CARNETS DE VOYAGE 5 (Xi-il et merida)

Forum Mexique

(suite du carnet 4)

Comment ai-je pu oublié de mentionner avant Izamal, notre baignade dans le superbe cénote de Xi-IL ?
Il n’était pas prévu au programme mais le guide de Chichen nous a fortement conseillé d’y aller. Il se trouve en remontant sur quelques centaines de mètres en direction de Valladolid, juste en face de l’hôtel Dolores Alba. (c’est en mentionnant le nom de cet hôtel qui possède son double à Mérida, que cela m’est revenu).
Ce cenote est plus découvert que celui de Dzinup, il forme un cirque dans la roche. Ses eaux sont d’un bleu aux reflets turquoise sans égal.

Avant d’entamer la descente des marches, nous pouvons juger de l’effet vertigineux de ce gouffre qui aboutit sur un petit lac et prenons quelques photos de toute notre hauteur.
C’est de toute beauté avec ces grandes lianes qui pendent de la roche et qu’il est interdit de toucher comme le préviennent les écriteaux.

Une fois en bas, nous nous empressons d’aller dans l’eau en descendant par une petite échelle. Beaucoup de gens viennent voir sans se baigner juste pour profiter de la beauté de l’endroit, véritable paradis terrestre. Mais pour ceux qui comme nous, ont la joie de pouvoir se baigner, c’est fabuleux ; l’eau est fraîche juste ce qu’il faut pour nous rafraîchir…Je suis contente de constater le plaisir de g d’être là, il ne s’imaginait pas voir pareils enchantements…Nous restons à tour de rôle de longs moments à parcourir ce petit lac en longues brasses coulées…Il y a de nombreux poissons. C’est bien rafraîchis que nous pouvons reprendre la voiture.

Nous atteignons Merida en fin d’après midi. Cette fois, je me suis concentrée sur mon plan de ville pour ne pas nous tromper. Il n’y a pas de noms de rues, mais des numéros comme aux Etats-Unis. Ca devrait être plus facile. G me dit malgré tout que je ne fais pas un bon co-pilote (hé, on peut pas être organisatrice et co-pilote, moi l’orientation, c’est pas mon truc !).
Bon, on arrive quand même à l’hôtel Dolores Alba. Un parking privé et fermé juste à côté, une piscine en plein centre ville au cœur d’une hacienda, c’est royal !
L’accueil aussi m’enchante puisqu’il est dit sur le guide qu’il n’est plus ce qu’il n’était. Si si, il l’est ! On nous fournit même un plan plus détaillé de la ville pour nous indiquer commodités et restaurants, génial !
Notre chambre est grande, claire, avec deux immenses lits comme d’habitude et donne sur la piscine. Nous décidons de nous y baigner plus tard désirant profiter de l’ouverture des boutiques pour faire des emplettes. (en fait elles ne fermeront pas avant 22 ou 23h ).

Mérida est une cité très vivante, grouillante de monde. Je ne sais plus où donner des yeux. Et, bonne surprise, il y a un petit vent qui nous fait supporter les degrés. Il y a de belles boutiques avec des vêtements ma foi, pas trop vilains. On croise de nombreux français…Première chose : la banque, car on a plus de sous. Le change ici est intéressant : 14,40 pesos pour un euro, c’est le meilleur qu’on ait vu jusqu’ici…Nous sillonnons la ville, nous attablons à une terrasse de café afin de jouir du spectacle de la rue…nous attardons dans les parcs ombragés d’amandiers et de lauriers. Des édifices majestueux bordent la plaza Grande où le monde s’est rassemblé…
Nous rentrons à l’Hôtel pour nous ressourcer avant le repas car nous voudrions veiller un peu et on est claqué. Faut dire que l’on a beaucoup nagé dans le cénote.
Nous nous relaxons dans la piscine de l’hôtel, nous douchons et repartons, ragaillardis. La dame de l’hôtel nous a indiqué un bon petit resto…

(Suite au prochain épisode)


bonjour miel
tes carnets de voyage sont tres sympas
vivement la suite!
mais je suis étonné de tes impressions sur calakmul;peut etre auriez-vous du prendre un guide?

Merci pour tes encouragements.
C’est certain que sans guides les monuments perdent tout interêt quand on n’a pas étudié la chose…mais c’était le site en lui-même qui ne nous a pas plu. Trop clean, trop artificiel. Pourquoi des allées bétonnées ? la terre balayée ? le balisage comme sur un parcours santé… ? Je me croyais partout sauf dans la jungle…
A Palenque, oui, on a eu conscience d’être dans la jungle malgré aussi quelques sentiers gravillonés mais bon c’était quand même plus sauvage. C’est un ppint de vue. Heureusement qu’on a pas tous le même avis. miel

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