Difficile de voyager hors de nos frontières en cette triste période de pandémie ! La seule solution pour s’évader est de voyager virtuellement … Avec mes souvenirs et mes photos, je viens de refaire un long voyage dans les îles caraïbes. Pas seulement un voyage mais bien plusieurs car depuis des années j’ai plaisir à retrouver ces ambiances tropicales entre îles et mer. D’îles en îles et du Sud au Nord de l’arc antillais, je vous propose un peu de dépaysement sous les tropiques avec juste quelques souvenirs et quelques photos de chacune de ces îles parcourues lors de mes voyages.
(Le début du voyage est à voir avec les liens placés en fin de texte) *
Troisième (et dernière) partie du périple avec des escales en République Dominicaine, à Haïti, en Jamaïque, à Grand Turk, à Grand Cayman, à Cuba, aux Bahamas et à Key West
La destination est parfois décriée, trop touristique diront certains. C’est certes vraie mais en y séjournant ou en y faisant une escale de croisière, j’ai à chaque fois apprécié l’atmosphère tropicale de cette île ainsi que la gaieté communicative de ses habitants.
Parmi mes souvenirs, les clichés « cartes postales » d’un séjour balnéaire en bord de plage.
C’était à Bayahibe : sable blanc, cocotier penché, soleil et eau bleue et aussi, coucher de soleil flamboyant … tout y est, le parfait cocktail pour des moments de farniente au soleil alors que les frimas de notre hiver européen ont tendance à nous glacer.
Ajoutez à l’ambiance, un autre cocktail mais placé au bord des lèvres afin de savourer encore plus ces instants privilégiés … un cocktail savoureux comme il se doit avec le rhum local, la « vitamine », comme il le nome là-bas.
Pour ne pas bronzer idiot, il ne faut pas hésiter à visiter l’intérieur du pays. D’agréables souvenirs de balades me reviennent en mémoire.
Balade à cheval parmi les collines et la généreuse végétation des tropiques ou celle également effectuée le long des champs de canne à sucre.
Elle était super aussi cette autre virée, en kayak sur les eaux du fleuve Chavon … à pagayer au ras de l’eau entre ces hautes falaises.
Ma dernière escale en Rep Dom. C’était en mars 2020, juste avant les problèmes liés à la terrible pandémie … Une escale de croisière à Amber Cove, sur la côte nord de l’île, un secteur moins bétonné et moins fréquenté mais aux paysages enchanteurs face à une mer parfois un peu agitée.
On n’oublie pas le côté culturel avec un tour dans la capitale de l’île, Santo Domingo avec en son centre historique les monuments témoins du passé colonial espagnol. On y rencontre en bonne place l’explorateur découvreur de ce Nouveau Monde, Christophe Colomb en personne, statufiée pour l’éternité.
L’illustre marin est souvent évoqué dans les îles de la Caraïbe, ici une statue, ailleurs c’est un lieu de débarquement ou une plaque commémorative. Christophe Colomb est une vraie vedette dans plusieurs de ces îles antillaises, et souvent bien « vendue » à la curiosité des visiteurs.
Mais mon vrai coup de cœur en République Dominicaine, il se trouve à quelques encablures au large de la côte sud. Une petite île tout en longueur : la renommée Saona et elle le vaut bien ! Un enchantement (lorsqu’elle n’est pas trop assaillies de touristes !).
D’ idylliques plages de sable fin la bordent, des cocoteraies y poussent à foison et seul un unique petit hameau pour une poignée de résidents dont ces enfants … oui, oui, c’est super comme me le signale, pouce levé et sourires aux lèvres ce gamin.
Sur ces rivages paradisiaques, même les palmiers semblent vous faire un clin d’œil, ceux-là paraissent esquisser des pas de danses avec leurs troncs enlacées, je vous laisse imaginer la musique … et ces deux autres de se positionner en grand « V », un autre clin d’œil !
Je me souviens bien de ce voyage à Haïti … bien qu’il date de quelques années, c’était une escapade effectuée pendant « mon année » guadeloupéenne.
Une découverte qui m’avait marqué. Tant de différences observées par rapport à l’atmosphère des îles antillaises, notamment françaises.
Au premier abord, il y avait ces paysages grandioses de montagnes, ce n’est pas pour rien que le pays est parfois surnommé « Terres montagneuses » et puis il y avait également toute cette population qui vivait dans un état de criante pauvreté … et ce n’était pas tout.
C’était l’époque des tyranniques Duvalier, Jean-Claude, Baby Doc, régnait en maître (autoritaire !) sur les pauvres haïtiens. Un peu partout, on croisait des miliciens, les fameux « tontons macoutes », ils avaient le coup de matraque facile. “Ne surtout pas se faire remarquer et ne pas les photographier”, nous recommandaient vivement les locaux rencontrés.
Des photos, je me souviens en avoir pris beaucoup mais c’était avant l’époque du numérique. D’anciennes diapos, difficiles à reproduire pour illustrer ces souvenirs.
Depuis ce voyage, Il s’en est passé des événements à Haïti … les Duvalier sont certes partis, des présidents élus se sont succédés mais on parle toujours de corruption et de précarité et puis surtout le pays a connu le terrible tremblement de terre de janvier 2010 ! Comment s’en relever ? les aides internationales n’ont semblent-il pas suffi !
