Un tour du monde avec James Bond

Sean Connery
James Bond, touriste de luxe

Quand on prononce le nom de James Bond, celui de Sean Connery vient rapidement à l’esprit. La référence.
Le 007 des années 1960 s’envole  vers des destinations de rêve que les réalisateurs ont pris soin de mettre en valeur, quand bien même ces destinations ont pu s’avérer être dangereuses.
Mais James bond version Sean Connery ne fréquente que des lieux chics et prestigieux. Question de standing…

Dr. No (Terence Young, 1962)

La Jamaïque est le théâtre principal de ce film tourné au moment où le pays préparait son indépendance. Le romancier Ian Fleming y possédait une villa, à St. Mary, où il écrivait les aventures de 007. Nommée GoldenEye, elle est aujourd’hui un hôtel.

© The Fleming Villa

James Bond loge quant à lui à Ocho Rios, dans un bungalow de l'hôtel Sans Souci, qui existe toujours. C’est non loin de là qu’Ursula Andress a été filmée sortant de l’eau, telle une Vénus vêtue d’un bikini blanc, face à Sean Connery. Si vous voulez réaliser un remake de cette scène, rendez-vous à Laughing Waters Beach.

Bons baisers de Russie (From Russia with Love – Terence Young, 1963)

Contrairement à ce que le titre de ce film laisse entendre, il ne se déroule pas en Russie. Il faudra attendre la fin de la Guerre froide pour que 007 aille cinématographiquement en ex-URSS.

Citerne basilique d'Istanbul © phil92400

En revanche, si l’on y passe par Venise, l’essentiel du film se déroule à Istanbul. On y voit défiler tous les hauts lieux de cette grande ville turque : le Bosphore, la Mosquée Bleue, le Grand Bazar, le palais de Topkapi, la basilique Sainte-Sophie ou encore la spectaculaire Citerne basilique datant de Byzance par laquelle James Bond accède au consulat soviétique à bord d’une barque.

Par ailleurs, l’espion se livre à un combat à mort dans une voiture du train de luxe Orient Express. Question de standing on vous dit !

Goldfinger (Guy Hamilton, 1964)

James se rend à l’occasion de ce film en Suisse et fait un bond au golf de Stoke Poges en Angleterre.

Nombre de temps forts se déroulent aux États-Unis puisque la cible des méchants est la réserve d’or de Fort Knox (Kentucky). Cela dit, le décor marquant de Goldfinger reste le Fontainebleau, un hôtel de Miami Beach, haut bâtiment en arc de cercle qui fait face à une piscine et l’océan. C’est là qu’est assassinée la James Bond Girl Jill par asphyxie après avoir été recouverte de peinture d’or…

© Fontainebleau Miami Beach

Opération Tonnerre (Thunderball – Terence Young, 1965)

Le film commence en France au château d'Anet en Eure-et-Loir, demeure Renaissance de Diane de Poitiers.
 
Mais, foin de tourisme culturel, James Bond s’envole pour les Bahamas où il va notamment explorer les fonds sous-marins à la recherche de bombes atomiques volées par le SPECTRE.

On ne vit que deux fois (You Only Live Twice – Lewis Gilbert, 1967)

James Bond se rend pour la première fois en Extrême-Orient à l’occasion de ce film tourné en grande partie au Japon.

Château d'Himeji © jan-clod

À Tokyo, dans le port de Kobe, le village de Bonotsu (Kinpō), sur le mont Shinmoe et surtout au château de Himeji, sublime édifice médiéval en bois. Là s’entraînent les redoutables ninjas des services secrets nippons, lesquels vont mener un assaut contre une base du SPECTRE.

Les Diamants sont éternels (Diamonds Are Forever – Guy Hamilton, 1971)

Sean Connery a passé son tour à George Lazenby pour Au service secret de Sa Majesté. Il redevient James Bond ici, avant de reprendre ce rôle dans Jamais plus jamais (1983), une dernière escapade qui l’emmènera sur la Côte d’Azur et une fois de plus aux Bahamas.

Plusieurs sites anglais, français, néerlandais et allemands apparaissent dans Les Diamants sont éternels, mais c’est dans le Nevada et en Californie que 007 entre pleinement en action. Las Vegas, ses artères et ses hôtels, brillent de mille feux au cœur de ce film.