Italie : de Naples jusqu’aux Pouilles et fin de voyage à Rome

Forum Italie

Carnet de voyage 2021 que je gardais en réserve.

Ce premier voyage post confinement Covid nous a permis de visiter de belles régions italiennes : la Campanie, le Basilicate, les Pouilles et pour terminer un deuxième séjour à Rome.

La Campanie
Naples, métropole italienne où les contrastes sont très forts et où la vétusté des bâtiments côtoie les fastes de décors baroques.
Pompéi et Herculanum, où nous sommes partis à la découverte de cités enfouies sous la cendre ou la lave du Vésuve tout proche.
Le Vésuve, « escaladé » en bus et un peu à pied pour accéder au sommet de son cratère mais aussi pour profiter de la vue panoramique sur la belle baie de Naples.
Procida, petite île de la baie de Naples relativement préservée du tourisme de masse que nous avons parcourue en vélo électrique.

Le Basilicate
Nous avons pu y découvrir la fascinante cité de Matera, une église rupestre couverte de magnifiques fresques et de beaux villages.

Les Pouilles
Dans le talon de la botte italienne, nous avons pu visiter des villes baroques, des villages perchés et nous baigner dans de magnifiques criques de la mer Adriatique, mais aussi naviguer entre les mers Ionienne et Tyrrhénienne.

Rome
Nous avons terminé notre périple à Rome et flâné, pour ne pas dire beaucoup marché dans ses rues, et même ramé… mais aussi découverte de l’exceptionnelle villa Adrien à Tivoli.

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Etape 1 : Naples – Du 29 août au 05 septembre 2021

Naples : 30 août
Premier jour napolitain.
Prise de contact avec la ville en se promenant dans les rues animées et commerçantes du vieux Naples : via dei Tribunali, via San Biagio di Librai. Dans la première, beaucoup de boutiques de souvenirs et de pâtes. Dans la seconde, concentration de boutiques de santons napolitains et de pâtisseries proposant la spécialité locale : le baba au rhum. Et bien sûr partout, de nombreuses pizzérias proposant une des spécialités locales, la pizza frite.
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Nous passons devant la statue de Pulcinella (toucher son nez pourrait porter chance) puis visitons le complexe San Lorenzo Maggiore et ses souterrains. Nous avions envisagé de visiter dans la continuité la chapelle San Severo juste à côté. Mais pas possible sans réservation. Nous repasserons !

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En se promenant dans la vieille ville, nous avons la confirmation qu’ici Maradona est un dieu et que les napolitains le vénèrent : nombreuses figurines proposées à côté de celles du pape ou d’autres personnalités, des maillots, et autres souvenirs, mais aussi des beaucoup de graffitis…

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Retour à notre appartement en fin d’après-midi bien fatigués. Et les escaliers n’arrangent rien à l’affaire ! Car j’en ai loué un au dernier étage pour bénéficier d’une jolie terrasse. L’inconvénient, c’est qu’il n’y a pas d’ascenseur pour accéder au 5eme étage !

Repas du soir sur la terrasse. Plusieurs feux d’artifices sont tirés sur la ville. Etonnant ? En fait j’ai vu, avant de partir, un reportage sur les mariages napolitains. Et ici, c’est une tradition. Un feu d’artifice = un mariage. Nous en entendrons plusieurs tous les soirs de notre semaine napolitaine !

Naples Jour 2 : Pompéi

Levés de bonne heure, nous prenons le train de 8h13 en gare de Termini (à 20mn environ à pied de notre appartement). Nous arrivons à Pompéi à 8h36.
A l’ouverture, nous montrons notre Green Pass et faisons partie des premiers visiteurs de l’entrée de l’amphithéâtre située un peu en contrebas de la porta Marina. Au guichet je récupère nos tickets en présentant nos deux Campani Arte Card numériques (car en période de Covid, ils n’en vendent plus en version papier).

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J’avais lu qu’il y avait des circuits fléchés dans le site selon la durée souhaitée des visites. Finalement, il n’y a pas de fléchage, pas de circuit imposé et même on peut dire que le site manque singulièrement de panneaux indicateurs. Dans certains bâtiments ouverts au public, le sens de la visite est imposé (mais aussi, parfois, le nombre de visiteurs). Le fait d’entrer par une rue et de sortir par une autre va quand même beaucoup nous perturber. Et nous allons nous perdre… de nombreuses fois. Et du coup, on va marcher, marcher, marcher… dans ce site de 66 ha.

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Les rues pavées sont parfois coupées par de gros blocs de pierre. A certains endroits, la largeur de ces blocs permettait uniquement le passage des chars adaptés à la ville. On peut d’ailleurs voir les traces des roues de ces chars dans les pavés, comme si des rails y avaient été creusés. Ces blocs empêchaient ainsi l’entrée et la circulation des chars d’autres cités. A d’autres endroits, ces blocs étaient destinés aux piétons pour leur permettre de passer d’un trottoir à l’autre sans poser les pieds sur la ‘route’. Ces passages piétonniers permettaient aussi, lors des fortes pluies et que les rues se transformaient en torrent, de ne pas se mouiller les pieds en traversant.

