Qu’il fut long le chemin pour en arriver à ce compte rendu de Rio de Janeiro, Nordeste et Amazonie, jamais séjour n’aura été aussi complexe à organiser, non pas pour le choix des destinations internes, mais pour trouver les organismes de transferts et d’excursions, sans avoir à faire appel à une agence pour un séjour clé en main plus particulièrement dans le Nordeste. Tous les hébergements ont été réservés via Booking ou en direct.
Voyage de 15 jours réalisé en août 2019,
Rio de Janeiro
Pour cette première approche je souhaitais tenter de voir un maximum de sites, même succinctement. Faire ces visites seul en prenant les transports publics, taxi, uber nous auraient fait perdre beaucoup de temps J’ai donc contacté deux guides indépendants francophones trouvés sur le forum.
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Première proposition en prenant les transports en commun, taxi et à pied. (1)
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L’autre avec véhicule.
C’est cette dernière qui fût retenue, et qui plus est, se trouvait être la moins disant. J’ai demandé également d’assurer nos transferts aéroport/hébergement, même si au final le coût du transfert se relèvera être plus cher que par Uber. (Communiqué par des personnes croisées en Amazonie – 20 brl aéroport/Copacabana- 40 brl aéroport/Leblon)
Tarifs guides de 400 à 590 brl, en rajoutant pour la première(1) les coûts liés aux transports sur la journée (métro, bus, taxi) et repas pour le guide. Toutes les entrées des différents sites restants à notre charge dans les deux propositions.
“Fraichement” débarqué à 05 h 00, Gean nous conduit à notre guest house située dans le quartier de Gloria, nous sommes samedi, il est 06 h 00, peu de circulation, en 30 minutes (en semaine c’est une toute autre histoire) nous y étions. En quittant l’aéroport nous découvrons une partie de la ville, ses montagnes avec ses innombrables favelas ou s’accrochent telles des cubes colorés les habitations. Le samba drome ou se déroule le défilé officiel du carnaval de Rio, le quartier de Lapa ou à cette heure-ci beaucoup font encore la fête.
C’est la tête endormie que le veilleur de nuit nous ouvre la porte à 06 h 30, Checking 14 h 30, qu’à cela ne tienne, nos sacs sont laissés à la consigne. Gean nous récupéra à 09 h 00.
Nous partons à pied dans le quartier, gravissons le petit mont pour admirer l’église Nossa Senhora do Outeiro, parcourons les ruelles qui en descendent, puis longeons le boulevard ou l’animation commence à grandir, les commerces ouvrent, une messe officie, la circulation est un peu plus dense, les trottoirs se remplissent. Pause-café et coxinha (beignets de poulet) perchés sur des tabourets et accoudés à la table haute sur le trottoir d’un petit bar, l’occasion de contempler la vie de ces ruelles, commerçants ambulants tirant leur charrette remplie de légumes et de fruits, de cartons divers, les gens promenant leur chien, Tout ce qui fait la vie d’une ville, rien de dérangeant, aucun problème d’insécurité ressenti.
C’est parti en voiture à travers les ruelles pavées, des arrêts ici ou là, Belvédère Dona Marta, puis on se gare le long de la route pour finir à pied jusqu’à l’entrée du site Corcovado, Billets pris sur place :44 brl/pers, la file d’attente est dense mais en moins de 15 minutes nous montons à bord des mini bus menant au Christ Rédempteur, Quelques marches gravies, ou au cour de la montée des petits singes bondissent de branches en branches. Beaucoup de monde sur le parvis, le temps d’admirer les différents points de vues de la ville, stade Maracaña, pain de sucre, lagune Rodrigo…rebroussons chemin direction le quartier de Santa Teresa et son petit tramway, les escaliers Selaron que nous descendrons pour s’imprégner de l’affluence du lieu, reprise de la route l’aqueduc de Carioca , la cathédrale Saint Sébastien et son architecture d’OVNI.
Nous longeons pour y revenir plus tard les plages de Copacabana, Ipanema, Leblon, Quelques kilomètres après cette dernière, nous garons la voiture et partons à pied pour parcourir la favela de vidigal. Rien d’un coupe gorge, pour y monter trois manières : à pied ou en empruntant les combis ou motos taxis des gars de la favela 5 brl/pers, c’est l’option moto qui est choisie. Accrochez-vous, ça tourne, dos d’âne, la vitesse, environ 5 minutes plus tard, nous pénétrons dans un petit restaurant, les plats proposés sous forme de buffet pour 12 brl/pers sont à volonté.
