Les jardins sont bel et bien à l’image de la richesse et la diversité de la planète : jardin à la française ou à l’anglaise, jardin ornemental ou paysager, botanique ou médicinal, jardin d’essences, jardin zen…
Devenus de véritables monuments, certains jardins témoignent aussi de l’histoire, de la culture ou des traditions locales. D’autres réservent des surprises, des édifices exotiques qui sont une invitation à voyager dans d’autres contrées. Cultivant l’imaginaire et la symbolique, certains reflètent une vision idéalisée du monde, une figuration du paradis.
D’un grand raffinement, ces jardins magnifient la forteresse dont ils portent le nom, l’Alhambra, cité palatiale héritée de la présence musulmane en Espagne. Au cœur de paysages arides et montagneux, les jardins de l’Alhambra sont d’une étonnante luxuriance.
Exhalant une atmosphère poétique, les allées du jardin du Généralife sont bordées de cyprès et de haies taillées au cordeau. Le palais du Généralife, résidence d’été des rois de Grenade, se mire dans les eaux paisibles des bassins.
Ici, tout n’est donc qu’élégance et quiétude, harmonie de l’eau et de la terre. Domestiquée par les Nasrides, l’eau issue des contreforts de la montagne est en effet omniprésente : rigoles, canaux, bassins, fontaines, jets d’eau… Elle donne aux jardins un certain mouvement et une grande sérénité.
D’inspiration hispano-arabe, les jardins de l’Alhambra sont une recherche d’un Éden dans lequel tous les sens sont stimulés : la vue (perspectives, beauté des floraisons), l’ouïe (ruissellement de l’eau), l’odorat (fragrances des fleurs), le toucher (texture des végétaux), et même le goût (saveur des fruits des vergers, notamment des orangers).
Attention ! Réservation fortement conseillée pour visiter le site, d'autant que le site est soumis à quota journalier de visiteurs.
Adjacent au palais Pitti, le jardin de Boboli est l’un des plus beaux exemples de jardins à l’italienne. Construit en amphithéâtre sur une colline, il évoque le faste de la cour du grand-duché de Toscane.
On retrouve ici toutes les composantes du jardin à l’italienne : jardins étagés en terrasses, motifs géométriques et lignes symétriques, statues de marbre d’inspiration antique et larges perspectives, symboles de l’ouverture d’esprit humaniste. On évolue, émerveillé, dans des allées rectilignes bordées de cyprès, on se perd dans les contre-allées cachées par les bosquets. À chaque halte, ces jardins en terrasses révèlent un panorama sur Florence.
Pièce maîtresse de la collection de fontaines, la fontaine de Bacchus est l’une des plus originales : elle représente le bouffon favori de Cosme Ier sous les traits du dieu romain de la vigne.
Chef-d’œuvre de l’architecture maniériste, la grotte artificielle de Buontalenti abrite des fresques et des statues de marbre représentant Apollon, Pâris, Hélène et Vénus. Agréable vision de fraîcheur, le bassin de l’Isolotto est une sorte de jardin aquatique. En son centre, la fontaine de l’Océan porte les statues d’étranges créatures mythologiques. Ne pas manquer non plus le Kaffehaus, pavillon de style rococo.
Au sommet de la colline, le jardin de roses mène à une terrasse : elle embrasse une vue incroyable sur une campagne préservée aux portes de la ville, aux vertes collines coiffées de cyprès.
Villas du lac de Côme et du lac Majeur - Italie, Suisse
Au nord de l’Italie et adossés aux Alpes, le lac Majeur et le lac de Côme jouissent d’un climat d’une grande douceur. Lieu de villégiature prisé dès l’Antiquité, cette région est devenue à la mode dès le 16e siècle auprès de l’aristocratie européenne, à la recherche de cadres et de paysages exceptionnels.
La « jet set » d’alors s’y fit construire de splendides villas, agrémentées de jardins qui sont autant de petits chefs-d’œuvre botaniques au bord de l’eau. Camélias, rhododendrons, roses, voire essences rares ou exotiques… D’une diversité et d’une richesse incomparables, ces jardins enchantent les sens dès le printemps.