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Nous passons la matinée à visiter de nombreuses maisons, à faire des tours et détours et aboutissons au grand forum. Dans les entrepôts, comme tout le monde ici, nous sommes émus devant les moulages de corps, et apprécions les statues et les grandes quantités d’amphores. Contrairement au début de matinée, ici il commence à y avoir beaucoup de monde. Il faut dire que tous les groupes et voyages organisés semblent commencer leurs visites par le forum. Du coup, je recommande de passer par l’entrée de l’amphithéâtre, un peu à l’écart et beaucoup plus tranquille.

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La fin de matinée approche et la fatigue et la faim commencent à se faire sentir. Et la température monte également ! Cela ne va pas être simple de trouver un coin où pique-niquer à l’ombre ! Hors de question de s’arrêter à la cafétéria du site qui pratique des tarifs malhonnêtes !
Nous finissons par trouver un petit coin, à l’ombre de murs d’une habitation, assis sur de gros morceaux de lave. Certains un peu pointus nous ont fait penser au chérubin vu dans le musée de San Lorenzo Maggiore… Cette maison, pas très éloignée du forum, se trouve juste à côté de l’atelier d’un céramiste, reconnaissable par le four et les grosses poteries (casa del foro).

Après cette pause et avoir récupéré quelques forces, nous reprenons nos visites. Pas question de partir sans avoir vu les dernières découvertes (notamment le thermopolium ou fast-food des temps antiques) et sans être passé au lupanar !

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Au thermopolium, nous découvrons les magnifiques peintures sur les parois des comptoirs où la nourriture à emporter était servie. En fait, ces premiers « fast-food » sont nombreux dans les rues de Pompéi. Il faut dire que tout le monde ne vivait pas dans le luxe ici. Certains habitants n’avaient même pas les moyens de s’acheter des ustensiles de cuisine ou d’avoir un four et de quoi se faire chauffer leur repas. Alors ils allaient s’acheter une soupe ou autre plat pas cher dans ces thermopoliums.
Un peu plus loin nous trouvons le lupanar. Les fresques à l’intérieur sont sans ambigüité sur la destination du lieu. Il comprenait 5 ou 6 chambres. Les peintures au-dessus de la porte de chacune d’elles sont très représentatives.

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De là nous enchaînons par le forum triangulaire. Il domine l’amphithéâtre par où nous sommes entrés ce matin. Quel dommage de ne pas l’avoir découvert plus tôt, notamment pour le pique-nique. Il y a ici une grande place ombragée avec des bancs de pierre.

Cela fait bientôt 5 heures que nous sommes sur le site. Se poser ici, à l’ombre, avec une petite brise qui vient nous rafraîchir ! C’est bien agréable !

Après cette pause, nous rejoignons le forum par d’autres rues. Nous en profitons pour visiter d’autres coins, recoins et habitations, puis prenons la direction de la sortie par la villa des mystères. Avant d’y arriver nous traversons une avenue cernée de tombes monumentales. Les panneaux indicateurs (car il y en a quelques-uns quand même !) rappellent que si on sort par la villa, il ne sera plus possible de revenir dans le site. Pas grave, car même si nous sommes certains de ne pas avoir tout visité, on en a quand même assez vu ! Les fresques de la villa sont superbes ! Il aurait été dommage de ne pas y passer ! On y trouve également d’autres moulages de corps.

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Nous sortons du site et prenons une petite route qui nous conduit jusqu’à la gare. Mais malheur, horreur ! Il n’y a pas de boutiques de souvenirs sur notre chemin et les seuls marchands qui se trouvent près de la gare ne proposent pas de magnets aussi jolis que ceux repérés ce matin en attendant l’ouverture des grilles ! Donc, on redescend vers l’entrée de l’amphithéâtre. Et cet après-midi, comme par enchantement, les prix sont à la baisse ! On est passé de 3€ l’un et 5 les deux à 2€ l’un et 5 les 3 !
Je suppose qu’en fin de journée les prix doivent encore baisser !

Cela fait presque 7 heures que nous sommes sur place !

De retour à l’appartement, petite pause rafraichissement. Puis je repars. Je dois en effet aller repérer le trajet jusqu’au port (ferry demain pour Procida) et acheter les billets pour la traversée. Je trouve facilement l’embarcadère et le guichet : départ à 9h25 et retour à 17h55.
Je fais bien attention à prendre le trajet le plus court possible. Il nous faudra environ 15 à 20 mn pour rejoindre l’embarcadère, sans se presser.
Ce soir, partie de Take it easy sur la terrasse. Feux d’artifice au loin.
Fin de la journée !

