Un tour du monde avec James Bond

James Bond, ce routard…

Texas hold'em poker © Jürgen Schanz - stock.adobe.com

James Bond est né en 1953 dans le roman Casino Royale, sous la plume de Ian Fleming, un écrivain qui fut lui-même agent des services secrets de sa Majesté. Il écrira 12 romans et deux recueils de nouvelles jusqu’à sa mort en 1964, soit deux ans après l’incarnation de son personnage à l’écran sous les traits de Sean Connery – plusieurs auteurs se sont succédé depuis 1968 pour écrire de nouvelles histoires de 007.

Comment voyage-t-il ?

Toujours élégant, selon les critères de la jet set, James Bond bourlingue sous toutes les latitudes, mais pas vraiment pour le plaisir. S’il se trouve ici ou là, c’est pour une mission précise. Cela dit, lorsque celle-ci a été accomplie, il n’est pas rare de le voir prendre du bon temps avec une James Bond Girl, si possible loin de sa hiérarchie.

Ses relations avec les autochtones se résument la plupart du temps à des rapports utilitaires. Pourquoi se lier avec eux puisque, souvent, ils se font descendre ? James Bond n’est pas vraiment un adepte du tourisme solidaire. Ce sont les hôtels chics qui ont sa préférence, de même que les bars où il peut se faire servir une vodka martini, « mélangé au shaker et pas à la cuillère ».

Aston Martin BD5 © zhykova - stock.adobe.com

Les films ne montrent guère de quelle manière Bond voyage. Sauf si son mode de transport devient un élément générant du suspense : trains, avions et autres aéroplanes, bateaux de différents formats, sous-marins, motos, bobsleigh, skis…  Seules ses automobiles se font remarquer, la plus célèbre étant une Aston Martin DB5, agrémentée de gadgets dont il fait grand usage dans chaque film.

Un adepte de l’exotisme, mais British avant tout !

Jusque dans les années 1980, les destinations de James Bond mises en valeur sont quasi exclusivement des lieux qui font rêver les spectateurs pour leur exotisme. Il s’agit de sites touristiques majeurs alors difficiles à atteindre pour le commun des mortels : bords de mer idylliques, pentes neigeuses ou monuments fantastiques (Jamaïque, Istanbul, montagnes suisses, Thaïlande, Taj Mahal, Tour Eiffel…).

Après la période Roger Moore, cet aspect des films est moins appuyé. Le ton de ceux-ci devient plus anxiogène. Pour fascinant qu’ils continuent d’être, les décors sont souvent inquiétants : déserts, ruines, landes…

Immeuble du MI6 à Londres © HappyAlex - stock.adobe.com

L’Angleterre – surtout Londres – reste le centre du monde de James Bond. Une très grande partie des scènes des films y ont d’ailleurs été tournées, notamment dans les studios de Pinewood, à découvrir lors de James Bond Tours.

Lire également notre article Londres, sur les traces de James Bond.