Je me souviens du Palais National dans le centre de la capitale Port-au-Prince, un imposant palais à l’architecture et à la blancheur presque indécentes en comparaison de l’état des cases et des maisons de la plupart des habitants et pas seulement celles bidonvilles.
Je me souviens aussi de Cap Haïtien au Nord de l’île et de sa Citadelle La Ferrière. Perchées sur un sommet nous avions vu les fortifications en ruines et les alignements de munitions, des boulets de canons qui avaient attendus les attaques …Cheminant sur ces versants, je garde le souvenir de ces enfants rencontrés, tout dépenaillé, ils n’avaient qu’une phrase à la bouche : « Give me dollars ? ».
Pour quelques gourdes, la monnaie locale, j’avais acheté sur place à un jeune amateur de sculptures sur bois ce masque traditionnel. Pas pour sa valeur d’objet d’art mais comme souvenir, finalement une valeur qui paraît souvent plus importante aux yeux du voyageur.
Et que dire de ces autres adultes croisés sur le bord d’une route, nous proposant à l’achat un cabri sanguinolent, en entier. Comme si nous pouvions l’emporter et le faire cuire ! Nous avions tout de même été tentés par de gros avocats, délicieux à souhait, même sans assaisonnement.
L’offre de produits sur les marchés et tout le long des routes semblait bien plus importante que la demande des locaux au si faible pouvoir d’achat !
Des souvenirs de visite tout au Sud du pays me reviennent en mémoire, à Jacmel. Une plage de sable noir d’origine volcanique et une ville coloniale plutôt décatie.
Là, on avait assisté au ballet des petits producteurs de café des alentours, ils charriaient, sacs au dos, leur récolte de café. C’est là, que j’ai découvert que le fruit du café, juste récolté, évoque une cerise bien rouge, avant le séchage et la torréfaction.
Dans le petit hôtel où nous avions fait halte, la discussion avec le patron, un cuisinier européen, avait été riche d’enseignements sur la vie locale. L’homme rayonnait de satisfaction, trop heureux de partager avec nous la réussite de ses « buissness », comme il nous disait à chaque phrase. L’hôtel, le restaurant, la salle de bal très courue en fin de semaine et aussi son cinéma : « Plus je monte le prix d’entrée des séances, plus il y a de monde ! … car les gens pensent que le film est meilleur … » nous avait-il avoué avec un sourire de filou qui en disait long sur ses pratiques, bien discutables !
L’art naïf haïtien est bien connu et particulièrement réputé. Je cherchais à acheter un tableau à ramener de mon périple. Après des hésitations entre une scène de jungle et une autre de marché, j’avais jeté mon dévolu pour une représentation de marché. La suite ? Un marchandage, des bousculades et des allers et venues entre plusieurs stands … j’ai bien cru ne jamais réussir à me sortir de telles palabres !
Mon choix, pour en finir, s’était porté sur ce tableau. Il a été peint par un artiste certes non côté, mais est-ce là l’essentiel ? En tout cas, accroché en bonne place à mon domicile, il représente toujours pour moi le souvenir de cet inoubliable voyage à Haïti.
En quelques mots, mes souvenirs de voyage en Jamaïque : une ambiancemusicale bien sûr, avec des rythmes reggae, yeah ! Des saveurs entre rhum et café et des paysages splendides entre forêts tropicales et cascades …
Pour débuter, c’était juste après notre arrivée, sur la côte Est de l’île, une plage de Montego Bay.
Une plage ni ratissée ni couverte d’alignements de transats, non, simplement la nature et le souvenir d’une belle harmonie de teintes avec ce sable clair, ces fleurs et ce fond de ciel gris. Comme quoi, même sans soleil et ciel bleu azur, une plage tropicale peut s’avérer magnifique et assurément photogénique.
Changement d’atmosphère et d’ambiance, place à la musique et à l’évocation de l’illustre reggae man, je veux parler du talentueux Bob Marley.
La route est sinueuse et se faufile parmi les collines de l’intérieur, nous voici parvenu à Nine Miles, là où le fameux Bob est né en février 1945 et où il a passé une partie de son enfance.
Sa maison de naissance se visite même si elle a du bien changé, restaurée, rénovée puis adaptée au parcours des visiteurs.
Parmi les admirateurs de passage, il y a les touristes qui ont délaissé pour quelques heures les plages des hôtels du bord de mer et puis il y a les autres, les vrais fans. Ceux-là, on peut les reconnaître, l’air un peu planant et les yeux qui brillent, tant l’émotion est grande lorsqu’ils se retrouvent au milieu de l’univers du grand Bob. C’est sans doute du à l’effet décrit dans le morceau Natural Mystic : « There’s a natural mystic blowing through the air …… Il y a un vent mystique qui souffle dans l’air, si tu écoutes avec attention à cet instant tu l’entendras » chantait Marley.
En revoyant ces photos, me reviennent en mémoire les rythmes reggae qui rythment la visite mais également les éclats de rires de Captain Crazy, c’est le surnom de ce guide, certainement le plus célèbre du lieu … justement pour son rire communicatif. Il a l’habitude de ponctuer chacune de ces phrases par une plaisanterie accompagnée d’un rire de circonstance, saccadé, grave, en un mot : inimitable !