Naples Jour 3 - Procida

Début de matinée plutôt tranquille compte-tenu de l’horaire de départ et de la proximité du port. Nous embarquons et sommes à bord dès 9h10. Il fait déjà chaud sur le pont.
Aujourd’hui, pas de programme pré établi : nous improviserons en fonction de ce que nous pourrons découvrir avec un vélo électrique.

A la descente du ferry, je ne trouve pas l’office du tourisme. J’ai alors recherché une agence indiquée sur le Guide du Routard qui aurait pu nous fournir des infos et une carte de l’ile. Mais refus de la propriétaire qui nous renvoie à l’office du tourisme… finalement fermé. On a cherché ensuite un loueur de vélos électriques. Là, embarras du choix. Je suppose que tous les tarifs de location doivent être, à peu de chose près, les mêmes partout ! Nous louons des vélos avec de grosses roues. Le loueur nous fournit une carte, et nous explique comment se servir de l’assistance électrique. Et nous voilà partis !

Pour commencer nous cherchons la Marina Coriccella car j’ai lu qu’il vaut mieux y passer le matin, histoire de luminosité (orientée à l’est). En effet, le soleil du matin éclaire toutes les maisons colorées des pêcheurs. Mais nous ne trouvons pas la route qui y descend ! Après quelques tours et détours, nous redescendons vers le débarcadère du ferry, longeons le port et déposons nos vélos sur une place devant l’église de la Marina Grande. Puis nous remontons les ruelles du village et finissons par trouver l’accès. Belle descente ! Mais cela valait la peine ! Je suis sous le charme ! Photos, photos et … photos.

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Nous regagnons ensuite le port et reprenons nos vélos. Il est presque midi et il est temps de partir à la recherche d’un endroit en bord de mer pour pique-niquer, se baigner et … se baigner encore et encore !

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Nous trouvons par hasard une petite plage familiale (la plage du vieux port), dans une petite crique à l’abri de la Punta serra, à l’ouest de l’île. Baignades dans la mer Tyrrhénienne et pique-nique à l’ombre.
L’ombre ne dure que le temps qu’il faut au soleil pour passer d’est en ouest ! Et donc assez vite, on se retrouve en plein soleil. Les baignades sont très agréables. Il n’y a pas trop de monde ici ! Les habitués vont s’acheter des sandwiches à un marchand (cabane à l’entrée de la plage où il est aussi possible de louer un transat et un parasol). Cet endroit, très familial, est vraiment sympa !

Après quelques baignades, on a en un peu marre de rester sur place. Du coup, nous partons à la découverte du reste de l’île. Arrêt, plus au sud, devant la plage de Ciraccielo où il y a plus de monde. L’endroit ne nous plaît pas et du coup nous réenfourchons nos vélos et continuons le tour de l’île. Ici, ce n’est pas plat du tout ! Dans une forte et longue montée sur la route de la Punta Solchiaro, nous devons même descendre de vélo malgré l’assistance électrique poussée au maximum.

Finalement on ne va pas jusqu’au bout de la pointe. Justine souhaite rentrer au port principal. Elle se lance et moi, pensant que nous continuerons à nous balader avant de rendre les vélos (heure limite 17h00), j’économise ma batterie car lors de la grosse montée précédente, son niveau est descendu à vue d’œil. Et là j’en bave car ce n’est pas plat et le vélo est lourd. En revanche Justine en profite à fond et apprécie le moteur électrique !

De la pointe Pizzaco, nous profitions des superbes points de vue sur la longue plage de la Chiaia, la marina Coriccella et la Punta del Monaci. Nous retournons assez rapidement (finalement le tour de l’île est vite fait !) à la Marina Grande, piazza dei Martiri. C’est l’heure de la pause gourmande : granita de limone et glace.
Finalement nous ne repartirons pas en balade. J’en ai bavé pour rien, si j’avais su ! Tant pis et pas grave.

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Bilan de cette escapade à Procida : nous avons passé une journée agréable sans visiter, pour changer, un musée ou même une église !
Retour avec coucher de soleil sur le port de Naples et soirée tranquille sur la terrasse de l’appartement. Ce soir ce seront pizzas napolitaines à base de buffala achetées à la pizzeria sur la place à côté de l’appartement.

Naples – Jour 4 – Le Vésuve et Herculanum

Ce matin, nous avons le train vers 9h00. Arrivés à la gare d’Ercolano, nous achetons nos tickets de bus pour le Vésuve. Le bus est à 10h15 et nous arrivons à l’entrée du Vésuve vers 11h15. Ça y est : il fait chaud, voire très chaud !