Sur le lac Majeur, on vous recommande les jardins baroques d’Isola Bella, ceux, aménagés à l’anglaise, d’Isola Madre et la Villa Taranto pour ses essences rares. Du côté suisse, l’île de Brissago, grâce à un microclimat, abrite un jardin exotique aussi inattendu que luxuriant.
Les jardins du lac de Côme (Villa Carlotta, del Balbaniello, Melzi) prolongent le faste des palais, à la mode italienne – classique et géométrique – ou anglaise – romantique et proche de la nature. La villa Carlotta, surplombant le lac, est réputée pour son jardin botanique dont l’apogée de la floraison a lieu début mai.
Ces jardins à l’italienne font la renommée de la villa d’Este, située à Tivoli, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Rome. Celui qui fut l’un des premiers « jardins des merveilles » servit de modèle du genre dans toute l’Europe.
On est frappé par l’alchimie entre la richesse de la flore (cyprès de 400 ans, rosiers centenaires…) et le talent des jardiniers : ils ont dompté les éléments naturels, ouvert des perspectives et joué avec la géométrie, fait des jeux d’optique, ajouté fantaisies aquatiques, ornements Renaissance et baroques.
Mais ces jardins doivent leur renommée à leurs jets d’eau, bassins et cascades, et aux fontaines qui, à elles seules, valent le déplacement. Elles sont au cœur d’un incroyable système hydraulique avec aqueduc et tunnels, qui fonctionnent sans recours à la force motrice, par le seul principe des vases communicants.
Ne pas manquer les Cent Fontaines, une lignée de jets d’eau sortant de masques de grotesques. Cette allée traverse le jardin jusqu’à la fontaine de l’Ovale, un rideau de cascades qui se déverse dans un bassin ovale encadré par un péristyle. C’est la source de toutes les scènes hydrauliques du jardin.
Attention, les fontaines cessent de fonctionner en hiver et à certaines autres périodes de l’année. Bien se renseigner.
Devant le château de Sans-Souci, résidence d’été de Frédéric II et joyau du rococo allemand, des parterres en terrasses dévalent jusqu’à un jardin à la française. C’est la partie la plus ancienne du jardin, le point de départ d’une balade dans un parc de près de 300 ha, aux décors dépouillés, topiaires et allées tirées au cordeau.
Le parc est composé de plusieurs jardins de styles différents : outre le jardin d’agrément à la française, on découvre un jardin sicilien ponctué de statues, balustrades, tonnelles et parterres, un jardin nordique...
Le parc de Sans-Souci doit sa richesse à l’art topiaire, à ses fontaines et cours d’eau, mais aussi aux espèces exotiques qui y poussent, notamment dans les serres du jardin botanique : orchidées, palmiers et cactus ancestraux… Ses créateurs ont également garni le parc de sculptures. Une importante statuaire inspirée des dieux du panthéon romain.
Autre particularité du parc de Sans-Souci, quelques « folies » ou délires architecturaux viennent contrebalancer la sobriété de la nature. Les rois de Prusse ont agrémenté le parc d’édifices : galerie de peintures, grotte de Neptune, moulin à la hollandaise, pavillon chinois de style rococo-oriental, thermes romains aux airs de villa toscane…
Les tulipes du jardin de Keukenhof - Lisse, Pays-Bas
Au printemps, le Keukenhof, temple de la tulipe en Hollande, fait éclater un panache de couleurs. L’exposition internationale de fleurs (de fin mars à mai) est l’une des plus grandes manifestations du genre dans le monde.
Le plus grand parc à bulbes de la planète et l’un des plus grands jardins du monde affiche des chiffres impressionnants : près de 7 millions de bulbes plantés chaque année, dont 4,5 millions de tulipes de 100 variétés, et 2 500 arbres de 87 espèces, le tout planté sur 32 ha…
Chaque année, le visage du Keukenhof change en fonction de la thématique.
La parade fleurie est le bouquet final de cette expo, mais de nombreuses animations fleurissent sur le calendrier printanier : expositions de fleurs par espèces, célébrations de Pâques, festival de folklore néerlandais, week-end des bulbes d’été, festivals de chœurs de marins et d’orgues de Barbarie.