A Kingston la ballade musicale de continuer avec un passage aux célèbres studios « Tuff Gong », un lieu où Bob Marley a enregistré certains de ses plus célèbres titres. Ricky Chaplin, un rastaman, chanteur de reggae nous présente les studios … l’homme est impressionnant avec ses dreadlocks, il ne se s’était pas coupé les cheveux depuis 22 ans !
Quant au centre ville, là où la vie locale bat son plein comme dans le secteur du marché, nous n’avions fait qu’y passer … question sécurité, il fallait faire attention ! Et puis, des « blancs » se promenant appareil photo en bandoulière … parfois il faut quand même éviter la provocation face une population qui fait face comme elle peut à une certaine misère.
C’est à travers la vitre de notre véhicule que j’avais pris cette photo où l’on voit les chariots typiques des rues commerçantes de Kingston, les « pushcarts ». Des chariots habilement bricolés et utilisés aussi bien pour le transport des marchandises que comme présentoir de denrées destinés à la vente.
Le marché de la ville de Port Antonio sur la côte nord de la l’île était bien plus calme et invitant, c’est là que j’avais découvert de drôles de légumes. Connaissez-vous les ackees ? Non, alors je vous les présente. L’ackee est le légume national et nous avions eu l’occasion d’en manger la veille, bien cuisiné avec de la morue selon la recette du pays. Ce légume jaune-rouge, une fois mûr laisse apparaître de gros noyaux noirs luisants, comme des yeux.
L’ackee ne doit être consommé qu’à bonne maturité et bien bouilli, car avant d’être mûr il serait même toxique ! C’est sans doute pour cela qu’il n’est pas habituellement consommé dans les autres îles des Antilles.
Concernant la photo de gauche où l’on voit des ackees (rouge) sur leur arbre (l’ackesia), elle n’a bien entendu pas été prise sur le marché … mais dans un parc.A la Jamaïque, il y a bien sûr des étendues de champs de cannes à sucre et l’on y prépare du sucre et un goûteux rhum mais c’est une autre production locale dont sont très fiers les jamaïcains, leur café des Blue Moutains.
Sur les hauteurs, le micro climat du à l’altitude, à l’humidité et à la chaleur relative s’avère parfait pour la culture d’un café d’exception. Un café rare aux arômes recherchés ; la production est très limitée, pas étonnant qu’il soit particulièrement cher.
Nous voici au cœur de cette production et de ces fameuses montagnes. Pourquoi cette appellation « bleue » ? Car les brumes qui nimbent souvent ces versants et ces crêtes ont tendance à faire varier les nuances, ainsi le vert de la végétation prend une tonalité bleuté.
Voir le café mais aussi le boire, ainsi le café local nous est présenté depuis la récolte jusqu’à la torréfaction … le moment fort de la visite étant bien entendu la dégustation du fameux et très savoureux café. Tiens, j’en prendrais bien une tasse !Du café à l’eau … l’eau des cascades et celle des rivages.
Une superbe cascade à ne pas rater en Jamaïque, la Dunn’s river, on peut la remonter à pied depuis la plage, attention, ça glisse !
Un autre cours d’eau dans mes souvenirs de balades, sur la Black river, avec pour décor la mangrove et ces reflets sur un parfait miroir d’eau. Mais là, mieux valait ne pas mettre pied à terre. Les crocodiles et leur puissantes mâchoires étaient à l’affût !
Le lieu du Lagon bleu est un enchantement que l’on n’oublie pas avec ses eaux dont la teinte hésite entre le bleu et le vert … des eaux, disons turquoise, du plus bel effet.
GRAND TURK
Voilà la vision tant attendue lorsqu’on débarque sur une île des Caraïbes … A Grand Turk, ce décor de rêve est bien au rendez-vous : des plages de sable blanc et un horizon marin aux fascinantes nuances de bleu, il y en a tout autour de l’île.
Certes, la photo est un peu cliché mais avouons que contempler un tel paysage fait du bien, surtout en cette période où la moindre idée de voyage à l’étranger est à oublier … du moins pour le moment !
Sur votre écran, vous avez l’image, à vous de la compléter en imaginant l’environnement sonore. Entendez-vous maintenant le doux bruit des vaguelettes venant lécher ce rivage ?A quelques pas de là, on peut assister à une séquence de whale whatching avec l’assurance de bien voir une baleine. Échouée sur le rivage, en voilà une qui plonge … dans le sable !
Une œuvre ainsi réalisée pour mettre en valeur un des points forts de la destination : l’observation des cétacés. Au moins, ici, avec cette présentation originale on est sûr de réussir la photo !
Cette carte apposée sur un mur du port de débarquement permet de mieux localiser l’archipel au milieu de la myriade d’îles caribéennes.
Donc nous voici « Here », facile à repérer notre situation avec ce cercle et cette patine bistre : que de doigts de visiteurs ont du pointer l’archipel.
Une trentaine d’îles dont huit seulement sont habitées constitue Grand Turk & Caïcos.