Après le déjeuner nous partons à pied au travers des petites ruelles.Attirés par des bruits, nous pénétrons derrière un portail donnant sur une cours, ou se produit une troupe d’une vingtaine de gamines et gamins armés, ouh là là mais qu’on se rassure, de tambours, baguettes, agogo et sous la houlette d’un professeur les répétitions de musique et de pas vont bon train dans la bonne humeur,
Nous continuons à déambuler dans les ruelles, encore de la musique, là une pousada avec son bar branché et sa terrasse panoramique avec vue sur la plage de Leblon entre autre, »the place to be » pour faire la fête à Rio. En reprenant notre marche tout en descendant, ici un coiffeur, une petite épicerie, légumier… des enfants et adultes faisant tourbillonner leurs dangereux cerfs-volants dans le ciel dont la ficelle est enduite de poudre de verre. Au pied de la favela, un stand ou un jeune broie la canne à sucre pour en extraire son jus, alors pourquoi ne pas profiter de cette aubaine pour en déguster un verre.
Nous remontons en voiture, un stop au point panoramique de Leblon, puis direction les plages d’Ipanema, et Copacabana. Belles plages, elles ne sont pas bondées de monde, petite balade sur la croisette. Il est temps pour Gean de nous laisser. Nous poursuivons notre marche jusqu’au bout de la plage, plusieurs marchands ambulants de friandises, boissons, breloques, peintures, bijoux sont installés.
Le soleil décline peu à peu, caipirinha confectionnée sur la plage et nos verres en main allons-nous poser sur les rochers blancs au bout de la plage, nous ne sommes pas seul d’ailleurs, pour admirer le coucher de soleil. Des serveurs avec leur plateau proposent boissons alcoolisées ou non.
Il est temps de rentrer, un bout de croisette à flâner, la nuit est tombée, direction la bouche de métro la plus proche à environ 15 minutes à pied. Nous achetons notre ticket 4,60 brl et une demi-heure plus tard, nous prenons possession de notre chambre, Prendre le métro sur Rio, encore une fois n’a rien de stressant, les couloirs sont bien éclairés, les panneaux bien indiqués, des agents de sécurité sont présents, les rames sont propres.
Alors cet hébergement, modeste, chambre propre, salle d’eau et sanitaire partagés, personnel accueillant, mais alors très à cheval sur les horaires, on nous propose une caipirinha, il est 19 h 30, oui mais le barman les prépare à 20 h 00. Il est l’heure, celui-ci n’est pas décidé à lever son postérieur et quitter son jeu, 20 h 15… 20 h30… ça plaisante à l’accueil. Nous décidons de sortir pour dîner, la caipirinha nous la prendrons ailleurs.
Le voyage et la journée qui s’en est suivie, nous ont un peu lessivés, nous prendrons le premier resto trouvé sur le boulevard.
Petit déjeuner compris comme dans quasi tous les hébergements. Mais ici pas avant 08 h 30. 8 h 15, en cuisine la préparation du buffet est quasi terminé, les thermos sont posés, une première tentative pour se servir, mais sommés de bien vouloir attendre 08 h 30, notre patience et bonne humeur en ont pris un coup, le personnel aussi.
09h 00, nous sortons nous balader, reviendrons à 11 h 00 pour le check out, qu’on ne manquera pas de nous le repréciser, voir même de rendre la chambre dès maintenant. Nous sommes dimanche, le long du boulevard un marché c’est installé, nous arpentons les étals tous aussi colorés les uns que les autres, beaucoup d’animation. Nous referons une halte à l’église Nossa Senhora do Outeiro, qui aujourd’hui est ouverte et nous offre la magnificence de ses carreaux céramique. Puis direction la marina de Gloria, en passant la grande avenue menant aux plages de Copacabana…, nous découvrons que celle-ci est réservée pour la journée aux marathoniens, vélos, trottinettes.
Il est temps de rejoindre l’aéroport, une demi-heure de route aura suffi, la circulation est plus que fluide.
Vol à destination de Sao luis. Puis Barreinrinhas par la route.
Merci à niteroi 2019 – hédi forum routard pour ton encouragement dans l’organisation de séjour sans tiers.
Après avoir fait faire plusieurs devis, pour la région Nordeste, ou les tarifs me semblaient hors de prix, j’ai pris la décision de me passer des services d’une agence pour un séjour clé en main.
Les propositions reçues sont comprises entre 560 à 590 €/pers, incluant hébergements, transferts privés route et collectifs bateau, excursion Barreirinhas, 4 nuits à 5 nuits pour la seconde. Seul j’arrive à un total compris entre 298 à 315€/pers. Le fait d’avoir opté finalement pour le retour Barreirinhas/Sao Luis en transfert collectif, mon séjour sur 5 nuits a couté 280€/pers.
J’ai eu beaucoup de mal à trouver des agences voulant bien répondre à mes mails et messages via whatsapp, pour les transferts route, bateau, excursions.
Certaines répondent dans le flou, générant des écrits de ma part pour compléments d’informations.
Pour faire court j’ai demandé à la Pousada ou nous devions passer quelques jours sur Atins de bien vouloir intervenir pour le transfert A/R Barreirinhas/Atins. Avec l’aide d’un ami parlant couramment portugais, nous avons appelé la pousada, ainsi que l’agence assurant le transfert bateau au départ de Barreirinhas, car un doute subsistait malgré tout.