Si la tulipe est la reine du patrimoine du Keukenhof, les espèces en floraison changent au fil des semaines : jacinthes, orchidées, jonquilles, amaryllis, œillets, iris, narcisses… Sous le soleil de printemps, d’immenses tapis de fleurs arborent des contrastes de couleurs vives. Lire les articles : Hollande, au pays des tulipes et Le Keukenhof à Lisse Les dates du Keukenhof dans l'agenda culturel du Routard Voir les photos du Keukenhof Consulter notre guide en ligne Pays-Bas
Kew Gardens - Londres
D’une variété extraordinaire, ce jardin botanique est l’un des plus riches du monde : il présente près de 90 000 végétaux sur 120 ha. Institution de l’époque victorienne, les jardins botaniques royaux se sont enrichis grâce à un réseau de botanistes et naturalistes.
Les collections ainsi constituées contribuaient à affirmer la puissance britannique. Les Kew Gardens abritent naturellement la fine fleur de la flore britannique, mais c’est aussi ici que se trouve l’un des plus grands herbiers du monde !
Participant à l’élégance des Kew Gardens, les serres dessinent des courbes de verre soulignées par des lignes de fer forgé. Elles reproduisent des zones climatiques, de la forêt tropicale au désert, comme le Princess of Wales Conservatory. Elles abritent des orchidées – spécialité des Kew Gardens –, des cactus, nénuphars, plantes carnivores, bambous, plantes tropicales… et même des aquariums !
Perle de l’ingénierie victorienne, la Palm House reproduit des conditions climatiques tropicales, permettant l’épanouissement de plantes exotiques et de palmiers des quatre coins du globe.
Les galeries d’art donnent du jardin une approche à la fois didactique (explications sur la taxonomie), pratique (échantillons de bois exotiques) et artistique (tableaux de plantes et de fleurs).
Plus qu’un jardin, les Kew Gardens sont devenus un centre de recherches botaniques et universitaires de renommée mondiale.
Jardins du château de Peterhof - Environs de Saint-Pétersbourg, Russie
Le « Versailles russe », ensemble de palais et jardins fondés par le tsar Pierre le Grand, a été conçu avec l’ambition de concurrencer les plus belles résidences européennes, en particulier Versailles.
Sur les rives du golfe de Finlande, les jardins de Peterhof sont construits en terrasses s’étageant au pied du palais. Bordé de fontaines et de statues de bronze doré, un canal dévale la pente depuis les portes du palais jusqu’à la mer.
La partie supérieure des jardins est dessinée à la française, tandis que la partie inférieure est aménagée comme un jardin d’inspiration anglaise. Vue d’en bas, la façade baroque du palais de Peterhof n’en est que plus impressionnante.
Les fontaines sont l’une des curiosités principales des jardins de Peterhof. Certaines se déclenchent par surprise au passage du visiteur ! Élançant leurs jets d’eau dans le ciel, elles donnent à ce décor des airs magistraux.
Point d’intérêt majeur du jardin, la fontaine de Samson représente Samson ouvrant la gueule du lion, symbole de la victoire de la Russie sur la Suède dans la grande guerre du Nord au 18e siècle. Mais la fontaine la plus impressionnante est sans doute la Grande Cascade : l’eau dévale dans plusieurs vasques flanquées de jets d’eau et de sculptures.
Paradoxalement, la première destination touristique de l’Inde, devenue son emblème, est le Taj Mahal, un chef-d’œuvre d’architecture moghole. Une vision inoubliable, presque féerique.
C’est dans la brume du petit matin que se révèle, derrière l’immense portail de grès rouge, telle une révélation théâtrale, toute la magie du Taj Mahal. Le mausolée le plus célèbre du monde, érigé pour Mumtaz Mahal, épouse de l’empereur Shah Jahan, se mire dans les eaux immobiles des bassins.
Sur la gauche se dresse une mosquée en grès rouge destinée à sanctifier les lieux et, sur la droite, une réplique exacte donnant une symétrie à l’ensemble.
Pour s’imprégner de l’atmosphère onirique des lieux, il faut prendre le temps de traverser les jardins parsemés de bancs. Idéals pour se laisser aller au romantisme, mais aussi pour prendre la pause devant le Taj. Ne pas manquer d’admirer les reflets du dôme en bulbe et des minarets dans le bassin. En s’approchant, on contemple les incrustations dans le marbre blanc de versets du Coran et d’arabesques florales en pierres précieuses.