Quant à Grand Turk, l’île n’a de grand que le nom, l’île ne mesure qu’une dizaine de kilomètres pour à peine deux/trois de large mais c’est sur son territoire qu’est située la capitale du petit État : Cockburn Town.
Si je plonge dans mes souvenirs d’escale à Grand Turk, ma mémoire me renvoie plus vers le ciel que vers l’horizon marin.
En effet, sur l’île, on est très fier d’évoquer un souvenir qui a marqué les débuts de la conquête spatiale. En 1962, c’est au large de Grand Turk que l’astronaute John Glenn a effectué son « splashdown », c’est à dire son amerrissage. A bord de Mercury, Il venait de faire trois révolutions autour de la terre devenant ainsi le premier américain a effectué un vol en orbite.
A l’époque, sur Grand Turk, il y avait une base militaire transformée pour l’occasion en mini NASA.
Ainsi les Américains avec cette première avaient rattrapé les Russes dans la course à l’espace … des Russes qui avec Youri Gagarine les avaient devancé dans l’espace dix mois plutôt.
C’est au centre d’un carrefour que l’on peut voir cette authentique capsule Mercury.
Chemin faisant, nous voilà parvenus à l’extrémité nord de l’île. Ici la plage côtière a laissé la place aux falaises rocheuses, elles forment un cap s’avançant vers la mer. Des récifs sont éparpillés aux alentours, plusieurs navires en ont été victimes, c’était à l’époque où l’on naviguait à vue … et avant la construction d’un phare sur ces hauteurs.
Un phare qui s’élève devant nous à 18 mètres de haut. Sa lanterne porte à 15 miles nautique soit 24 kilomètres.
Bon, on le constate, ce phare n’a pas belle allure avec sa colonne à la peinture écaillée et aux parties métalliques rongées par la rouille, l’effet du temps et surtout du mauvais … temps !
Plus attrayantes et bien plus colorées sont les coquettes maisons de l’île, le nuancier des teintes est riche avec l’ajout de fleurs à foison. GRAND CAYMANIl suffit juste de prononcer le nom de l’île caribéenne de Grand Cayman et tout de suite on pense : paradis fiscal, sociétés offshore, pavillons de complaisance et transactions financières dont l’honnêteté n’est pas vraiment garantie ! C’est vrai, c’est un des aspects de cette île … mais c’est loin d’être le seul et c’est heureux !
Non, le paradis dont je garde le souvenir est situé en bord de mer : la Seven Mile beach.
Elle est vraiment too much cette plage !
On y bénéficie sur une dizaine de kilomètres d’un ruban de sable clair bordé d’une mer aux joli camaïeu de bleu, ajoutez au panorama, une anse régulière qui s’étend à perte de vue, des résidences de bord de mer finalement assez discrètes et comme il se doit, des cocotiers et filaos apportant à l’ensemble une plaisante touche végétale … en un mot, le rêve !
Et privilège, nous y sommes en début de matinée.
Le moment paraît idéal, la douce chaleur est on ne peut plus agréable, les rayons du soleil ne brûlent pas encore et surtout Il n’y a pas foule… à condition tout de même de s’écarter des bars de plage et des alignements de transats.Passons presque sans transition du paradis à l’Enfer !
Nous voici maintenant au lieu-dit justement appelé : «Hell» (Enfer).
Original, une pancarte souhaite à tous les visiteurs un accueillant : « Welcome » en enfer. Mais de quoi s’agit-il au juste ? En fait, ce Hell est une étendue d’étranges formations rocheuses sombres, hérissées de pics acérés. Certains voient là des silhouettes de flammes et de terrain carbonisé … dignes de l’enfer.
Le contraste est saisissant entre les roches noires et ces tiges de plantes bien vertes qui parviennent à pousser sur ce terrain apparemment si inhospitalier.
Ces étonnants rochers situés à un kilomètre du rivage sont le résultat d’un lent phénomène d’érosion marine : stagnation de basses eaux sur le calcaire, processus physico-chimiques et action de micro-organismes … et le sol de pierre de prendre cet aspect en se teintant en noir. Voilà très succinctement résumé l’origine de cet enfer… situé au centre d’un paradis !
Sur place, le diable est bien présent, vêtu d’une cape rouge et la tête coiffée de cornes (souples). Avouons qu’avec sa barbichette blanche et son air décontracté, il n’a rien d’effrayant … d’ailleurs, c’est tant mieux pour lui puisqu’il tient une petite boutique.
Une échoppe de souvenirs qui fait également office d’agence postale. La tradition veut que les voyageurs postent, à destination de leurs proches, une carte postale depuis ce drôle d’enfer. Mais en observant les visiteurs, on peut constater qu’à l’heure d’internet et de ses messageries, il semble que les envois (immédiats) de selfies ont détrôné les anciennes cartes postales cheminant (lentement) vers leurs destinataires !
Retour à George Town, la ville principale de l’archipel des Cayman, environ 28000 habitants y résident. Une cité, un quartier d’affaire, un port, des boutiques … et sur cette hampe flotte le drapeau national : fond bleu avec dans le coin supérieur l’Union Jack pour témoigner du passé britannique de cette île.Quant aux armoiries de l’archipel, on peine à distinguer sur ce drapeau, agité par le vent, les trois étoiles représentants les trois îles du territoire des Cayman.
