Voyager gay
La vie quotidienne sur place
- Il convient de rappeler que de nombreuses destinations resteront dangereuses pour n’importe quel touriste. Mais voyager quand on est LGBT+ demande de prendre des précautions particulières. Il n’est pas sans intérêt de se tenir au courant des législations en vigueur, du degré de tolérance des sociétés des pays que l’on visite, soit parce que l’on voyage en couple, soit parce qu’on a envie de découvrir la communauté LGBT locale.
- Quelle que soit la destination choisie, il faut distinguer la situation entre les métropoles et les campagnes. Généralement, il convient de ne pas se laisser griser par un sentiment de liberté facilement acquis parce qu’on se trouve loin de chez soi. Même dans les villes gay friendly, la situation peut varier d’un quartier à un autre ; garder à l’esprit que les mauvaises rencontres, les réactions homophobes sont toujours possibles.
- Un touriste étranger est rarement considéré et traité de la même façon qu’un ressortissant national. Aussi s’agit-il de ne pas faire courir de risques inutiles à ceux ou celles que vous rencontrez. Prêtez enfin attention à l’âge légal de consentement, il n’est pas le même partout.
- L’absence de lois discriminatoires ou la non application des peines ne garantissent pas forcément des droits les plus fondamentaux. Dans certains pays, la condamnation tacite de l’homosexualité place forcément les homosexuel(le)s au ban de la société et donne droit à la police de « harceler » les lieux où se retrouvent les LGBT pour les inculper sous de faux motifs. Dans bien des cas, les homosexuels n’osent pas se confier à la police, car de victimes, ils deviennent accusés.
À Cuba, l’homosexualité et légale et le mariage homosexuel a été adopté récemment mais la discrimination est toujours présente et les descentes de police dans les lieux de rencontre sont fréquentes.
Texte : Routard.com