Sao Luis /Barreinrinhas
Merci à debector-laurent forum routard, d’avoir répondu à l’un de mes post concernant le transport.
Plusieurs options, le bus, la navette collective, ou un taxi. J’avais opté pour le bus, plus économique et plus facile à réserver via internet.
https://www.cisnebrancoturismo.com.br/
Compte tenu de notre heure d’arrivée sur Sao Luis, le bus que nous aurions dû prendre était à 19 h 30, arrivée 00h30. J’ai donc opté pour un transport privé, dont les coordonnées n’avaient été communiquées par la pousada d’Atins. Contact via message whattsapp et ensuite pour plus de certitude en communication téléphonique via ce même média et toujours par l’intermédiaire de mon ami interprète.
Jadiel nous attendait à l’aéroport de Sao Luis. whatsapp 98/91723962 – coût 400 brl.
Alors, en route pour Barreirinhas, plusieurs arrêts seront opérés durant le trajet. Nous commençons de jour vers 17 h 00, grande artère 2x2 voies ou il est difficile de rouler très vite, dos d’âne, feux et nombreux radars, les maisons et villages traversés sont d’une pauvreté extrême. La nuit tombe, la circulation en sens inverse est assez dense comparée au notre où il n’y a personne. Jadiel conduit avec prudence, on ne voit pas grand-chose, freinage pour éviter un trou, coup de volant pour un nid de poule, ralentissement dos d’âne en vue. Il faut parfois rouler sur la voie de gauche ou bas-côté. Attention dos d’âne, non âne entier, posé sur quatre pattes, se déplaçant placidement au milieu de la route, Jadiel roule, vu… pas vu… pas vu, au dernier moment coup de volant pour éviter l’animal. Sueur froide.
21 H 00 nous voilà à la pousada, nos sacs en chambre, nous descendons en face au petit port ou règne une ambiance musicale pour dîner.
Aujourd’hui nous prenons le bateau pour Atins, comme je l’écris plus haut, pour réserver notre aller-retour par une agence, la correspondance via whatsapp ne donnant rien, j’ai fait intervenir la pousada d’Atins, qui finalement m’a réservé les billets. Le règlement s’est fait sur place auprès des pilotes des bateaux.
L’aller c’est fait sur un bateau d’une quinzaine de places avec : Vanderlice and Marcello whatsapp 98/991457199 – coût prévu 80 brl, le pilote nous réclamera à l’arrivée 70 brl.
Pour le retour avec Satur : whatsapp 98/992328780 – coût prévu 80 brl, le pilote nous réclamera à l’arrivée 60 brl.
De bonne heure sur le port, les pêcheurs débarquent leur cargaison de poissons, sur le quai, la balance pèse les prises achetées par les particuliers et commerçants. Bonne ambiance, nous profitons du temps qu’il nous reste pour flâner sur la plage attenante. Nous avons rendez à 08 h 20 avec le correspondant de l’agence qui la veille nous a envoyé un whattsapp pour nous confirmer la prise en charge. 08 h 20, 08 h 30, 8h 45, toujours personne. Depuis maintenant plus d’une demi-heure, Il y a effervescence sur le port, les 4*4 débarquent les touristes devant prendre les bateaux.
Nous suivons cela de loin essayant de trouver un repère sur un bateau qui pourrait nous aiguiller, rien. Finalement à 09 h 00, le gars de l’agence qui se trouvait au pied de la pousada ou nous avons passé la nuit, nous fait signe de le suivre, nous dépassons tous les bateaux ou se rue le monde, pour accéder à l’escalier opposé, nous montons à bord d’une embarcation qui ne tarde pas à prendre le fleuve, à bord nous sommes quatre. Le bateau fera plusieurs haltes à divers pousadas le long du fleuve pour finir de remplir ses sièges.
La navigation est agréable, le rio preguiças est un fleuve très large bordé d’une végétation dense, le bateau opère un raccourci par une veine d’eau étroite traversant la mangrove, pour ensuite reprendre le cours de la navigation à vive allure sur le rio. Après une heure de navigation, au détour d’un virage, des dunes à l’horizon font leur apparition, ce sera l’occasion de faire un premier arrêt de 40 minutes environ sur le site de Vassouras.
Accueilli par les capucins, ces petits êtres sont à l’affut de tout ce qui pourrait être chapardé. Quelques clichés, des cris, des rires, adieu les paquets de chips et autres, rapides comme l’éclair, saut de la toiture du snack à l’épaule de ces touristes pensant se sustenter, deux temps trois mouvements, ils sont sur une branche, ou tous leurs congénères se ruent pour avoir une part du butin. Puis une première balade dans les dunes et un bain rafraichissant dans les lagons avant de revenir au bateau pour la poursuite de la navigation.
Quelques minutes suffisent pour arriver au village de Mandacaru. L’ambiance est tout autre, au bout du ponton de bois, un stand vous propose des caipirinha à tous les fruits. Ici le phare est le lieu de visite, mais nous préférons délaisser ce chemin touristique, pour partir à l’opposé vers l’intérieur du village, la place centrale, l’école, la petite église, ces habitations avec petits commerces, c’est l’heure du ramassage scolaire et pour nous, il est temps de regagner la rive pour poursuivre notre route.