Passés les 100 premiers mètres, la montée devient assez éprouvante. A l’entrée, ils proposent même, pour ceux qui le souhaitent, des cannes de marche (en bois). La pente est par endroit assez raide. Le chemin est glissant (gravillons de lave). Mais surtout, il fait très chaud. Comme prévu, Justine devient rapidement toute rouge, essoufflée et énervée. Et comme d’habitude, à son rythme, elle monte, monte… et arrive au bout. C’est bien ça le plus important !

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Le point culminant de la promenade en bord du cratère est à 1280m.

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En chemin, je prends des photos de la baie de Naples, un peu dans la brume (de chaleur). Premier arrêt au bord du cratère puis nous poursuivons le chemin jusqu’à son point culminant. Le sentier se termine par des escaliers. Selfies au bout du bout. Il est déjà un peu plus de midi et on doit descendre car le bus de retour pour Ercolano est prévu à 13h00. Il fait vraiment très chaud ! Heureusement que nous avons notre provision d’eau et de bonnes chaussures !

Descente assez glissante mais pas de souci : nous arrivons à l’entrée du parc vers 12h30.

Le bus finalement repart vers 13h10 et nous arrivons devant la gare 50 mn plus tard. Pique-nique sur la place, installés sur un banc à l’ombre.
Nous descendons ensuite vers le site d’Herculanum. Nous ne nous arrêtons pas au musée (animation et présentation 3 D du site a priori très intéressante) car on projette d’y aller au retour, un panneau annonçant sa fermeture à 18h30. Donc on a le temps !

Le site d’Herculanum se trouve tout en bas de l’avenue qui descend de la gare. A l’entrée, contrôle du green pass, prise de température et achat des billets avec la Campani Arte Card.
Pas grand monde. On débute la visite par 2 musées : dans le 1er, notamment une barque, un timon, des rames, des cordages, … Dans le 2nd, des fresques, des statues, bijoux et poteries.

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La visite du site nous prendra environ 2h30. L’endroit est plus petit que Pompéi, mais il y a une plus forte densité de villas à visiter et en meilleur état de conservation. Dès l’entrée, on peut voir des squelettes de personnes qui cherchaient à fuir la ville en bateau lors de l’éruption du Vésuve. Car avant cette éruption, Hercolanum était un port. Nous pouvons admirer de très belles fresques ainsi que des maisons aux poutres calcinées. Et même, à l’intérieur de l’une d’elles, des croisillons en bois aux fenêtres et des cloisons ‘à colombage’ lui aussi calciné.

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Nous avons bien sûr dû rater quelques maisons. Mais au bout d’un moment nous en avions assez, il valait mieux s’arrêter : la chaleur, la montée du Vésuve ce matin !..
Avant de partir, on fait une pause à la cafétéria libre-service du site : distributeur de boissons, glaces, café, …

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Sur le chemin du retour, comme prévu nous voulons nous arrêter au musée car il est un peu moins de 17h et a priori on a 1h30 de marge. Mais c’est sans compter sur l’organisation italienne ! Le musée finalement est déjà fermé ! Tant pis et dommage !

On rentre donc directement à la gare et là coup de chance, le train est à quai.
Retour à l’appartement et soirée de récupération. Nous trainons sur les bains de soleil sur la terrasse. Et vers 22h, comme tous les soirs, il y a des feux d’artifice (enfin on les entend plus qu’on ne les voit !).

Naples – Jour 5
Aujourd’hui, ce ne seront que des visites intra-muros. Nous partons directement en direction de la chapelle San Severo pour réserver un billet d’entrée. Ce sera 12h45.

De là nous partons visiter, pas très loin, le cloître de Santa Chiara. Il est vraiment superbe avec tous ses piliers octogonaux et murets couverts de majolique peintes de motifs végétaux ou de scènes pastorales. Tout cela me fait penser au Portugal et au musée des azulejos de Lisbonne. Nous sommes restés assez longtemps sur place puis avons visité la basilique juste à côté. Bon autant le cloître nous a plu, autant la basilique…

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Juste à côté, de l’autre côté de la place, nous nous sommes arrêtés devant celle de San Giuse. Les murs extérieurs sont ceux d’un ancien palais. On dirait des pavés en saillie. Sur chacun d’eux, en son centre, on peut voir une inscription, signe en araméen. Certains disent que le mur dans son ensemble est une partition de musique jamais reconstituée. Chaque inscription serait alors une note.
L’intérieur de cette basilique est magnifique.

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Puis en sortant, nous allons visiter l’immense cathédrale de Naples (Duomo). Mais nous préférons l’architecture et la décoration intérieures de San Giuse.
Il est maintenant un peu plus de midi et nous prenons la direction de la chapelle.

Il y a beaucoup de monde dans la via de Tribulani et notamment beaucoup de clients qui attendent devant la plus célèbre pizzéria de la rue.

