Madagascar par Thierry Bessou et Thomas Rivallain

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Thomas Rivallain

Thomas Rivallain et Thierry Bessou, rédacteurs au Routard, nous parlent de Madagascar, en nous livrant leurs coups de coeur.

Thomas a été transbahuté dès l’enfance dans le combi familial, les sens affutés en tournée musicale ou louvoyant sur les itinéraires bis. Tout est prétexte aux carnets de route pour cet admirateur de fleuves. Souvent parti là où on ne l’attend pas, il travaille ses guides en Anjou, auprès de l’indomptable Loire. En bon apôtre du voyage, Thomas ne croit que ce qu’il voit.

Quant à Thierry, ses origines agricoles auraient pu l’amener à cultiver la terre, finalement il la sillonne. Pourtant, il a peur de prendre l’avion ! En équilibre précaire sur un éléphant, les doigts gelés au pied d’un glacier, de marchés en musées, ses antennes restent déployées. C’est dans la Ville Rose qu’il écrit, inspiré par mille lieux foulés, mille regards croisés.

Une expérience à vivre ?

Une expérience à vivre ?
Train Fianarantsoa / Manakara© Frank - stock.adobe.com

Monter à bord du vieux train qui relie Fianarantsoa à Manakara. Sur le quai, les wagons piqués par la rouille embarquent touristes insouciants et villageois effervescents dans une pagaille débordante. Bientôt le train s’élancera dans les brumes matinales. Ensuite ? C’est l’aventure, totale. Durant ce voyage mora mora, on rase des falaises, on traverse des villages esseulés, on prend l’averse à cause de cette satanée vitre restée bloquée.... Les arrêts durent de 30 mn à une éternité. Des moments uniques et un visage de Madagascar comme rarement l’île nous en a livrés.

Un souvenir à rapporter ?

L’artisanat est d’une grande richesse à Madagascar. On a été particulièrement impressionné par la marqueterie. Pour observer cet art de plus prêt, il faut se rendre à Ambositra, dans l’un des ateliers du bourg. Là, on rencontre des artisans passés maîtres dans la composition de portraits, de paysages en lamelles de bois collées. Toute la subtilité réside dans l’assemblage de morceaux aux teintes multiples, obtenues en trempant le bois dans la boue, l’eau des rizières. Chacun à son petit secret, son bain préféré. Le résultat est bluffant.

Une rencontre inoubliable ?

 Une rencontre inoubliable ?
Aye-aye © javarman - stock.adobe.com

Le fascinant aye-aye sans aucun doute. Une rencontre du 3e type qui se mérite : on ne croise ce lémurien nocturne qu’au fond de certaines forêts. C’est un être terriblement craintif et tellement unique. Il faut le voir pour y croire avec ses oreilles arrondies, ses yeux exorbités et surtout son 3e doigt hypertrophié, qu’il faufile  dans les trous des troncs pour se nourrir. Il est injustement craint et tué par les villageois. Espérons qu’il ne disparaîtra pas. Ce serait dommage, car il ouvre les noix de coco comme personne !

Un sport à pratiquer ?

S’il y a bien un sport dans lequel les Malgaches excellent, hommes et femmes, c’est... la pétanque ! Le stade de Mahamasina, au cœur de Tana – là même où Philibert Tsiranana proclama l’indépendance de Madagascar en 1960 – accueille aujourd’hui le siège du club bouliste. Les Malgaches ont été sacrés champions du monde de la discipline en 1999 et 2016, et 4 fois vice-champions !

Une excursion roots à ne pas manquer ?

Une excursion roots à ne pas manquer ?
Tombe Antandroys © Pierre-Yves Babelon - stock.adobe.com

Rejoindre Fort-Dauphin depuis Tuléar, à l’extrême Sud du pays. Pas de route, ce serait trop simple ! Une aventure pour nomades en recherche de bout du monde. Entre terres arides et littoral absolument merveilleux, on laisse peu à peu le pays vezo derrière nous et on pénètre dans celui des Mahafaly et des Antandroys. Ces 2 derniers peuples entretiennent  la tradition des tombeaux funéraires, de véritables monuments de 5 à 20 m, frisant le gigantisme pour les tombes royales. Les murs éclatent de couleurs et de scènes de la vie quotidienne. Les Mahafaly sont également passés maîtres dans l’érection des aloalo, des totems en bois sculpté.

Une émotion forte ?

Une émotion forte ?
Baleines Observation © gudkovandrey - Adobe Stock

L’observation des baleines à bosse est un moment qui reste gravé à tout jamais. Entre juillet et septembre, elles viennent mettre bas au large de Madagascar après un périple de plus de 5 000 km depuis les eaux subantarctique. Imaginez un instant la sensation lorsque, en sirotant sa THB sur une terrasse, apparait une caudale à la verticale sombrant dans les flots, comme le Titanic. Mais le top, c’est de les approcher en bateau (pas trop près quand même !). L’émerveillement est absolu lorsqu’un mastodonte de plusieurs dizaines de tonnes jaillit dans un bain d’écume, en laissant échapper un souffle puissant.

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