A peine 10 minutes plus tard nous débarquons sur le dernier spot de visite, Praia do Caburé. Il est environ midi, on nous laisse une heure cinquante. Ici plusieurs restaurants ont posés leurs tables sur le sable à l’abri sous des toitures de palmes de coco. Si vous souhaitez déjeuner commander vos plats et revenez après vous être baigné, le service est très long, bien sûr il y a toujours l’option hamac apéro pour patienter.
Une multitude de quads attendent les touristes pour les conduire en bord d’océan à environ 150 mètres de l’autre côté de la dune aplanie. Coût quad 25 brl.
Après déjeuner nous partons à pied, sable bouillant et chaleur écrasante, à moitié de chemin nous avons vue d’une part sur le fleuve et de l’autre l’océan atlantique, large plage à perte de vue, les vagues sont formées, l’écume recouvre le rivage, des piscines naturelles permettent de se rafraichir. Seuls les quads viennent troubler la sérénité des lieux, passant pour emmener ou ramener des personnes ayant souhaitées s’éloigner un peu.
Allez ! pour nous et quelques autres, il est temps de transférer nos sacs sur une autre embarcation, nous voulons payer la traversée au pilote du matin mais il refuse. 14 h 30 nous atteignons le port d’Atins, enfin jugez plutôt.
Nous faisons comprendre au nouveau pilote que nous allons le payer, celui-ci refuse aussi, mais se ravise quelques instants plus tard, bien alors on tire son portrait et on filme l’échange.
En débarquant par la navette collective, des taxis 4*4 et quad attendent les clients. Nous demandons à un quadiste de nous déposer à notre pousada, sans problème les sacs sont sanglés à l’avant et nous prenons place de part et d’autre du chauffeur. Coût 15 brl/pers.
Nous délaissons le bord de l’estuaire, et roulons sur les dunes de sables composant les ruelles du village d’Atins. Une palissade de palmes séchées de coco, des arbres ombrageant, la porte blanche de la Pousada Oceano Atins s’ouvre. Nice to meet you, lance Antonio propriétaire des lieux. Quoi de l’anglais, mais tous mes whattsapp en portugais, mon ami interprète pour les appels, tout ça aurait pu être évité. Bon c’est plutôt une belle surprise.
Ce séjour fût bien agréable, Antonio homme classieux, a toujours répondu favorablement à nos attentes, donnant informations et téléphonant pour réserver nos diverses excursions.
En pénétrant, nous découvrons, un jardin fleuri, avec de beaux arbres protecteurs contre les rayons du soleil, apportant fraicheurs et repos entre deux troncs sur des hamacs. A l’avant la vue est dégagée sur l’estuaire, ou d’une terrasse couverte, allongé sur les transats on se laisse à flâner, en admirant les bateaux de pêcheurs relevant leur filet, les kitesurfeurs voltigeant dans les airs au bout de leur voile, on accède aussi à la plage d’Atins directement par une petite porte. La Pousada à énormément de caractère, toute de blanc vêtue, une terrasse circulaire jouxtant le bâtiment principal est aménagée de fauteuils et couchages propices pour la lecture, détente, dégustation d’un verre, agrémentée de sculptures et peintures. Notre chambre climatisée est située à l’arrière, bien aménagée, un couloir avec rangement, débouche sur la chambre, (excellente literie), ouverte sur une spacieuse salle d’eau.
Voilà pour la présentation, il m’a semblé important d’écrire ces quelques lignes en gage de remerciement vis-à-vis d’Antonio. http://www.oceanoatins.com/
A peine débarrassé de nos sacs, fait le tour du propriétaire, et des explications communiquées par Antonio, qu’une petite embarcation vient nous chercher au pied de la pousada. Nous traversons l’estuaire, empruntons un bras de fleuve sur la rive opposée au village d’Atins. Nous partons à pied en direction des dunes et attendrons le vol des ibis rouge. Quelques escadrons passeront à bonne distance de nous, le spectacle n’est pas celui auquel nous nous attendions, un peu déçu malgré tout. Coût 50 brl/pers.
Longue balade sur la plage et au-delà dans les dunes, ou déjà depuis tôt le matin, les voiles vont et viennent dans les airs, tirant à vive allure les bipèdes plantés sur leur planche à fleurs d’eau.
Nous nous posons à mi ombre sous les arbustes et à l’abri du vent au bout de la plage, bain et détente, lorsque venus des dunes, des jeunes entre dans l’eau avec leur monture, brossage et nage semblant être appréciés par ces équidés. Une petite embarcation approche le rivage, le pilote nous propose de nous déposer sur la péninsule. Nous avions effectivement l’intention d’y aller sur les conseils d’Antonio. Rendez-vous est pris pour 11 heures. La navigation ne dure que quelques minutes, des kilomètres de plages s’offrent à nous, personne à l’horizon. La perspective à 360 degrés d’Atins, aux dunes, péninsule, océan, estuaire est époustouflante. Une cabane de pêcheurs en ce lieu, résistant au vent, fait office de petit restaurant « La cabana Cuba », des hamacs pour se poser en dégustant un verre, le temps que le poisson soit préparé. Au passage on y mange très bien.