Arrivés devant la chapelle vers 12h35. Nous profitons des 10mn qui nous restent pour avaler en vitesse nos sandwiches.
Puis début de la visite de ce chef d’œuvre baroque. Photos interdites. 3 sculptures sont étonnantes.

  • Le Cristo velato (1753) de Giuseppe Sanmartino. Quelle finesse ! Quel travail ! Les voiles (marbre) du christ drapé tellement fins qu’on croirait ses mains et son visage couvert d’un voile léger ! N’a-t-on pas soupçonné ce sculpteur de détenir un secret alchimique transformant le tissu en marbre !

  • La Pudeur (La Pudicizia, 1752) d’Antonio Corradini, à gauche du Christ dédiée à la mère du commanditaire Raimondo di Sangro sur laquelle on peut aussi apprécier la légèreté du voile qui recouvre son corps !

  • Il Disinganno (la désillusion, 1753-54) de Francesco Queirolo, peut-être la plus étonnante des trois sculptures ! Elle représente l’allégorie de l’homme aux prises avec ses démons et prisonnier d’un filet de pêche. La régularité de ses mailles, leur finesse et leur précision font oublier que tout a été taillé dans du marbre !

L’entrée est un peu chère, mais c’est tellement beau ! Le christ voilé est la référence mais l’ensemble des trois sculptures est magnifique, magique même ! Je conseillerai sans aucun doute aux personnes qui iront à Naples de passer par la chapelle. Trop beau !

Dans la pièce juste à côté se trouve deux écorchés (homme et femme) très étonnants tant pour la période où ils ont été effectués que par la justesse du réseau sanguin du corps humain qu’ils représentent. Impressionnant ! A tel point qu’on ne sait toujours pas aujourd’hui comment cela a été fait et quel matériau ou liquide a été utilisé pour remplir les veines et garantir une telle longévité de conservation.

En sortant, nous prenons la direction le musée archéologique.
Arrêt café sous les galeries juste en face du musée : ce sera notre 1er café napolitain depuis notre arrivée ! A la pâtisserie du coin de la rue, j’ai craqué et acheté la spécialité napolitaine : le baba au rhum. Si, si ! Ils en vendent partout ici !

Café au lait pour Justine et café lungo pour moi. Enfin lungo… faut voir. Juste un fond de tasse au goût pas si exceptionnel que ça ! Servi avec deux verres d’eau pétillante.
Et le baba au rhum me demanderiez-vous ? Bon, en France, je n’aime pas ça. Eh bien, à Naples, je confirme ! Je n’aime pas ça non plus ! Au moins j’aurai essayé !
Il est temps maintenant de partir à l’assaut des 140 et quelques salles du musée !

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Visite intéressante (belles sculptures dont certaines immenses !) et décevante à la fois car beaucoup de salles sont fermées (a priori à cause de la Covid (bonne excuse ? !) y compris le cabinet secret dont nous découvrons qu’il n’est ouvert que le matin (pour cause de Covid ! Mais pourquoi ???). Quel dommage, moi qui m’en faisais une fête de le visiter tant tout ce que j’en avais lu avait éveillé ma curiosité.

En sortant du musée, nous descendons l’avenue Toledo et aboutissons à la galerie Umberto. J’y achète des pâtisseries locales conseillées par le Guide du Routard : les sfogliatella. Les unes sont à la pâte feuilletée (riccia) et les autres à la pâte brisée (frolla). Elles sont garnies de ricotta fraîche/cannelle/vanille/écorces d’orange. J’ai préféré celles à la pâte brisée.

Puis retour tranquille à l’appartement. Enfin tranquille ne veut pas dire proche… il nous reste probablement plus de 3 km avant de rentrer. Et toutes ces marches à monter !
Bon on aura encore bien marché aujourd’hui !
Ce soir le vent s’est levé. Il est même tombé quelques gouttes de pluie. Et pour demain, la météo annonce pluie et orage avec une température moyenne de 27°. On verra bien !

Naples – Jour 6
Programme napolitain du jour : Palais Royal / Place Plebiscito / Castel Nuovo / Castel dell’Ovo. Et voir si on peut trouver et entrer dans le palazzo Zevallos Stigliano dans la rue Toledo.

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Nous avons bien trouvé l’entrée du palais, mais maintenant, contrairement à l’information du Guide du Routard, l’entrée est payante. Nous ne verrons donc pas le hall d’entrée Art Déco et l’immense verrière.

Nous visitons ensuite une église juste avant la place del Plebiscito. Elle vaut surtout pour ses vitrines de santons.
Nous enchaînons avec le Palais Royal. Escalier en marbre à l’entrée : majestueux. Belles salles et peintures. De beaux objets (pendules, vases, …) et meubles exposés. Peu de monde, ce qui nous a permis de passer dans toutes les salles quasiment seuls.

