché paysan et militant où l’on s’échange des semences et des plants, dans la bonne humeur et en musique. L’événement est organisé par les Empêcheurs de tourner en rond, également responsables du festival d’arts de la rue (Au bout d’la rue), l’été. Certains pourraient en prendre de la graine !
Pour visiter les différents sites de La Tour-sur-Tinée, contactez la mairie, qui vous prêtera les clefs en échange d’une carte d’identité : 04 93 02 05 27.
Utelle, randos du village au sanctuaire
Au sud-est de La Tour-sur-Tinée, on revient dans la vallée de la Vésubie pour découvrir un autre village perché : Utelle, qui fut jadis un bourg important, prospérant grâce au commerce du sel. Un passé dont les traces sont encore visibles.
Passé le porche (un vestige de l’enceinte médiévale), on débouche sur une large place occupée par une terrasse de café, une fontaine à têtes de lions du 19e s., des façades peintes et l’église Saint-Véran, mêlant les styles roman et baroque. Puis, on musarde dans les ruelles médiévales, admirant au passage les étonnantes petites statues qui surmontent les portes de maisons anciennes.
Utelle est aussi apprécié des marcheurs : la commune est traversée par le GR5 et est le point de départ d’une dizaine de randos.
Il est possible de rejoindre la Madone d’Utelle à pied (6,8 km) en une heure environ. Parvenu sur le vaste plateau perché à 1180 m d’altitude, on découvre le sanctuaire Notre-Dame-des-Miracles, massif, qui attire les pèlerins depuis le 9e s.
Et on profite d’une vue panoramique exceptionnelle sur la vallée du Var et, par temps dégagé, on aperçoit le cap d’Antibes. Une table d’orientation permet de se repérer.
Clans et ses étonnantes chapelles
Idéalement situé à mi-chemin entre Nice et les stations de ski du Mercantour, ce village de moyenne montagne (700 m d’alt.) possède moult trésors patrimoniaux, dont une collégiale (11e s.-17e s.), où l’on peut voir des fresques du 12e s. et l’un des trois orgues français du département (les autres étant de facture italienne).
Daté en 1792, il est signé des frères Grinda, qui délaissèrent un temps la fabrication d’orgues pour celle... d’échafauds, une activité en vogue pendant la Révolution !
Clans possède de nombreuses chapelles, qui ont chacune leur particularité, comme la chapelle Saint-Antoine (14e s.), dont les fresques sont exceptionnelles. La plus étonnante reste la chapelle Saint-Jean-Baptiste, restaurée en 1993 par le Niçois Patrick Moya. Les fresques aux couleurs pétantes représentent les scènes de la vie de saint Jean d’une manière très « personnelle », flirtant avec l’imagerie sado-maso du côté de l’Enfer et de la cavalcade des vices.
On trouve un triptyque de Moya plus haut, à l’intérieur de la chapelle Sainte-Anne. Elle est fermée au public, mais si vous tenez à y entrer, rien ne vous empêche de contacter l’association des amis de Sainte-Anne. A moins que vous n’assistiez au pèlerinage estival. Sinon, contentez-vous de sonner la cloche, avant de redescendre vers Clans par la route caillouteuse qui serpente dans la forêt.
Office du tourisme de Clans. Pour visiter les chapelles, demandez les clés à l’office du tourisme (06 46 44 75 05), qui vous fournira aussi des documents plastifiés avec les explications (contre carte d’identité). Egalement des visites guidées gratuites de la collégiale.
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le Routard Côte d’Azur en librairie.
Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Côte d’Azur
Office du tourisme de la Côte d’Azur
Comment y aller, se déplacer ?
- Nice est reliée à la plupart des aéroports français en avion. En train, comptez env. 5h30 en TGV depuis Paris et 3h30 depuis Lyon.
Sur place, plusieurs options :
- La voiture pour plus de mobilité.
- Le réseau des Lignes d’Azur relie Nice aux villages du haut-pays : Auron, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Dalmas, Isola, Saint-Martin-Vésubie... Tout cela pour un prix vraiment mini : 1,50 € le trajet, carte de 10 trajets : 10 €, voyages illimités pendant 7 jours pour 15 €.
Conseils pour randonner
Suivez le guide ! Les accompagnateurs de montagne vous guident et, surtout, ils vous transmettent leur savoir et leur passion. Ils peuvent vous raconter l’histoire et les légendes du coin, décrypter les paysages, énumérant les noms des arbres, des fleurs, des pierres, ou encore celui des aiguilles rocheuses qui se dressent à l’horizon.