Il est temps de regagner la pousada, notre pilote des eaux est à l’heure pour nous déposer sur la plage du village. Coût A/R 25 brl/pers.
Derrière la palissade des hennissements nous font comprendre qu’il est temps de passer à autre chose. Carlos le mari d’une employée de la pousada, nous emmène cet après-midi au-delà du village.
La chevauchée commence au travers d’une partie du village, pour ensuite laisser place à une étendue de pâturages verdoyants ou se mêlent petits bosquets, palmiers et retenues d’eau. Une multitude d’oiseaux est observée, de nombreux bovins, ânes, moutons, cochons paissent en totale liberté. Nous prenons de la hauteur sur la première dune, pour observer le paysage de cette plaine avec en arrière-plan la langue péninsulaire et l’écume de l’océan. Les dunes s’enchainent en leur centre tel un cratère immergé ou pousse des plantes refuge ornithologique de nombreux oiseaux. Ici une ferme au milieu de nul part ou la volaille en liberté semble avoir été dopée, des montres ! Pied à terre, nous nous dirigeons vers le Lagon Do Mario entouré de végétation ou de sa petite plage la baignade n’attend que nous.
Tous en selle face au soleil, poursuivons notre chevauchée dans ce désert immaculé balayé par le vent, pour nous poster sur la dune la plus haute. Assis à même le sable, observons encore ce fabuleux décor de houle blanche en attendant que le soleil décline et embrase notre horizon. Coût 150 brl/pers + 150 brl pour le guide
D’autres excursions sont envisageables sur place, ainsi qu’une initiation au kitesurf. Pour notre part, nous passerons le jour suivant à nous balader sur les pistes sous un soleil de plomb, farniente.
Il est important de noter que même si aucun DAB n’est disponible sur Atins, quelques commerçants, restaurateurs acceptent, voir privilégient le paiement par CB.
Il est temps de remettre nos sacs sur le dos et poursuivre notre séjour, le bateau pour Barreirinhas est prévu à 07 h00. Antonio fera en sorte que le petit déjeuner soit prêt pour 06 h 15. Le taxi 4*4 vient nous prendre à 06 h30, le départ se fera à 06h45 en passant par diverses pousadas du village pour récupérer d’autres touristes. Deux bateaux d’une quinzaine de places prendront le large ce matin. 07h30 est l’heure à laquelle nous quittons Atins, 08 h30 nous apercevons le quai de Barreirinhas et quelques minutes plus tard arpentons le bitume.
Beaucoup de commentaires positifs sur l’excursion lagoa azur et do peixe, alors pourquoi ne pas la tenter. Je ne compte plus les mails et formulaires en ligne pour réserver cette prestation, restés sans réponse. Quand, Alléluia 15 jours avant notre départ, je fais une dernière tentative de demande et reçois le lendemain une réponse positive pour cette sortie, j’avais aussi demandé le chiffrage du transfert pour Sao Luis. Michèle de l’agence Brasil Planet, a été parfaite plusieurs échanges par mail, paiement par CB en ligne en renseignant un formulaire, envoi des vouchers. En une semaine, emballé, pesé, payé : 97 €/2pers commission bancaire 1.95€.
Revenons au bitume du quai, le rendez-vous était fixé à 09h15. Nous ne sommes plus que deux touristes à attendre, quand vers 09 h00 un gros 4*4 stoppe en parallèle du trottoir, après vérification des vouchers, embarquement et direction un hôtel en centre-ville ou nos sacs seront laissés à la consigne. Quelques touristes prendront place à bord, puis le tour des posadas, au final 12 personnes font partie du voyage.
A peine dix minutes de route, qu’il nous faut descendre du véhicule, qui se positionne sur le bac, puis c’est au tour des passagers de prendre place à bord.
L’autre rive est atteinte en moins de 10 minutes, commence alors les pistes de sable, à vive allure, frôlant la végétation de part et d’autre, passage de lit d’eau. Moins d’une heure après notre départ, le 44 nous arrête au pied d’une grande dune. Il y avait en tout et pour tout une dizaine de 44 sur le site, cela m’a semblé peu par rapport à ce que j’avais pu lire sur la fréquentation du lieu.
Au programme environ 1h30 à 2 heures de balade sur les dunes et bains dans les lagons.
