Mardi 5 février.
Ce matin, nous avons loué une voiture pour 3 jours par l’intermédiaire de Syd, auprès d’un loueur qu’elle connaît.
Nous avions envie de prendre le temps de vagabonder sans être tributaire des itinéraires et aléas des alugers.
Demande formulée sur internet. (Bien moins cher que chez Herz et Cie!)
Une berline chevrolet pas neuve mais en parfait état, livrée à domicile.
8h 45. Syd nous donne les clés.
Alors là, les bras nous en sont tombés, c’est bien la première fois qu’il nous arrive un truc pareil :
"Voilà les clés, c’est la voiture blanche garée devant la maison.
On fait des papiers?
Non, pas besoin.
Vous voulez nos permis de conduire?
Non, pas besoin.
On vous paie la location?
Non, pas besoin, on verra ça au retour.
Vous voulez une caution?
Non, pas besoin.
Juste, pensez à remettre de l’essence.
Allez, à jeudi prochain! "
(Bises)
Quand je vous disais qu’on avait une bonne tête…
On a quand même insisté pour laisser à Syd des photocopies de nos papiers. Elle a souri…
Si on insiste…
Pas d’état des lieux… je prends quand même quelques photos, fidèle à mon habitude. Mais la voiture est OK.
Nous revenons chez Syd pour 1 nuit d’ici 3 jours.
Traversée des faubourgs nord de Praia.
Puis on prend la route qui traverse la montagne, direction Tarrafal, au nord de l’île.
On découvre. On s’arrête. On regarde, on respire, on prend quelques photos.
Beaucoup de maisons en chantier, inachevées mais parfois quand même habitées, parpaings, ciment, béton…
Très beaux paysages qui font penser à La Réunion, en plus sec. Des pics déchiquetés qui se détachent sur fond de nuages.
Nous faisons une halte, en chemin, dans un petit jardin botanique : Grandvaux Barbosa.
Modeste (entrée 100 cve pp, le Petit Fûté a encore fait une erreur en l’annonçant gratuit). Belles plantes mais ça doit être plus fleuri plus tard dans la saison. Magnifiques bougainvillées, dans la vallée aussi.
On passe par la petite ville d’Assomada (on revient demain!), on repère les lieux pour le marché, puis la route traverse le massif de la Malaguetta, impressionnant de lourdeur, à moitié dans les nuages, célèbre pour ses sentiers de randos (à faire avec guide car des agressions ont été signalées).
Mais ce n’est pas dans notre programme ici, et puis le temps est vraiment bouché, le ciel est très gris et les couleurs sont maussades.
24 km plus loin, arrivée à Tarrafal vers 11h. Nous faisons le plein de gasoline (110,1 cve/L).
Pas beaucoup de voitures croisées (hors de prix pour le niveau de vie du Cap Vert), mais de très nombreux chiens qui vaquent partout, très sympas, pas agressifs du tout et généralement pas faméliques. Les Cap Verdiens aiment les chiens, et ça nous plaît.
Nous posons nos bagages dans notre petit hôtel (de charme) Vista de Mar, très clean, jaune et bleu juste à côté de la plage. Notre chambre est superbe.
Le petit déj se prend sur la terrasse du 2e étage, au-dessus du restau, ce qui s’avère glaçant quand souffle le vent du nord et que le personnel met 1 heure pour se préparer…
Bon. Allons voir la plage. Très abritée, magnifique!
Chance, un bateau de pêcheurs vient de rentrer, le fond est couvert d’un épais tapis de poissons, la pêche a été fructueuse et la joie de tous fait plaisir à voir.
Nous aurions aimé trouver une petite gargotte les pieds dans le sable, où des femmes de pêcheurs feraient du poisson grillé, mais ça n’existe pas, pas assez de clients sans doute.
Ah si, il y a bien Victor qui propose une grillade dans les rochers, mais il n’est pas prêt, faut aller chercher du bois, etc etc… Oups! Deux bonnes heures à saliver.
Alors on se rabat sur le restau au-dessus de la plage (Baia Verde).
Ensuite, sieste sur le sable, puis on ira se baigner au bout de la plage, à l’abri du vent frais… L’eau est très claire, un peu froide certes… Et le soleil joue à cache-cache. Pas la grande chaleur!
Bon, d’accord, ici il ne neige pas.
Petite balade dans le village, autour de la grand place.
On visite l’ATM du centre ville, l’église, on flâne, ambiance sympa, puis on achète de l’eau (110 cve la grande bouteille).
On s’attarde devant des oeuvres d’art, de rue ou d’ailleurs…
Au dîner, nous goûterons notre première cachupa (le plat national, 500 cve pp).
Ça rappelle un peu le principe de la garbure pyrénéenne… C’est génial pour se réchauffer!
A suivre…