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CUBAAssurément la grande île cubaine est une découverte qui marque le voyageur, son passé colonial, son patrimoine architectural, son régime politique, ses paysages, ses plages et sa musique … tant de découvertes et de souvenirs, difficile de faire court en les évoquant.
Les paysages de l’ouest de l’île ne s’oublient pas. Impressionnants par leur beauté puis par leur originalité. Cette vallée de Vinales est la région des « mogotes ». Je ne connaissais par le terme avant ce voyage. Alors de quoi s’agit-il précisément ?
Les mogotes désignent des formations géologiques à l’aspect de collines calcaires au sommet arrondi et couvert de végétation.
Ce type de paysage n’est pas sans évoquer celui, plus connu, de la Baie d’Halong au Vietnam. En effet, sur le plan géomorphologique il y a une certaine ressemblance, sauf qu’ici, la mer s’est retirée depuis bien longtemps.
Depuis ce belvédère, la vue s’étend sur toute la vallée jusqu’aux contreforts au relief émoussé de la Sierra de los Organos.
Dans cette région il ne faut pas rater cette immense fresque. Que les silhouettes humaines paraissent minuscules en comparaison de la taille des représentations colorées peintes à même la paroi de pierre !
Cette monumentale fresque s’étend sur 120 mètres de hauteur pour 180 de large, rien que ça !
Le thème ? L’évolution biologique de la région depuis la préhistoire allant des dinosaures aux humains symbolisés par ces géants rouges.Les mogotes sont disséminées parmi cette plaine fertile où la terre brun-rouge est si propice à la culture du très renommé tabac cubain.
Je garde en souvenir la visite de ce séchoir à tabac où étaient suspendues, bien alignées, les feuilles récoltées.
Ensuite, des mains expertes entraient en œuvre pour l’élaboration d’un cigare cubain de qualité supérieure et les étapes de se succéder : tri des feuilles, écotage afin de retirer la nervure centrale, puis confection de la tripe, l’intérieur du cigare.
L’ultime phase conditionne grandement la qualité, à savoir la lente combustion, l’arôme et le goût, elle consiste en l’enroulage. L’expérience du doigté est à ce stade indispensable pour un roulage accompagné d’une bonne pression de la cape enveloppant le précieux cigare.
Bon, j’avais surtout apprécié le savoir-faire car n’étant pas fumeur …
Nous voici à La Havane avec cette photo prise depuis le Fort protégeant le port, la vue s’étire sur une grande partie du front de mer et sur le Malecon. La célèbre avenue maritime longue de 8 kilomètres au bord de laquelle les havanais se plaisent à se promener, le soleil couchant sur l’horizon marin y est paraît-il splendide.
Bien sûr, dans cette capitale les témoignages architecturaux du passé colonial espagnol rendent la visite particulièrement intéressante même si beaucoup d’immeubles et façades ont un grand besoin de restauration. L’ambiance générale, très animée, est également un atout pour le visiteur … mais il y a aussi les « belles américaines »… à première vue, on n’a d’yeux que pour elles !
Je veux parler, évidemment, des vielles voituresaméricainesdes années 40 ou 50 que l’on voit partout sillonner les rues de la ville.
C’est vrai qu’elles ont de l’allure avec leurs lignes rétro, leurs teintes vives, leurs calandres chromées et leurs phares qui semblent vous faire des clins d’yeux !
Des Ford, Chevrolet ou Buick … qui roulent toujours. Les Cubains sont devenus maîtres mécaniciens ou carrossiers pour conserver en état de marche ces vielles autos. D’ailleurs ils n’avaient pas le choix, car même pour les rares privilégiés ayant les moyens, pendant longtemps il était impossible d’importer de nouveaux véhicules. Alors il a fallu se débrouiller, bricoler, bidouiller, réparer ou changer. Beaucoup d’entre elles conservent une carrosserie et un logo de leur marque d’origine pourtant les pièces de rechange sont japonaises ou russes.
Ces modèles anciens dont beaucoup font office de taxi pour les touristes sont ainsi devenus une des images « signature » du cœur de La Havane.
L’ombre du célèbre Comandante Che Guevara et celle de Fidel Castro sont aussi bien visibles dans la capitale cubaine (et dans le reste de l’île …). Sur la façade du ministère de l’Intérieur, une gigantesque sculpture stylisée du Che projette son ombre sur le mur blanc du bâtiment. Un portrait identique de Fidel Castro ainsi qu’un monumental Mémorial encadrent la grande Plaza de la Revolucion sur laquelle nous sommes maintenant.
C’est ici que le leader cubain prononçait ses interminables discours devant une foule pouvant atteindre le million de personnes. Quant au Mémorial en l’honneur du premier héro cubain, José Marti, le père de l’indépendance, ses murs intérieurs sont tapissés de citations à la gloire du pays. A l’extérieur, en grandes lettres, un seul mot figure, un maître mot : « Vencremos » (nous vaincrons).Quittons l’agglomération en direction du centre puis du sud de l’île. Des kilomètres de routes où le trafic n’est pas un problème, les cubains sont loin de tous posséder un véhicule particulier ! On voit le plus souvent des gens attendant au bord des routes, soit un transport public ou une auto généreuse pour les transporter … Alors, faute de moyens de transports motorisés, le cheval et les calèches sont très utilisés, voici une image typique prise dans la campagne cubaine.
