Nous envisageons de voyager jusqu’à Dakar par la route mais avant, nous sommes partis en repérage jusqu’a Laayoune au départ d’Essaouira.
premier jour : partis assez tard, nous décidons de squizzer Agadir et de faire étape à Tiznit. Pas de difficultés majeures sur la route n°1 à part les camions, mais ce sera tout au long du parcours. L’hôtel Idou Tiznit semble correct bien que sa splendeur soit derrière lui. Une belle grande chambre nous accueille, propre et au calme. Pas de bière au bar mais une vieille bouteille de rosé de 2012 … imbuvable. Madérisé ! Repas simple mais bon. Petit déj correct. Soirée étape à 700 dhs quand même.
deuxième jour : plein sud. Après Guilmin, on nous dit que le carburant est de contrebande. Nous nous arrêtons pour faire le plein au hasard, là où il y a du monde … La route franchit la montagne, puis longe l’océan. Il y a de jolis passages … nous franchissons ce qui semble être la frontière du Sahara Occidental ? Un “camp bédouin” sur notre droite, 40 kms avant Laayoune, parait bien accueillant. Il l’est … mais en mars, c’est un peu tôt, il fait froid et les sanitaires rudimentaires nous découragent. Toutefois une bonne bière marocaine est possible … et appréciée. A Laayoune, grosse déception. Ce n’est pas le Maroc que nous connaissons bien mais un pays fermé et nerveux, une ville vraiment moche. Le premier hôtel (Nagir) que nous trouvons pue tellement la moquette sale et les produits d’entretien que nous fuyons. Fatigués, et incapables de trouver l’hôtel Josefina (et pour cause, il est situé dans le port à une vingtaine de kms plus à l’ouest) nous nous arrêtons à l’hôtel Salwan. Propre mais c’est tout. La déco est criarde, la chambre a une toute petite fenêtre sur cour et les sanitaires sont des sixties. Mais il y a de l’eau chaude et la douche fonctionne. C’est déjà ça. Toute honte bue, nous dînons au MacDo car une tentative de taxi pour trouver l’hôtel Josefina se termine en cul de sac. Evidemment, il fallait prononcer la jota à l’espagnole !
troisième jour : coûte que coûte, nous décidons de TROUVER l’hôtel Josefina. De plein jour c’est plus facile. Le GPS consent à nous y guider, juste derrière l’usine à poissons … des Français qui travaillent sur place confirment que l’hôtel est correct, et surtout le resto sympa. D’ailleurs il y a du vin, mais si, mais si, et nous nous jettons sur une bière bien fraiche. Dommage, c’est trop tôt pour déguster la cuisine du chef espagnol. Nous repartons vers le nord, jusqu’à Sidi Ifni qui nous avait bien plu il y a quelques années. Le charme opère encore, la chambre d’hôte du Logis de la Marine toujours aussi confortable. Super dîner chez Le Nomade, avec enfin, une bonne bouteille de vin gris.
quatrième jour : de Sidi Ifni nous prenons la direction de Taroudant que nous souhaitons découvrir mieux. Malheureusement il pleut, flâner dans la medina est impossible et nous renonçons aux somptueuses babouches de Tafraout. L’hôtel Palace Salam a dû être une merveille mais il est en pleine décrépitude, dommage. Les jardins sont superbes. Nous repartons avec la vague idée de visiter (enfin) Agadir et là, sur la route, au beau milieu de nulle part, le paradis ! La villa de Souss, introuvable (nous nous faisons guider par téléphone), incroyable, magnifique … une maison de maître récemment reconvertie en chambres d’hôtes. L’accueil est parfait, l’architecture et la décoration de toute beauté. Un tajine aux citrons confits nous enchante, pas de vin ici mais on s’en fout : on y est bien. Nous dormons royalement dans la grande chambre bleue, décorée du sol au plafond de motifs aux tons pastel. Petit déj royal aussi, aux saveurs d’huiles d’argane et d’olives. Nous quittons ce lieu magique avec regrets…
Cinquième jour : back to Essaouira. Sous la pluie. Pas de chance ! La route côtière est superbe mais glissante, aucune visibilité. Dommage. A l’entrée d’Essaouira, halte gourmande au Beach & Friends. L’océan est boueux et les surfeurs se comptent sur les doigts d’une main. Mais on est de retour “chez nous”. Pour Dakar … on va mieux préparer nos étapes et si possible, éviter Laayoune !