Barreirinhas 13 h 30 nous sommes les derniers à être déposés. Que faire ? la navette pour Sao Luis n’est prévu qu’à 16 h 30. Se rendre sur le port ou bien tenter l’hôtel, le réceptionniste ne parlant pas anglais, par geste on lui demande si possibilité de déjeuner, pas de problème, je demande si l’on peut profiter de la piscine, pas de problème, je veux récupérer quelque chose dans l’un de mes sacs, pas de problème. Lorsqu’il aperçoit ma serviette, me fait signe que c’est inutile, prend derrière le comptoir 2 serviettes, 2 savons et me les remet. Profitant de tant de générosité, je montre mon portable, pas de problème, il saisit le code wifi. Elle n’est pas belle la vie ? Le personnel tant à la réception qu’au bar restaurant est très professionnel. Les plats servis sont excellents, il mérite amplement d’être cité : Hôtel pousada Do Buriti.
La navette arrivera à 17 h 00 passé, tour des pousadas pour faire le plein de touristes et route pour Sao Luis, une pause de 20 minutes, le chauffeur est un fougueux, on file à vive allure, mais la nuit tombe et on s’endort, durée du trajet pause comprise 4h30. Nous sommes les premiers à être déposé, j’avais réservé un hôtel proche de l’aéroport en prévision de notre vol le lendemain à 06 h 00. C’était sans compter l’annulation de celui-ci, et un report de notre réservation sur le vol de 17 h00 pour Manaus.
A 22 heures nous partons à pied pour dîner après avoir demandé au réceptionniste quelques indications. Le quartier n’est pas ce que l’on peut dénommer comme touristique, grand boulevard éclairage orangé, trottoirs défoncés, un bar local, et sur le trottoir deux garçons derrière leur stand sur roues, proposent sandwichs maison composés de salade tomate steak, omelette, lard. Bien léger pour le soir.
Sao Luis n’étant pas prévu initialement au programme de visite, en expliquant via un site de traduction internet à la réceptionniste ne parlant ni anglais, ni espagnol, s’il y a possibilité de laisser nos sacs à l’hôtel, nous prenons ensuite un taxi et en 25 minutes, nous voilà dans le quartier historique- coût 42 brl –
Nous arpentons les rues et ruelles pavés, entrons dans différents édifices religieux, marché, au gré de nos envies, une pluie nous conduit à nous abriter sous un porche, des odeurs culinaires, une voix nous intime de nous abriter sous la toiture de cette petite cantine d’entreprise ou plusieurs ouvriers font une pause casse-croute à 10h30, présentation, quelques mots de français, échange en espagnol, rires. La pluie a cessée nous reprenons nos visites.
C’est au pied de l’église do Carmo, sur la petite place cahoteuse, ou la population et taxis se réunissent autour de quelques petits snacks, libraire, que nous déjeunerons. Les échanges fussent entre eux, passage de marchants de légumes, négociations, achats, commande de plats, d’un verre, qu’ils dégustent sur un banc, ou sur une table devant le libraire. Coût 15 brl un plat + 1 bière.
15 h 00 – retour à l’hôtel en taxi coût 48 brl, nos sacs récupérés nous sautons à nouveau dans un taxi, qui n’est autre que celui qui nous conduisit le matin en centre-ville. A peine 10 minutes de route pour rallier l’aéroport – coût 10 brl.
Prochaine étape Manaus, une croisière initialement privative sur le Rio Negro. Réservation faite en décembre 2018. Quelques mois plus tard, une demande émanant de l’organisme, pour accord ou pas d’un partage du bateau avec d’autres passagers, Accord est donné, mais ne devant pas dépasser 8 pax. Il va de soi que le coût fût dégressif.
Manaus, l’avion se pose sur le tarmac après 3 heures de retard, il est 2 h 00 du matin lorsque nous sortons de l’aéroport. Un homme nous propose ces services pour un séjour, on entame la discussion, il parle quelques mots de français, l’anglais et l’espagnol. Fort sympathique il est guide et nous laisse sa carte. Notre séjour étant bouclé, reste pour nous à le saluer, il demande si nous avons un moyen de transfert, non bien sûr, alors il s’en charge, nous prendrons un taxi en sa compagnie – coût 60 brl.
Du haut de notre tour ce matin, la première vision que nous offre l’Amazonie n’est pas celle à laquelle notre imaginaire pouvait s’attendre. Ville immense à perte de vue.
Le rendez-vous dans le hall est prévu à 09 h 00, Tous les passagers sont là, faisons connaissance, ainsi que de Ramon, scientifique, doctorat en biologie qui sera notre guide pour les quatre prochains jours.
De Manaus, nous ne verrons que le marché, puisque notre arrivée initialement prévue la veille en début d’après-midi, ayant été reportée pour cause d’annulation de vol. Nous en profitons pour faire le plein de quelques bières, sodas non disponibles à bord.
Rencontre avec les membres d’équipage au nombre de trois, le capitaine, un aide et une cuisinière. D’une gentillesse et d’un grand professionnalisme ils font preuve d’une grande discrétion. Les repas proposés à bord sous forme de buffet sont assez copieux et surtout très gouteux.