La production sucrière a fait (autrefois !) la richesse de toute cette région du centre de l’île, Nous nous dirigeons à présent vers Trinidad, la ville fut au XVlll ème siècle la capitale mondiale du sucre, rien de moins !
Une ville considérée comme la plus belle ville coloniale d’Amérique latine, d’ailleurs l’Unesco, à juste titre, l’a classé sur sa liste du Patrimoine de l’humanité. En arrivant dans la périphérie de cette agglomération de 4000 habitants, on passe vite les faubourgs, sans grand intérêt, pour gagner le cœur historique de la cité, le joyau architectural de Trinidad.
Imaginez, il y a plus de 1200 monuments, palais ou habitations d’origines et presque tous sont régulièrement entretenus, bien mieux qu’à La Havane.
Il est bon de flâner dans le dédale de ruelles, les yeux attirés en permanence par les particularités architecturales du patrimoine de la ville, à l’image des grilles qui ornent toutes les ouvertures.En fer forgé dans un style andalou ou en bois peint, elles permettaient aux occupants de laisser ouvertes les fenêtres sans craindre la visite mal intentionnée de cambrioleurs. Plus loin, ce sont des murs décorés de carreaux de faïences qui rappellent les traditionnels azulejos espagnols.
On est sous le charme même si certains trouvent que ce cœur historique fait un peu musée de plein air … outre l’architecture on y rencontre à plusieurs coins de rue, là, un homme fumant un gros cigare ou plus loin une femme en robe traditionnelle ou encore un vieux paysan avec son âne. Ils sont là pour le décor et pour les photos souvenirs moyennant quelques pesos !
Mais l’ensemble vaut vraiment le coup d’œil.
Il faut aussi tendre l’oreille, la musique cubaine résonne un peu partout … avec le célèbre Chan Chan si vulgarisé par les papys chantant du Buena Vista Social Club … j’avoue que ce style musical avec ses notes entraînantes et ses percussions m’enchantent.
Vraiment, la visite de Trinidad reste un de mes (nombreux d’ailleurs) points forts de cette balade cubaine.
Cuba et ses plages, là également ce sont de bons souvenirs.Varadero aligne de superbes plages de sable blanc bordées d’eaux turquoise mais aussi de nombreux complexes hôteliers. Au lieu d’illustrer mon propos par une paradisiaque plage selon l’expression convenue, voici une scène de bord de mer saisie une fin d’après-midi à Varadero. Un pêcheur lançant son filet et en toile de fond un superbe coucher de soleil qui dorait de ses rayons le ciel et la mer.
Une dernière évocation de ce périple à Cuba avec une autre vue bien ancrée dans ma mémoire.
Autant les visites à la découverte du pays sont essentielles pour tout voyageur curieux, autant les moments de farniente en bord de mer sont également appréciables lors de tout séjour dans les Caraïbes. Ces îles ne manquent pas de plages de charme … à l’image de celle-ci.
On est ici à environ une heure de navigation des côtes cubaines et l’îlot se nomme CayoBlanco. C’était bien !
BAHAMAS Mon escapade aux Bahamas ? C’était lors d’une courte croisière au départ de Miami, une croisière « à l’américaine » avec trois escales dans trois îles bahaméennes. Sachant que l’archipel des Bahamas comptent autour de 700 îles, je n’ai eu certes qu’un petit aperçu de ce pays mais j’en garde de bons souvenirs.Le littoral des îles avec ses immenses plages est un atout de la destination. Première escale à Freeport sur l’île de Grand Bahama (sans « s »!), une île seulement située à 88 km de la Floride. Toute en longueur, l’île s’étire sur quelques 154 km pour 27 de large au maximum.
Et quelle belle plage ici à Fortune bay ! Rien que de revoir cette photo, cela me donne des envies de tremper les pieds (et le corps) dans ces eaux si claires et si invitantes.
Pour le reste de journée la balade s’est poursuivie au volant d’une jeep et sur des pistes chaotiques, depuis les superbes rivages jusqu’au milieu des forêts. Belle végétation sur cette île, surtout des pins et beaucoup de fleurs.
New Povidence est l’île-capitale des Bahamas. L’arrivée à Nassau, la ville principale par voie de mer vous fait passer devant un phare situé à la pointe d’une petite île, là où est situé l’imposant complexe hôtelier Atlantis, démesure, luxe et architecture qui n’a rien de bahaméen !
Cette langue de terre et surtout de rochers est nommée Paradise island, finalement un nom presque commun sous ces latitudes tropicales, chaque île semble posséder son Mont ou son île Paradise.
Je me souviens d’une visite rapide de Nassau et surtout d’un tour de ville bien arrosé. Au pays du soleil vanté en permanence, il faut être honnête, les averses font aussi parties parfois du climat local.
Là, soudainement, il était tombé des trombes d’eau lorsque nous étions dans le centre ville à proximité des rues commerçantes et des bâtiments officiels au style très british, un souvenir architectural de l’époque des Bahamas, territoire ultramarin britannique.