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En sortant, nous faisons une petite pause dans les jardins du palais. A l’ombre et au frais, c’est bien agréable.
Nous déjeunons de deux morceaux de pizza installés à l’ombre, sur les marches de la basilique San Francesco di Paola en face du Palais Royal. Plein de monde et notamment des jeunes qui mangent également des pizzas. Plein de pigeons aussi !

Et ce qui devait m’arriver… m’arriva ! Crotte de pigeon dans mon dos ! Depuis Istanbul (1987 !), c’est quand même ma spécialité ! Il est rare que je ne fasse pas un voyage avec un souvenir généreusement déposé sur la tête, le dos ou les épaules. Je me rappelle aussi des singes crieurs qui avaient essayé, sur l’île d’Ometepe (Nicaragua) de me pisser dessus !

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L’église est fermée. Mariage en préparation. A priori pas un mariage au rabais compte-tenu des préparatifs (tapis rouge, petit cadeau à l’entrée pour chaque invité, …). Nous verrons les mariés rentrer avec un détail bizarre : l’époux tenait dans ses bras son petit chien… (et n’avait pas de chaussettes, détail bien visible car pantalon un peu court, selon moi !).

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Nous prenons ensuite la direction du château dell’Ovo. Sur le trajet et devant le château, encore plusieurs mariés (5 ou 6) dont un couple qui fait des acrobaties sur le parapet du pont qui conduit au château (avec un drone qui les filme en tournant autour d’eux + photographes).

Arrivés au château, visite impossible : pour cause de Covid, il fallait réserver. Aujourd’hui c’est complet, revenez demain nous disent ils ! Sauf que demain, nous on s’en va ! Bien sûr ces conditions de visite sont indiquées nulle part, y compris sur le site du château que j’avais consulté hier soir. Ah ces italiens !

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On se balade autour du fort (petit port avec quelques barques). Ce coin très touristique est quand même resté assez sympa, avec plein de restaurants de poissons.
Retour vers la place del Plebiscito. Il fait chaud. Arrêt dessert : glaces bien sûr ! On commande ensuite un café : latte pour Justine et longo pour moi. Petites tasses. Peu de lait. Et café très fort. Justine ne peut pas l’avaler, même très sucré. Trop fort !

Des orages étaient annoncés pour aujourd’hui. Finalement il fait très chaud. A l’horizon, le Vésuve est dans les nuages. Mais nous ne sommes pas au bout de la journée !
Comme la visite du château dell’Ovo n’était pas possible, nous décidons de tenter notre chance sur le château Nuovo, histoire de ne pas rentrer immédiatement.
Eh bien aujourd’hui… quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Pour visiter ce château, il faut aussi réserver ; Et ici aussi c’est complet !

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Un peu fatigués mais aussi un peu désabusés par toutes ces visites impossibles, nous prenons le chemin du retour en repassant pour une dernière fois par les vieilles rues animées de Naples. Quelques photos dans la via dei Tribunali, notamment les crânes devant une église.

De retour à l’appartement, je règle quelques détails pour la journée de demain :

  • contact avec la propriétaire napolitaine pour la remise des clés ;
  • puis avec le propriétaire de Matera pour fixer un lieu de rendez-vous afin de nous accompagner ensuite à l’appartement.
    C’est ainsi que se termine notre première semaine de vacances napolitaines.

Etape 2 : Matera
Naples / Matera - 5 septembre -

Nous passons la matinée à préparer et boucler nos valises.
Juste avant de partir nous faisons connaissance avec la propriétaire très sympa.
Départ à pied pour la gare où l’on doit récupérer la navette qui nous amènera à l’aéroport, puis celle du loueur de voiture.

A l’angle du Boulevard Umberto et de celui qui permet d’accéder à la place de la gare Garibaldi, de nombreuses personnes empêchent ou freinent les gens au moment de traverser. Je ne me méfie pas, me faufile sans m’arrêter et ne fais pas attention à Justine. De son côté elle est obligée de s’arrêter quelques secondes. Cela est suffisant ! La voilà victime des célèbres pickpockets napolitains. En un rien de temps, sans qu’elle ne s’aperçoive de rien, on lui vide son sac à dos : pied à selfie, cordon du chargeur de téléphone, et sa gourde (remplie d’eau). C’est d’ailleurs quand on lui a volé sa gourde, se sentant plus légère, qu’elle s’est doutée de quelque chose d’anormal. Mais trop tard !

Heureusement que son appareil photo et portefeuille sont dans son sac ventral ! Et passeport dans la valise !

Comme nous avons du temps, nous cherchons une boutique de téléphonie dans la gare pour acheter un chargeur et un cordon. A priori cela aurait pu être pire !

