Les P'tites Poucettes : deux filles en auto-stop, d’Athènes à Helsinki
Quelques conseils pratiques aux auto-stoppeurs...
Sourire
Une apparence avenante et un air sympathique incitent d'emblée les conducteurs à s’arrêter. La plupart des automobilistes voyagent seuls et aspirent à un peu de compagnie et/ou de distraction.
Faire du stop n’est pas seulement un moyen de voyager économique, c’est surtout une philosophie de la rencontre et de l'échange. Le conducteur vous propose une place dans son véhicule, offrez-lui de partager un bon moment. Pour que l’ennui d’un trajet en solo se change en un moment inoubliable.
Communiquer
Bien que le problème de la barrière de la langue se pose souvent, il y a bien d'autres moyens de se faire comprendre : chanter, danser, mimer, dessiner... N'oubliez pas que le rire est universel.
Et puis munissez-vous d'un guide de conversation. Les phrases proposées n'y sont pas les plus passionnantes (Aimez-vous nager ?), mais ça peut servir à amorcer le dialogue et à prouver votre bonne volonté.
Choisir le bon spot
Le cauchemar de l’auto-stoppeur est la sortie des villes. Inutile de vous poster à un rond-point du centre-ville de la capitale si vous avez pour ambition de gagner les confins du pays.
Pensez à emporter l’accessoire indispensable délaissé au profit de ses descendants hautement technologiques… la carte routière ! Grâce à elle, vous saurez dans quelle direction se situe votre prochaine étape. Croisez ensuite ces informations avec un plan de la ville pour vous en approcher grâce au réseau urbain (bus et métros) et multipliez vos chances de trouver chauffeur à votre pouce.
NB : le stop est interdit sur la plupart des autoroutes européennes, même aux péages et sur les aires… Préférez donc les petites routes, qui permettent de découvrir les pays autrement et limitent le risque de passer la nuit dans une station-essence (qui dit petite route dit civilisation, enfin, la plupart du temps…).
Texte : Sandra Reinflet et Aurélie Streiff
Mise en ligne :