Le parc national du Mercantour n’a pas d’équipe de guides intégrée, mais travaille avec des accompagnateurs de montagne, souvent regroupés au sein d’un bureau des guides. N’hésitez pas à les contacter pour organiser vos randos !
Guides Tinée Mercantour : le bureau des guides de la vallée de la Tinée regroupe des professionnels de la montagne, diplômés d’Etat, amoureux de la nature et connaissant leur territoire comme leur poche.
Rando Côte d'Azur : ce bureau des guides regroupe des accompagnateurs en montagne qui proposent des randonnées dans les Alpes du Sud, et notamment dans le Mercantour.
Cartes
Des randoguides sont disponibles dans les offices du tourisme, mais pensez à acheter des cartes IGN, beaucoup plus précises.
Quelques règles à suivre
Le parc national est un espace protégé et réglementé. On n’a notamment pas le droit de bivouaquer, de venir avec son chien, de ramasser des pierres ou de cueillir des plantes (d’autant plus que certaines sont dangereuses, voire mortelles, comme l’aconit tue-loup). Toute la réglementation est sur le site du parc.
Enfin, quand on randonne en haute montagne, on s’équipe comme il se doit, avec de bonnes chaussures (rando ou trail), un couvre-chef, un sac à dos contenant le nécessaire : polaire, coupe-vent imperméable, de quoi grignoter, suffisamment à boire, et bâton de marche en option.
Où dormir, où manger ?
Attention, en raison du déconfinement progressif, certaines adresses peuvent être fermées dans les prochaines semaines.
- La Cabane du Val sur la commune de Tournefort. Une cabane aussi jolie que confortable en pleine nature, dont la terrasse offre une vue magnifique sur la montagne : que rêver de mieux pour faire un break ? 110 à 120 € la nuit + petit déj bio (10 €). A la demande, Dréane donne des cours de yoga (15 €), fait des massages (60 €) et prépare un délicieux repas le soir (25 €). Déconnexion assurée.
- Maison de la Tour à La Tour-sur-Tinée. Le seul hôtel du village est plein de charme. Le soir venu, il est fort agréable de manger en terrasse sur la jolie place, à l’abri du tilleul. Cuisine créative concoctée par le propriétaire, Stéphane, tandis que son épouse Stéphanie assure le service. Une halte vraiment paisible. Egalement des suites, dans une rue proche. Nuit à partir de 85 € + petit déj. (12 €). Menu : 37 €.
- La Treille à Saint-Martin-Vésubie. De la terrasse, et sous la treille, on contemple la montagne en dégustant des plats joliment cuisinés (poissons, viandes grillées, pizzas au feu de bois, desserts gourmands). Menus (entrée-plat-dessert) à partir de 29 €. Plats : 15-25 €. Pizzas (11-15 €).
- La Bonne Auberge à Saint-Martin-Vésubie. Dans cet hôtel-restaurant en pierre de style rustique, on déguste une cuisine familiale et goûteuse, concoctée avec des produits locaux, en salle ou en terrasse. Menus à partir de 27 €.
- MoonLight Chalet à Saint-Martin-Vésubie. Un écolodge au cœur du village. Les 3 chalets sont installés dans un joli jardin où coule la rivière. Egalement un duplex dans la maison. Ni Wifi ni télé pour une déconnexion complète, et toilettes sèches. A partir de 110 € la nuit, petit déj inclus.
- Gîte de Bousieyas au hameau de Bousiéyas. Parfait pour une pause déjeuner en terrasse avec vue sur la montagne. Signataire de la charte Esprit parc national, le resto sert le plus possible des produits locaux. Assiette montagnarde (13 €), cheeseburger Bousiéran (14 €, à base de pesto, tome de brebis, tomates marinées). Dortoir pour les randonneurs. Un endroit sympa.
Produits locaux
Bergerie de la Belloire (Saint-Etienne-de-Tinée). On peut y acheter du fromage de brebis, de la tome (22 €/kg), du saucisson de brebis, des yaourts (1 €), du saucisson de brebis (5,50 €), de la brousse. Directement à la fromagerie (ouverte tlj, sauf du 20 août au 20 novembre) ou sur le petit marché du village, le vendredi.
Texte : Olivia Le Sidaner