Navette Alibus. Durée du trajet : environ 15 mn.
Arrivés à l’aéroport, aucune indication sur l’emplacement de la navette de notre loueur de voiture. Nous appelons le loueur qui nous indique le lieu de rendez-vous. Nous trouvons notre chemin. Un couple attend à l’ombre et nous confirme que c’est bien ici. La navette finit par arriver.
Nous sommes partis de l’appartement un peu avant 11h et on a récupéré notre voiture vers 13h45. Info orale bizarre au moment de la location : il faut rendre la voiture propre (intérieur et extérieur) sinon il faudra payer le nettoyage ! Ecrit nulle part dans le contrat ! On verra bien au retour !

Aucun souci pour sortir de Naples. Le trajet se fait quasi en totalité sur des autoroutes en plus ou moins bon état.

Comme de bien entendu, arrivés à Matera nous n’avons pas trouvé le lieu de notre rendez-vous. Nous essayons d’expliquer au propriétaire où nous sommes garés : près d’une église avec une grande fresque sur un mur. Selon moi nous ne devrions pas être très loin de l’appartement. Nous n’arrivons pas à nous faire comprendre, et du coup il nous fixe un autre point de rendez-vous du côté de l’hôpital. Et c’est sur un rond-point proche de l’hôpital que nous nous croisons. Il nous repère et interpelle, et nous le suivons.

Accueil sympa : plein de choses dans le frigo (eau, yaourt, lait) et un plateau avec des biscottes, gâteaux, biscuits, et confiture.

Il nous communique quelques informations pratiques et sur le plan de Matera nous indique le parking le plus pratique pour aller visiter la cité. Puis il nous parle d’une église rupestre située près de l’appartement et non référencée dans les guides. Il nous dit que c’est même l’une des plus belles. Une fois installés, nous décidons d’aller la voir, histoire aussi de se dégourdir les jambes après cette journée de voiture.

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Nous la trouvons sans problème à environ 15 mn de l’appartement. Visite. Et puis je vois qu’il y en a plein d’autres. Alors je pars les visiter pendant que Justine m’attend sur un rocher (elle a été prise de vertige lors de la visite de la 1ere) en regardant le coucher de soleil sur les gorges. Quelques personnes (2 ou 3 couples) qui viennent aussi profiter de ce joli endroit en fin de journée.

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Retour à l’appartement par un chemin au milieu des oliviers.
Sur le chemin, tout d’un coup, Justine se demande où est passée sa liseuse… Elle ne sait plus si elle l’avait rangée dans sa valise ou dans son sac à dos… Mauvais signe !

De retour à l’appartement, vérification et… Elle était bien dans le sac à dos ! Et donc volée ! Signalisation et désenregistrement de la liseuse du compte client réalisés immédiatement.

Bon, c’est embêtant mais c’est quand même moins grave que si on lui avait volé le portefeuille avec sa CB et ses papiers !

Je profite de la soirée pour réserver les entrées à la crypte du péché originel pour le surlendemain.

Matera : 06 septembre -
Cette journée sera consacrée à la visite de Matera. Ce matin, nous trouvons facilement le parking indiqué par le propriétaire : pratique et pas trop cher (environ 10€ la journée).

En partant, juste à la sortie de la petite route qui mène à l’appartement, nous retrouvons la place sur laquelle nous étions garés hier soir. On était à environ 3 mn de l’appartement ! Nous n’avons vraiment pas réussi à nous faire comprendre !

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Bon, les Sassi (quartiers troglodytiques) n’ont qu’à bien se tenir, nous arrivons ! Et ici, il faut de bonnes chaussures car ça monte, ça descend, un escalier par-ci, un autre par-là !

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Plusieurs challenges nous attendent :

  • Ne pas trop se perdre dans le dédale de ruelles de cette ville unique et qui serait l’une des plus anciennes du monde après Alep et Jéricho ;
  • Retrouver la boutique vue dans une émission d’Echappées Belles dans les Pouilles où ils vendent de superbes Cuccù (sortes de sifflet en céramique en forme de poule) ;
  • Identifier les endroits où le dernier James Bond a été tourné (a priori scènes de début du film, mais aussi en toute fin).

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Nous accédons à de beaux points de vue au détour d’une ruelle, découvrons de jolies façades de maisons et palais et de belles églises. Cette ville est étonnante et nous plaît.

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Nous visitons des églises rupestres ainsi qu’une maison traditionnelle. Nous errons dans les ruelles, nous y perdons, retrouvons notre chemin, … Bref, nous marchons beaucoup. Et il n’y a pas trop de monde bien que la ville soit très touristique.

