Je suis psychologue du travail (équivalent cadre en Ressources Humaines) et je souhaiterai travailler à Genèves. J’ai 28 ans, jeune diplômée depuis deux ans et travaille à Paris. Je souhaiterai intégrer un cabinet de conseil en Ressources Humaines ou une entreprise privée aux alentours de Genèves. J’ai plusieurs questions en tête. Quelle place occupe le métier de psychologue du travail en Suisse. Est-il reconnu? Malgré la conjoncture économique actuelle, ai-je des chances d’être recrutée, même avec mes deux années d’expérience? Existe-t-il des sites Internet spécialisés dans le recrutement de cadres en ressources humaines? J’ai entendu dire que les français étaient davantage sollcités au travail en Suisse car moins bien rémunérés que les Suisses eux mêmes, est-ce une réalité? Le fait de parler anglais présente-t-il vraiment un avantage?
Je suis un peu stressée car j’ai un travail stable en France et je veux tout quitter pour travailler à Genèves en Septembre.
Merci d’avance pour vos réponses
marmailles2
Les Français en Suisse ???
Nous avons exactement la même rénumération que nos collégues Suisse.
Les Français ont un cursus différents, c’est pourquoi nous sommes appréciés, je m’entends pour des postes bac +++ et + avec diplômes.
Les langues, oui ! c’est toujours un avantage, mais bon ! Autant bien connaître la langue de Moliére et d’avoir de la ressource derrière ( compétences ). Les Suisses demandent des compétences, y compris pour un RH.
Mon exemple, je bosse pour une firme Alémanique, ils ont un Français trés aléatoire. La firme s’adapte maintenant par rapport aux exigeances d’avoir un vrai Français dans la firme ( ne parlant pas un mot Suisse/Alémanique ).
Mon conseil, ne fait pas des recherches sur Genéves, mais vise Fribourg, Neuchatel ou le canton du valais.
Bienvenu en Suisse
Anonyme3
Merci pour ta réponse mais pourquoi tu me déconseilles de rechercher sur Genève? Y a-t-il moins d’offres d’emploi à Genève qu’ à Fribourg ou Neuchatel?Dans ces mêmes villes parle-t-on le français? Merci d’avance pour ta réponse.
marmailles4
Salut,
Genéve, c’est assez particulier avec les frontaliers ( un peu anti-Français).
Les canton de Vaud ( Lausanne ), Fribourg, Neuchatel et le canton du Valais c’est différent. C’est tous des cantons Francophones et à mon sens plus d’opportunité dans ton domaine ( ??? ).
Si tu veux : il y a vouloir venir en Suisse et ensuite y être, c’est deux choses différentes.
Je suis en Suisse depuis 1996, j’avais pas prévu d’y être.
Une annonce parut dans l’APECITA ( cadre de l’agriculture ), j’avais le profil parmis 50 candidats et puis voilà…
En 13 ans, j’ai changé 3 fois d’employeurs vraiment sans soucis, car une fois que tu y es, aprés tu te fais un " noms " dans ton millieu professionnel. La concurrence te connais…valable comme partout ailleurs.
Bonne chance
Laurent
julyanz5
slt,
d’autre part, trouver un logement à genève reste un exploit…très compliqué car la plupart des agences demandent d’avoir déjà 3 mois de salaire suisse…certains de mes collegues ont mis jusqu’a 6 mois pour trouver un logement et remplissaient ttes les conditions pour en obtenir 1…du coup si tu veux absoluement travailler à geneve, mieux vaut trouver un logement dans le canton de Vaud : ex Morges ou Lausanne. Niveau transport en train : tres bonnes liaisons entre les villes du canton de vaud et genève.
Anonyme6
Tu peux très bien bosser sur Genève et vivre en France c’est bien plus rentable, par exemple Annemasse qui est super sympa ainsi tu seras frontalière avec les avantages d’un salaire Suisse et une qualité de vie Française avec les loyer moins chers.
Anonyme7
Merci pour vos réponses précédentes.
J’ai décalé mon départ pour la suisse vers la fin de l’année.
Je voulais savoir si actuellement en Suisse il y a des offres d’emploi ouvertes aux non-suisses car le week-end dernier j’ai discuté avec une frontalière française qui cherche un travail en suisse et qui m’a précisé que face à la crise, les Suisses recrutaient priroritairement des personnes disposant de la nationalité Suisse et que par conséquent il était de plus en plus difficile pour un français ou autre européen de trouver du travail en Suisse actuellement. Quant est-il en réalité? La politique d’emploi s’est-elle exclusivement tournée vers le recrutement des ressources internes ou n’est ce qu’une rumeur?