Sur le pont inférieur du bateau, un espace ouvert servant de salle à manger… une pièce attenante faisant office de dressing dédiée à nos affaires, recharges appareils divers. Trois salles d’eau avec sanitaires. Une cuisine et en poupe une petite cabine. Sur le pont supérieur, la chambre avec vue sur fleuve ouverte aux quatre points cardinaux, le luxe. Ramon nous montre comment attacher nos hamacs, jeu d’enfant. Ce qui n’empêchera pas quelqu’un de toucher le sol en pleine nuit.
Allez voguer moussaillons, le bateau longe la côte de Manaus vers la rencontre des eaux du Rio Negro et de l’Amazone. Nous faisons ensuite route arrière en longeant la côte opposée à Manaus. Dans l’après-midi, le bateau apponte sur un site avec un grand restaurant, déserté pour l’heure par les tours à la journée. Balade sur des passerelles en bois, ou l’occasion se présente pour voir quelques singes sauvages mais habitués à la présence humaine. On s’enfonce un peu au-dessus de l’eau, quelques grands nénuphars, un boa, les cris des singes hurleurs sans qu’il soit possible de les voir, seront vu et entendu cet après-midi. Puis à bord d’un petit bateau nous nous enfoncerons dans la forêt immergée, nous y verrons furtivement des singes.
Les nuits sont douces dans cet environnement, bercés par les sons divers et variés exprimés par les insectes et autres animaux des lieux (A noter un peu de fraicheur au cours des nuits ou une petite couverture est appréciable -fournie par le bateau). Le réveil au fond de son hamac au son des cris des singes hurleurs, des oiseaux, en ce lieu vierge de toute vie humaine, hormis la nôtre est un pur bonheur.
Après le petit déjeuner, sera l’occasion de faire un tour avec l’annexe, observer la faune et la flore des environs en empruntant les petits bras d’eau sous la végétation. Un paresseux bien trop haut perché, qu’il est difficile de reconnaitre, quelques singes et oiseaux sont entrevus. Nous reprenons la navigation sur le Rio Negro, une petite plage de sable blanc au cœur de la végétation est l’occasion de prendre un bain dans ce fleuve étonnamment pourpre. En prime cette matinée est marquée par la rencontre avec un des habitants de ces eaux, le boto. Un mâle de 2 mètres attiré par quelques poissons, vient se frotter à nous.
De l’autre côté de la plage, le sable découvert sous la végétation abrite un autre spécimen habitué du lieu que nous approchons sans bruit, un caïman. S’en suivra la visite d’un village, construit autour de son terrain de foot et de son église, la rencontre de quelques habitants. Une démonstration de la fabrication de la farine de manioc. En fin d’après-midi le bateau s’amarre au ponton d’une maisonnette flottante ou toute une famille vie là. Bain, plongeons forts appréciables face au soleil couchant.
La nuit tombée, à bord de l’annexe, lampe frontale autour de la tête, nous découvrons la vie nocturne, des billes lumineuses à la surface de l’eau nous observant, ne sont rien d’autres que les yeux des caïmans. Plus étonnantes toutes ces lumières sur des dizaines de mètres sur la végétation basse en bordure du fleuve, les lucioles. Ramon bondit sur la berge, et nous ressort un petit caïman, en excellent spécialiste et pédagogue, il nous explique l’essentiel sur cet animal.
On débarque dans la forêt pour une marche, ce sera l’occasion de découvrir sur les explications de notre guide, les diverses plantes, leur vertu et utilisation par la population locale, d’apercevoir mygale, grenouilles, fourmis géantes. Le bateau nous emmène ensuite à la limite de la péninsule du rio negro ou se forme les bancs de sable. Au programme, balade et bain.
Cette nuit nous la passons en forêt, chargés de quelques affaires et de nos hamacs, nous débarquons peu avant la tombée de la nuit. Le temps de mettre en place les hamacs et moustiquaires, le feu est allumé, le diner composé de poissons et poulet peut prendre place au-dessus des braises. En attendant la salle d’eau à ciel ouvert dans ce bras du fleuve est à disposition de toutes et tous. Pas évident de patauger dans cette eau lorsque le jour a décliné.
Même en forêt, la caipirinha est du voyage, on finira de la boire tout en dinant à la bougie, entouré de la pénombre la plus totale. Rien de telle qu’une marche pour digérer avant de sombrer pour la nuit au fond de nos hamacs. Lampe frontale sur tête et chaussures au pied, durant une heure environ nous parcourons les alentours du campement, quelques insectes et petit rongeur seront aperçus.
La nuit fut bonne, le réveil se fait au son des singes hurleurs, que nous ne verrons toujours pas et à peine le pied posé à terre, nous remballons les affaires, l’annexe est là, 10 minutes plus tard nous prenons le petit déjeuner sur le pont du bateau. Dans cette enclave tranquille du fleuve, seuls deux petits dauphins gris troublent la surface de l’eau, bondissant hors de l’eau, pendant plus d’une demi-heure ils ressurgissent ici ou là autour du bateau, comme pour nous signifier un au revoir.