Mais là-bas, on prend ces intempéries avec le sourire, n’est-ce pas Madame qui presse le pas bien protégée sous son parapluie ?
On reste cool ici au pays du Carnaval, on ne se fait pas de soucis … et puis on sait que l’averse tropicale laisse vite la place à un généreux soleil !
Troisième étape de la croisière qui s’amuse … une journée dédiée à la détente en bord de plage. Et pour être entre soi, plusieurs compagnies de croisières ont eu l’idée et les moyens de privatiser des îles ou plutôt des îlots pour leurs seuls vacanciers.
Escale donc sur l’un d’entre eux, pour nous ce sera : Great Stirrup Cay, un minuscule territoire transformé en liliputienne station balnéaire.
Parfois il est aussi agréable de se poser un peu et de profiter tranquillement des plaisirs de bord de plage. Cela change des visites au « pas de course » où l’on veut à tout prix découvrir, ne rien rater et « tout » photographier … au risque d’enchaînements de visites à un rythme effréné !
Sur cet îlot, la journée s’est donc passée paisiblement entre bains, mer et soleil, cocktail, sieste à l’ombre d’un cocotier …
Bon, j’avoue qu’au bout d’un moment, j’ai quitté mon transat pour faire quelques pas vers le bout de l’îlot … n’y aurait-il pas un spot plus photogénique ? On ne se refait pas ! Bien oui, cette petite crique valait bien une photo souvenir, clic, clac, c’était capturé !
KEY WESTUne île de charme, assurément ! A l’extrémité sud des USA et de la Floride elle sera la dernière étape de ce voyage (souvenir) dans les îles Caraïbes.
Je me suis rendu à deux reprises à Key West (KW) et c’est sans aucun doute avec plaisir que j’y retournerais bien une fois encore … là-bas, le charme opère immanquablement ; à une condition : éviter les périodes de hautes affluences, c’est bien le revers de la médaille des lieux si touristiques !
J’y aime beaucoup l’ambiance décontractée parfois un peu déjantée de ses résidents et puis il y a aussi toutes les coquettes villas coloniales ou de style bahaméen aux tonalités pastel, les plages et les flamboyants couchers de soleil …
Parmi les anciennes habitations, la plus visitée sur l’île est sans doute celle-ci, un illustre écrivain-voyageur-journaliste l’a occupé pendant quelques temps, c’était dans les années trente. Ernest Hemingway a rédigé ici plusieurs de ces livres. A l’arrière de cette jolie bâtisse, dans cette dépendance, on peut voir sa table travail et sa machine à écrire … c’était avant l’utilisation des claviers d’ordinateur.
Lors de la visite du jardin d’agrément de cette belle demeure, outre la foisonnante végétation, d’autres détails attirent la curiosité des visiteurs, les chats qui s’y prélassent … des chats pour le moins singuliers. D’une part ce sont les descendants des chats qu’appréciait le célèbre auteur et surtout ce sont des chats aux pattes de velours à six griffes, original n’est-ce pas ? Tiens, celui-ci se gratte, il doit avoir quelques puces !
Depuis la galerie extérieure le point de vue sur le phare local est parfait et donne une perspective agréable au regard.L’écrivain baroudeur a aussi profité de la légendaire atmosphère tropicale pour s’adonner également à quelques loisirs comme la pêche au gros. Des prises « arrosées » ensuite entre potes dans son bar favori : le « Sloopy Joe ». L’adresse existe toujours, c’est un must à Key West.
Il ne faut pas hésiter à y aller et à savourer dans la convivialité un fameux cocktail. Je garde un bon souvenir du lieu bercé et rythmé, de musique « live », par des notes de rock mâtiné de country music … probablement que l’effet euphorisant du cocktail avait contribué à rendre le moment des plus plaisants !
La contemplation des couchers de soleil fait partie des moments forts et si paisibles à vivre à Key West. La foule se rassemble pour l’occasion sur le quai du Mallory Square, face à l’horizon marin avec l’espoir que les nuages ne viennent pas masquer l’astre lumineux.
Les levers de soleil ne sont pas mal non plus mais il faut se lever tôt pour assister au spectacle des premiers rayons. Ce matin-là, ils se faufilaient entre les palmes de ces cocotiers.
Une appétissante proposition. Le sourire est invitant et la pâtisserie est La spécialité de Key West : les fameux Key line pie. Un gâteau type tarte au citron. Ici, le citron est vert et tout le talent des pâtissiers locaux est de réaliser le bon dosage entre l’acidité parfumée du citron et la douceur du sucre. La spécialité est déclinée sous plusieurs formes et consistances : tartes, bonbons, glaces et même en friandises pour adorables toutous !C’était week end de rassemblement de bikers. Que de gros cylindres dans les rues et que de chromes étincelants pour ces engins customisés. Le plus étrange vu sur un parking était incontestablement ce pick up à la surprenante décoration.
Ah ! on en rencontre à KW des originaux,des marginaux et des doux rêveurs. Il fut un temps où certains résidents voulaient faire sesession avec les USA. Proclamer l’indépendance de l’île en créant l’insouciante Conch Republic, la république des coquillages, sympa cette idée un peu farfelue …
Bien sûr certains rivages de l’île offrent aux visiteurs leurs étendues de sable fin comme ici au nord de KW, des pauses bienvenues après avoir arpenté les rues qui quadrillent la cité.