Merci pour vos réponses.
Une française espérant trouver du travail en Suisse…
marmailles8
C’est pas nouveau que les boites passent des annonces "officielle ", mais qu’elle recrutent souvent en interne.
C’est vrai, qu’elles recrutent prioritairement des Suisses ou des personnes ayant un permis de séjour de type " C" avec un diplôme Suisse ( à la base le " Fameux CFC " ).
Mais il y a quand même une concurrence, mais cela dépend fortement des emplois : infirmiére par exemple c’est pas un soucis.
BTS agricole ou ingénieur Agricole : les Français sont leader en Suisse Romande.
Par contre, dans d’autres domaines, une fois que tu a un 1er job en Suisse cela devient "relativement " facile aprés.
De toute évidence, ce n’est pas la bonne période, mais mets ton CV sous " Job UP ".
Je suis en Suisse depuis 1996, j’y suis arrivé par hasard, j’avais pas prévu. A l’origine, je suis ouvrier agricole ( 1976 ), aprés 2 BTS adulte + 20 ans d’expériences.
Avec mon épouse, nous avons crée une école maternelle en 2001 ( une référence localement avec un taux d’occupation enfants de 100%). Nous avons crée l’emploi de mon épouse et nous formons depuis 4 ans des stagiaires.
En contact permanent avec l’Union des Français en Suisse, mes “petites entrées” auprés de Mr le Consul de France, solicité par le PS Suisse.
Je ne veux pas encore la naturalisation Suisse, car je veux être élu comme syndic ( maire )de mon village en tant qu’étranger.
Bon courage, laurent
Anonyme9
Les unis de Lausanne et Genève forment des psy du travail à la pelle. Il y a déjà trop de monde en Suisse pour ça, qu’il soient Suisses ou nés en Suisse. Alors à 28 ans - c’est jeune - avec un tel diplôme, ce n’est pas intéressant pour un employeur, il faut présenter autre chose de plus convaincant.
La Suisse cherches des infirmières, du personnel dans la restauration et l’hôtellerie, dans le bâtiment, dans l’horlogerie et des profs d’allemand en Suisse romande et des profs de français en Suisse allemande.
Les étrangers universitaires engagés pour travailler en Suisse le sont pour des compétences très particulières: la connaissance du russe, de l’arabe ou du chinois, un réseau en Amérique latine, des compétences informatiques hors du commun, une expérience confirmée, un savoir-faire spécifique.
A noter, et mes amis français vous dirons pareil, que les Suisses romands préfèrent engager des Italiens ou des Allemands que des Français.
Quant aux naturalisés qui se présentent aux élections au niveau communal, c’est bienvenu. On se fait des tas d’ennemis, ça prend un temps fou, c’est ultra-surveillé, critiqué et on gagne un salaire risible. Bonne poire va ! Vis ta vie en faisant des voyages, en organisant des fêtes chez toi, en entraînant un équipe de sport, en formant des gens à ton métier mais pas en faisant de la politique, c’est vraiment pas sain. J’ai eu plusieurs collègues syndics dont un naturalisé (Italien), il étaient vachement contents d’arrêter. Psychologiquement, sur les rotules les gars.
Anonyme10
Merci Laurent et Alyosha pour vos réponses.
J’ai emménagé en Haute-Savoie et j’ai envoyé des candidatures ciblées uniquement en Suisse pendant 2 mois puis j’ai abandonné car je n’avais que des réponses négatives et j’en avais aussi marre de chercher…recevoir que des réponses négatives ça donne un coup au moral et ça m’a conduit à remettre en cause mes compétences aussi…
J’ai donc abandonné mes recherches en Suisse et j’ai envoyé des candidatures en France. En seulement 3 jours j’avais retrouvé du travail comme quoi ce n’est pas mon CV ni mes compétences qui posaient problème mais bien ma nationalité…Et oui dans le domaine des ressources humaines, les employeurs suisses ne sélectionnent que des Suisses ou des étrangers ayant déjà travaillé en Suisse.
Je souhaite me spécialiser dans le coaching professionnel car il y a une vrai demande.
Je pense faire une formation de Coach professionnel dans une école à Genève tout en travaillant en France.
Qui sait? peut-être avec les connaissances et liens que j’aurais tissés, je parviendrai peut-être à m’immiscer dans le monde du travail suisse…
Et oui comme tu dis l’Alyosha c’est pas facile…
Bonne continuation à tous!