Le jardin est tout en longueur et en symétrie : les allées rectilignes encadrant le bassin mènent le regard jusqu’au mausolée, à la fois colossal et aérien. Des pelouses typiquement britanniques ont remplacé le traditionnel charbâgh persan (« quatre jardins »), mais le plan du jardin reste fidèle à la vision coranique du paradis.
Parmi les plus beaux jardins de Chine, les 9 jardins traditionnels de Suzhou sont de véritables havres de paix dans la ville. Aménagés du 11e au 19e siècle, ils donnent la représentation miniature et raffinée de la beauté de la nature, dans l’alliance harmonieuse de l’eau, de la pierre et du végétal.
Le plus grand jardin de Suzhou n’est autre que le jardin de la Politique naïve. Symbole du retrait de la vie politique pour la culture des légumes, il laisse la part belle à l’eau. La visite des pavillons permet d’apprécier les modes de vie des dynasties Ming et Qing.
De fin juin à octobre, le jardin du Centre se couvre de lotus. Dans une végétation luxuriante aux senteurs de lotus et de pins, une certaine poésie imprègne les lieux.
Célèbre pour ses amoncellements de rochers aux formes surréalistes, le jardin de la Forêt du Lion porte le nom d’un de ces rochers représentant des lions emmêlés. Entre les feuillages et les plantes vertes se cache un labyrinthe, pièce maîtresse du jardin, truffé de passerelles, grottes et galeries.
Le jardin du Maître des Filets, le plus petit, est l’archétype du jardin chinois, avec vérandas, pavillons et kiosques. Pas de fleurs, mais de très beaux arbres : cerisier, magnolia, bambou, grenadier, et un cyprès de 900 ans !
Invitation à la méditation et la poésie, le jardin du temple bouddhiste Ryoan-ji est le plus célèbre des jardins de contemplation zen. Comme tout jardin zen, il se veut une représentation miniature de la nature et du cosmos dans une esthétique épurée.
Le jardin sec est un jardin de pierres, une cour de graviers ratissés quotidiennement en rayures symétriques et régulières. Sur ces graviers, 15 rochers posés symboliseraient les continents et les îles sur l’océan. Autre interprétation possible, ce chef-d’œuvre d’art zen pourrait représenter une tigresse traversant la mer avec ses petits.
Les érudits disent encore que le sable pourrait figurer une mer de nuages et les rochers les sommets des montagnes perçant ces nuages. On notera que les rochers sont agencés de sorte qu’il est impossible de les voir tous en un seul regard.
Contigu au jardin sec, le jardin humide est composé d’un parterre de mousses, symbole de vie dans le bouddhisme japonais. Élément majeur de ce jardin zen, la fontaine Tsukubai servait à la purification avant la cérémonie du thé. Elle est incrustée de caractères sculptés formant une maxime zen, ode à la sagesse bouddhique.
A ne pas manquer également à Kyoto : le superbe jardin japonais du Pavillon d'Argent.
Œuvre exceptionnelle d'art horticole, les jardins de Métis doivent leur beauté au travail d’aristocrates qui héritèrent de ce domaine au 19e siècle. Le choix du lieu ne doit rien au hasard : il s’explique par la présence voisine de la rivière Mitis (et non pas Métis), l’une des meilleures rivières à saumon du Canada. Ces jardins de collection sont le fruit de techniques horticoles de pointe destinées à acclimater de multiples espèces aux conditions climatiques locales.
Dans un parcours enchanteur, le visiteur déambule dans 90 ha parcourus d’allées aux mille parfums, de ruisseaux et plans d’eau. Ne pas manquer les fleurs roses ou écarlates du jardin des pommetiers, l’allée des gentianes, les plantes des Alpes au jardin des alpines, le pré fleuri, où s’ébattent naturellement herbacées et fleurs sauvages…
Les jardins de Métis doivent leur richesse à leurs quelque 3 000 variétés de plantes, souvent exotiques, parfois rarissimes, comme le pavot bleu de l’Himalaya.
Superbe résidence d’été, la villa Estaven abrite aujourd’hui un musée sur le quotidien de l’époque, reconstituant quelques pièces, ainsi qu’un restaurant gastronomique.
