Gorgée de monuments historiques et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Cracovie...
L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier
Dernière étape : l’arrivée du voyageur du froid !
© L'Odyssée sauvage
C'est par une piste de rêve (pour une fois !), tracée par des chasseurs à travers la chaîne de montagnes qui me séparait du lac Baïkal que mes 10 chiens et moi
sommes arrivés samedi 15 mars sur les rives de cette mer d'eau douce.
C'est là que j'ai retrouvé avec émotion mon fils Côme, 10 ans, avec qui nous avons effectué les 400 derniers kilomètres de ce grand voyage.
Le lac Baïkal était bien évidemment gelé sur une épaisseur variant entre 50 cm et 1 mètre, mais avec de nombreuses failles laissant parfois des zones d'eau libre.
Ces zones peuvent atteindre 4 à 5 mètres sur plusieurs dizaines de
kilomètres de longueur qui regèlent et sont donc extrêmement dangereuses. Car en fonction de la température, l'épaisseur de la glace peut être trop faible.
Chaque année, de nombreux véhicules qui empruntent le lac passent au travers !
A ce risque s'ajoute le problème du pack (de la glace qui s’est accumulée dans
certaines zones à l'automne) qu'il faut éviter. Enfin, pour les chiens, la difficulté était de courir sur de la glace vive, extrêmement glissante. Ce qu'ils ont fait avec un courage extraordinaire....
Le premier jour, le long de la côte ouest, lors d’une tempête très violente, j’ai pensé faire demi-tour, mais les chiens se sont battus pour effectuer cette étape de 80 km. Puis, le lendemain, nous avons attaqué la traversée proprement dite du lac, qui a pu se faire par grand beau temps, heureusement !
Nous avons pu alors profiter de la féérie du Baïkal aux glaces transparentes sur
lequel nous avions parfois l'impression de flotter comme sur de l'eau.
Ensuite, ce fut une longue remontée le long de la magnifique côte est jusqu'à l'ile
d'Olkhon, le joyau du lac que nous avons atteint samedi 15 mars dans l'après-midi pour une arrivée magnifique mais mouvementée (les derniers mètres dans le pack).
Nous avons été chaleureusement accueillis par des amis, des journalistes, un
groupe de notre partenaire Tryba, ma femme Diane et les membres de mon
équipe.
Avec Côme, en larmes, j’ai pris mes chiens dans mes bras pour les remercier, ce sont eux les véritables héros de cette Odyssée !
Nicolas
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