Anastasia
Anonyme11
80% des places se trouvent par le bouche à oreille. Donc suivre une école en Suisse est un bon moyen de se faire un réseau.
Je ne crois pas qu’il n’y ait que du racisme anti-français mais s’il y a pléthore de postulants, il est clair qu’on fait passer les Suisses et résidants en Suisse d’abord. J’ai pas mal de contacts avec des Français installés en Suisse, il ne se plaignent pas de racisme.
Pour les compétences, il y a un niveau d’exigence élevé. C’est pas du pipoz. Le bac français par exemple, ne permet pas de rentrer dans toutes les universités en Suisse, il faut que les notes soient l’équivalent de 5/6. Donc les titres français sont dévalorisés, c’est clair. Ce n’est pas le cas avec des titres italiens ou allemands.
Reste que je m’occupe d’engager des gens pour le commerce et que que j’ai peu de Suisses purs dans la boîte, mais pas de Français…
marmailles12
Merci pour tes remerciements,
Je suis en Suisse par hasard en 1996 ( quoi que !!! ), c’est mon profil qui fut correctement décodé par quelqu’un qui est maintenant mon concurrent sur le terrain, il m’appel d’ailleurs : " mon produit d’importation ". J’ai travaillé indirectement pour sa firme durant 6 ans et à la faveur de mon évolution en Suisse, je suis parti à la concurrence et pour une firme Suisse Alémanique.
Cet firme Alémanique ( Kroni AG ) connaît maintenant un développement en Romandie plus que sérieux et c’est le “Français” de la firme Kroni AG qui tire en avant depuis ( et recrutement d’un technicien Suisse pour m’accompagner dans un autre canton Romand ).
Oui ! les diplômes Français sont parfois dévalorisé, mais cela dépend du domaine.
Un BTS agricole ( dit scientifique ) est plus reconnu qu’un diplôme d’ingénieur Suisse dans le même domaine.
Dans certains "staff ", ils aiment avoir un Français…
Dans d’autres domaines, cela puisse être trés différents.
Il n’y a pas de racisme envers les Français, on nous juge différent…la structure de la petite enfance de mon épouse est un exemple et avec un écho localement depuis 10 ans.
Etant jardinier, mes voisines adoptent mes méthodes de jardinage, c’est marrant…
Bon parcours en France voisine et profite de la proximité pour venir en Suisse.
laurent
Anonyme13
Bonjour Anastasia,
J’ai 22 ans. Je suis Franco-Algérienne.J’ai validé un master 1 en Psychologie du travail et ergonomie à Paris X Nanterre. Je suis, par la suite,venue en Belgique et là actuellement je suis en master 2 Psychologie du travail, organisations et sociétés à l’Université Catholique de Louvain (Belgique). Je me permets de vous écrire pour savoir si, finalement, vous avez réussi à vous faire embaucher en Suisse. En effet, l’expérience suisse m’intéresse beaucoup et je songe sérieusement à travailler là bas, néanmoins je souhaiterais vivre à la frontière (en France).
Votre message date d’il y a plus de deux ans, j’aurais vraiment souhaité savoir comment vous vous êtes débrouillée si vous avez des pistes et des conseils à me donner ça serait vraiment sympa car je ne sais pas vraiment par quoi commencer et comment m’y prendre.
Je vous remercie d’avance et j’attends votre réponse ou si y a quelqu’un d’autre qui peut m’aider je suis toute ouïe.
Lina
kryspg14
Bonjour à tous,
Je réouvre ce sujet comme un bouteille à la mer, car 8 ans se sont passés depuis le premier message, et je rencotnre le même problème…
J’ai 33 ans, mon mari s’est fait muter en Suisse à Lausanne, et je cherche depuis 2 mois un travail de cadre RH afin de le rejoindre… J’ai un master de Droit des Affaires obtenu à l’université, et un master de Management et Direction des RH obtenu à l’IGS (école privée) et parle couramment anglais (mais pas allemand).
Je n’écume que des non, à toute sorte d’offres (RRH, HR partner et même assistante, sur Lausanne, Genève ou encore Neuchatel) et effectivement en France je n’ai pas eu de mal à trouver mon dernier emploi avec mes 8 ans d’expérience professionnelle et mes diplômes…
Qu’en est-il de vos recherches d’emploi, avez-vous fini par trouver? Pour les précieux conseils donnés par Laurent, que pensez-vous maintenant du marché de l’emploi suisse pour les français en particulier?
Je vous serai très reconnaissante de vos réponses !