Une dernière visite … incontournable à Key West, the South Point. Là, on découvre une borne qui signale la relative proximité avec Cuba … à seulement 90 miles soit en kilomètres 144,84, c’est plus parlant.
Le lieu est devenu le spot à selfies le plus couru de l’île. Pouvoir prendre la fameuse borne sans une, un ou plusieurs touristes hilares à ses côtés relève en journée presque d’un exploit. Bon, je suis ironique sur le comportement des touristes mais j’ai moi aussi ma bobine prise devant cette borne mais je garde la photo pour ma collection privée.
L’extrémité sud des USA est également marqué à un autre carrefour de KW. La fin du territoire au Sud ou le KM O de la trans américaine en direction du Nord. -------------------------------------------------------------------------------------------C’est ici que prend fin (provisoirement ?) ce périple d’îles en îles caraïbes et donc ce récit de voyages, anciens ou plus récents.
Si ce récit de voyage prend parfois des airs nostalgiques il s’agit de « nostalgie heureuse » pour reprendre à mon compte la jolie formule chère à Amélie Nothomb …
Presque une trentaine d’îles évoquées et visitées, une belle liste j’en conviens mais lorsque je me penche sur la carte régionale, je constate qu’il y en a encore tant d’autres dont la découverte m’enthousiasmerait, pourquoi pas pour de futures balades ? Mais à éventuellement envisager seulement lorsque sera revenu le temps des voyages sans trop de risques sanitaires … Jean Saint-Martin - Voyage souvenir virtuel dans les îles Caraïbes-rédaction récit : Fév./Mars/Avril 2021---------------------------------------------------------------------------------------------------------------* Première partie du périple avec des escales à Aruba, Curaçao, Sainte Lucie, Martinique, Guadeloupe, Antigua, Anguilla et Saba.
Merci pour la suite de vos reportages avec des explications claires et de très belles photos.
La tarte au citron devait être bonne!!.
Belle fin d’ap-midi: lajeunesse.
jem5
Merci pour le commentaire … en effet le Key lime pie est incontournable à Key West, une agréable douceur au palais avec juste une touche d’acidité … pour y ajouter de la fraîcheur, la glace au même parfum est elle aussi excellente.
kirgu6
Bonjour,
Récit passionnant, mais par quel moyen circuler entre les îles???
jem7
Merci pour l’appréciation, que de bons souvenirs de ces îles de la Caraïbe.
Pour circuler entre les îles, le bateau, voilier, catamaran, croisière ou en avion, c’est selon bien sûr …
mealt8
Bonsoir JEM,Tenant compte des conditions actuelles, je n’invite personne à effectuer des voyages touristiques en Haiti. Mais lorsque sera revenu le temps des voyages, j’espère de tout cœur que Haiti vous ouvrira ses portes et vous pourrez découvrir sans aucun doute, comme bon nombre de voyageurs avant vous et après vous, un pays d’une beauté naturelle incomparable et exceptionnelle avec :De magnifiques jardins tropicaux, des récifs sous-marins, des oiseaux endémiques etc.Des richesses culturelles : Le vaudou, la musique, la peinture, la cuisine, etc.Des parcs naturels : Forêt des Pins, Parc La Visite, Parc Seguin, etc.Des réserves montagneuses, des grottes : Pic Macaya, Obleon, grottes Marie-Jeanne, les grottes de Dondon, etc.Des rivières et des cascades : Saut Mathurine, Cascade Pichon, Saut du baril, Saut d’eau etc.Des plages de rêve : Côte des Arcadins, Labadie, Môle St Nicolas, Pointe Sable, Ozanana, ectDes sites historiques : Parc National Historique – Citadelle La Ferrière, Sans-Souci, Ramiers (Classé Merveille du Monde) ; Vertière, ce site historique où l’armée indigène (l’armée de l’ancienne colonie de St Domingue) a vaincu l’armée de Napoléon Bonaparte et a libéré St Domingue des chaines de l’esclavage de manière irréversible.Enfin, je vous partage quelques photos ci-dessous, datant pour la plupart de l’ère numérique, tenant compte que les vôtres ne sont pas disponibles. Elles proviennent en grande partie de voyageurs qui ont visité Haïti dans un passé récent, donc après votre passage. Quoique les mauvais choix de ses dirigeants et de ses fils et filles voilent en partie la beauté de ce pays, ces photos témoignent que cette destination touristique reste et demeure encore un coin paradisiaque.
MEALT
lajeunesse9
Bonjour,
Merci pour le partage.
Bon w-end: lajeunesse
jem10
Merci pour cette contribution et toutes ces photos d’Haïti qui complètent bien mon récit … Cela me remémorre les paysages de cet intéressant pays à découvrir. Bon, ce n’est surement pas encore le moment …
Belle vairété de paysages dans vos photos, une très belle nature et aussi de sympathiques habitants … je retrouve aussi avec plaisir le souvenir de la Citadelle la Ferrière dans le nord du pays. Un bon souvenir de visite.