Après quelques explications prodiguées par Ramon sur le mode de fonctionnement des communautés indiennes d’Amazonie, nous apercevons sur la rive, les premiers représentants du clan. Sous une grande structure de bois au toit pentu dédiée à l’accueil des touristes, nous assistons aux démonstrations de chants et danses. Cette communauté Tukano vit essentiellement du tourisme. Bien que seule fut notre présence, ici les bateaux et tour à la journée s’enchainent. Nous insistons pour nous rendre au village de cette communauté, grand espace déboisé, quelques maisons en bois avec toits de palmes coco, potager.
Notre prochaine étape est le musée du caoutchouc. Un village entièrement reconstitué pour le décor d’un film.
Retour sur Manaus dans le courant de l’après-midi. Un van nous conduira vers nos hébergements respectifs. J’ai réservé une pousada à proximité de l’aéroport, dans un quartier moins animé que celui proche du centre, mais dans l’optique d’un transfert dès 4 h 30 du matin le lendemain. Uber 19 brl hébergement/aéroport.
Rio Do Janeiro
Nous nous posons sur Rio avec 30 minutes d’avance, il est alors 13 h 30. J’ai redemandé à Gean, de nous véhiculer tout l’après-midi, avant de reprendre notre vol international à 22 h 00.
Rio de Janeiro, quelle fascinante ville, après les embouteillages, les grandes artères, d’un coût d’un seul, nous voici plongés en pleine forêt. Les premiers à nous accueillir sont les ouistitis. Stop sur le site vista chinesa, qui offre une vue panoramique plus en retrait de Rio.
En pénétrant dans le parc de Tijuca, les singes capucins ne sont pas en reste, et n’hésitent pas à descendre de leur branchage pour quémander. La cascade Taunay du haut de ses 35 mètres déverse dans sa vasque ses tonnes d’eau. Des arrêts ici ou là, chapelle Mayrink, points panoramiques, petits lacs et ilots permettant l’observation d’oiseaux, tortues d’eau. En poursuivant notre visite, et tout en descendant, nous pouvons admirer à flanc de montagne de très belles demeures et monastère.
En arrivant sur lagoa Tijuca, c’est un autre type de végétation, la mangrove ou plusieurs capivara sont là couchés à deux mètres du trottoir, nous en apercevrons encore un peu plus loin par groupe d’une vingtaine.
Vient ensuite la longue plage de plus de 20 kilomètres de Barra Tijuca ou s’alterne habitations et lagunes. Arrêts à divers points panoramiques pour terminer sur Prainha, avec sa petite plage sauvage et son bar restaurant.
Le jour décline, il est l’heure de regagner l’aéroport pour nos formalités de départ, et retour en France.
Merci à toi Manu pour ton implication en tant qu’interprête, lors de la préparation de ce séjour.
Merci à tous les voyageurs de ce forum pour les diverses informations communiquées. Bon voyage à toutes et tous.
En vrac –
Ne pas parler portugais n’a pas été un handicap, utilisation d’un traducteur internet pour les hébergeurs ne parlant que portugais sur Sao Luis, Barreirinhas – Français, Anglais, Espagnol sur Rio, Barreirinhas, Atins, Manaus.
Billets internationaux pris en décembre 2018, CDG /escale sur Francfort/Rio tarif/pers de 410 € A/R. Dans la foulée les vols internes/pers GOL Rio / Sao Luis -Sao Luis/ Manaus (via Brasilia) 197€- Latam Manaus/Rio (via Sao Paulo) 137€- Commission bancaire sur les vols internes 3,44€.
Les hébergements choisis étaient des petites structures sauf la nuit sur Sao Luis et une nuit sur Manaus en hôtel. Tarif de 15 à 74 euros, soit une moyenne par nuit de 49 euros.
Coût séjour :
Vols, hébergements, transferts, croisière avec excursions : 1740 euros/pers (compris commissions bancaires : 33 euros). Excursions, guides, entrée de sites : 263 euros/pers (y compris commissions bancaires : 17 euros). 18 Repas + divers aliments (fruits, cajou…) : 192/pers (commissions bancaires incluses dans le post hébergements).
DAB : retrait espèces 2200 brl commission sur retrait 34.90 brl + 12.82€ par notre banque.
500 brl commission sur place 24 brl + 2.37 par notre banque.
200 brl commission sur place 24 brl + 1.26 par notre banque.
Paiement en CB : 250 brl commission bancaire 1.10€ - 185 brl com 0,83€ - 65 brl com 0.50€ - Privilégier ce mode de règlement quand cela est possible.
Il est possible de déjeuner ou dîner à des prix raisonnables :
Sur le pousse snack ambulant : 5 brl pour un burger
Restaurant non touristique : 10 brl pour une assiette viande légumes (poulet-porc-bœuf).
Autres restaurants : moyenne de 38 à 50 brl pour un plat.
Boissons : en fonction des lieux, petite bouteille d’eau entre 4, 8 à10 brl - Bière 50cl entre 5,12 à 20 brl – Caiperinha entre 13, 15 à 20 brl.
christian