Chaque été, les jardins de Métis vibrent au rythme du festival international des jardins (du 22 juin au 6 octobre 2019). Cet événement horticole unique en Amérique du Nord présente des jardins éphémères imaginés par des artistes, sculpteurs et architectes paysagistes du monde entier.
Bienvenue dans le havre de paix du peintre Jacques Majorelle, venu à Marrakech à partir de 1924 pour soigner sa tuberculose. C’est ici qu’il installa son atelier, dans cette maison qu’il eut l’idée de peindre dans un bleu-mauve (le fameux bleu Majorelle).
En 1980, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé acquirent les lieux. On peut aujourd’hui voir une stèle commémorative érigée en souvenir du grand couturier qui avait fait de la villa Majorelle sa dernière demeure.
Ce qui frappe dans le jardin Majorelle, c’est le violent contraste entre le bleu éclatant de la villa et la couleur de la végétation luxuriante. Dans ce jardin botanique, l’aménagement de l’espace alterne la présence de cactus, plantes grasses, bambous, bougainvillées et essences issues du monde entier, et éléments aquatiques : bassins, rigoles et fontaines. Des jarres et des bancs ombragés achèvent de jalonner le parcours dans le bruissement de l’eau.
Transformée en musée berbère, la villa Majorelle évoque la culture et les savoir-faire berbères avec objets usuels (parures et vêtements traditionnels, jarres, coffres en bois, instruments de musique…) et œuvres d’art (salle reproduisant le firmament étoilé).
Kirstenbosch National Botanical Garden - Afrique du Sud
Sur les pentes de Table Moutain, les jardins de Kirstenbosch comptent parmi les plus beaux jardins botaniques et paysagers du monde. Diversité, qualité des espèces, délicatesse et harmonie des agencements : toutes les qualités sont ici rassemblées.
Ce sont les premiers colons qui, dès le 17e siècle, ont protégé ces forêts et planté des espèces pour satisfaire leurs besoins en bois (chênes, châtaigniers, amandiers…). Puis les Anglais poursuivirent le travail, nous laissant en héritage un précieux conservatoire de la flore d’Afrique australe.
Des espaces soigneusement agencés – pelouses verdoyantes, collines plantées de bosquets et massifs – sont parcourus de chemins goudronnés et de sentiers eux aussi parfaitement entretenus. Emblèmes locaux, les fynbos sont des fleurs caractéristiques de la péninsule du Cap.
Parmi les principaux points d’intérêts, citons le Sculpture Garden, aux sculptures modernes d’inspiration africaine, le Peninsula Garden, rassemblant les principales espèces de la péninsule du Cap, l’arboretum et ses arbres du Sud de l’Afrique, le Fragrance Garden et ses plantes odorantes, le Conservatory, une serre aux essences tropicales, et enfin l’étonnant Braille Trail (chemin en braille), conçu pour les mal-voyants.
Sur les routes hautement spirituelles de la Terre sainte, Haïfa cultive des vertus de respect et de tolérance. Aussi les différentes communautés religieuses vivent-elles ici en bonne intelligence.
Haïfa la tolérante est ainsi devenu le centre mondial de la religion baha’ie, qui prône l’union des religions et l’harmonie entre les hommes. Sans prêtre ni culte, elle rassemble près de 7 millions de fidèles à travers le monde !
Au sommet de jardins en terrasses, dans le jardin persan, des topiaires sont taillés en forme d’étoiles à 8 branches. Un escalier dessert ensuite les jardins suspendus des étages inférieurs, agencés en 9 cercles concentriques évoquant les ondulations des vagues.
Épousant harmonieusement les pentes du Mont Carmel, des jardins à la française dévalent en cascade le versant de la colline. Inspirées par la doctrine de la foi baha’ie, ces 19 terrasses combinent pelouses impeccables, plantations fleuries, pierre, métal et jeux d’eau.
La perspective mène, au pied de la colline et au centre des cercles concentriques, jusqu’au sanctuaire : c’est ici que repose Bab, l’un des deux fondateurs de la foi baha’ie. Coiffé d’un dôme doré, ce mausolée est l’un des sanctuaires les plus importants de la religion baha’ie, un haut lieu de pèlerinage.
La nuit, les illuminations dévalent la colline : romantisme assuré !