L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier. Photo : © Thibault Branquart

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

Semaine du 3 mars

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier
© L'Odyssée sauvage

Chers amis routards !

De retour en Sibérie !

Le voyage se poursuit par la rivière Salengé que je suis depuis la Mongolie. Elle est envahie par le pack, ce qui oblige à slalomer pour éviter les zones ouvertes ou fragiles que l’on n’a pas toujours le temps de repérer.

Je suis passé une fois au travers de la glace, et ce sont les chiens qui m’ont sorti du trou en s’accrochant avec leurs griffes à la surface, heureusement granuleuse à cet endroit, alors que le cul du traineau était dans l’eau.

Alain et Fabien, qui ouvraient la piste, n’ont pas eu cette chance : ils sont bel et bien tombés laissant leur motoneige sous 2 mètres d’eau. Heureusement des habitants sont venus les sortir de là en usant de treuils et surtout de beaucoup d’ingéniosité !

Aujourd’hui, nous avons retrouvé la terre ferme. C'est à partir de ce petit village de Selemdouma que j’attaque avec les chiens la montagne, celle qui me sépare du lac Baïkal que je devrai atteindre dans quelques jours si tout va bien !

C’est là que je retrouverai Côme, mon fils de 10 ans, aventurier en herbe, avec qui j’ai entraîné les chiens dans le Vercors et qui va effectuer la dernière semaine d’expédition avec moi.

Les chiens se portent merveilleusement bien, malgré quelques petites coupures et écorchures aux pattes que je soigne. Ils ont une « pêche » incroyable et nombreux sont les moments où j’aimerais qu’ils calment le rythme. Je ne compte plus les chutes et le traîneau me ressemble : plein de bleus, et rafistolé de partout !

À bientôt,

Nicolas

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