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Plus tard dans l’après-midi, nous visitons le musée des arts traditionnels. C’est un ensemble de plusieurs maisons rupestres reliées les unes aux autres dans lesquelles un collectionneur fou a stocké un nombre impressionnant d’objets. Le Guide du Routard annonçait que chaque pièce était dédiée à un corps de métier. C’est sans doute vrai ! Mais il y a tellement de choses entassées, sans aucune organisation évidente qu’on ne sait pas trop où et quoi regarder. C’est à la fois bordélique et poétique ! Petite séquence émotion (comme toujours dans ce type de musée) quand nous sommes entrés dans une pièce consacrée à la menuiserie et charpenterie. J’y vois toujours avec un petit pincement au cœur les mêmes outils familiers que je voyais dans l’atelier de papa : rabots, scies, etc.

Il y a même une reconstitution de chambre de curé avec un stock impressionnant (plus exactement une collection !) de missels !

Trouver une boutique est un challenge pour certaine(s) facile à relever. C’est une sorte de troisième sens !.. Celle où nous voulions voir les cùccus est située sur la place centrale, juste à côté de la boulangerie qui expose, en extérieur, une grosse miche de pain (spécialité de la ville).

Les cuccùs sont vraiment magnifiques. Assez chers toutefois ! Je ne peux m’empêcher de dire à la vendeuse que nous avions repéré sa boutique dans une émission de TV française. Elle n’a pas été surprise, sans aucun doute habituée à cette remarque, et cela l’a même fait sourire.

Un peu plus loin, nous achetons une petite miche de pain (cela semble pas mal pour le petit déjeuner de demain matin !), une sorte de pâte à pain recouverte de fines tranches de courgettes et de fromage, et enfin quelque chose qui ressemble à un beignet sans crème, qui s’avèrera bien huileux et me fera penser aux pompes à huile provençales. Nous compléterons nos achats pour les prochains repas et pique-niques dans un supermarché à l’extérieur de la ville. A la caisse, alors que je venais juste de régler, Justine me rejoint avec un complément de courses que nous avions oublié de prendre. Le client juste après moi la laisse passer en expliquant à la caissière et autres clients qui attendaient, que c’était mon amoureuse (ou quelque chose comme ça). Puis, tout fier, il nous a dit deux ou trois mots en français. Quant à moi, j’ai réussi à baragouiner « Merci et Au revoir » qui se rajoutent à mon super vocabulaire italien limité à « Bonjour et Bonne journée »).

Sinon, avons-nous relevé le deuxième défi ? Ce n’est que lorsque nous aurons vu le film que nous le saurons !

Demain matin pas de grasse matinée car nous avons rendez-vous à 9h00 à la coopérative agricole qui gère l’accès à la crypte du péché originel. Visite prévue à 9h30.

Matera : 07 septembre -
Ce matin, réveil de bonne heure car Justine ne tenait plus au lit avec la lumière du jour qui filtrait au travers des volets. Préparation des sandwichs et en route !

Départ vers 8h30. Pas d’erreur de trajet. Nous sommes toutefois passés devant les locaux de la coopérative sans nous arrêter et avons poursuivi sur un chemin de terre. Arrivés sur le parking de la crypte, pas de voiture. Personne. Je descends les escaliers qui mènent à l’entrée. Grille fermée. Bon visiblement, le lieu de rendez-vous n’est pas ici.

Demi-tour et nous rejoignons le parking devant les bâtiments de la coopérative. C’est bien ici ! Nous nous enregistrons et découvrons qu’ils font aussi gîte et restaurant. Il y a également une grande salle / boutique où ils vendent leurs productions : vin, semoule, pois chiches, lentilles, et bien sûr des pâtes.
Dans le hall d’accueil, le guide nous remet un audio-guide afin que nous puissions écouter les commentaires en français (la sonorisation de la crypte est en italien). Nous sommes avec un groupe d’italiens (visite limitée à 10 personnes).

Top départ. Chacun prend sa voiture. On entre et on s’installe. Chacun s’assied sur une place marquée sur les rochers. La lumière s’éteint. Et les fresques sont éclairées les unes après les autres. Les commentaires et explications sur la symbolique de chaque peinture sont très clairs. Le tout dure environ 30 mn. A la fin, retour de l’éclairage complet et on peut circuler dans la crypte. Photos interdites : le guide informe que pour récupérer des photos, il suffit d’aller sur leur site internet.

Retour vers Matera par la route principale et arrêt au parc archéologique de la Murgia. Nous n’y visiterons pas de nouvelles églises rupestres mais profiterons du beau point de vue sur Matera, située de l’autre côté du canyon.

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Nous rejoignons ensuite la route principale et prenons la direction du premier village situé sur le « circuit » du canyon des Pouilles. On se perd un peu et quand finalement on trouve ce qui aurait dû être un point de vue : rien à voir ! Bon tant pis il reste 2 villages situés sur le canyon. On prend donc la direction du 2eme. A priori ici il y aurait un peu plus à voir mais dans le village, impossible de se garer et les détours par des ruelles étroites ne permettent pas de stationner. On s’éloigne très vite du point indiqué pour la vue sur le canyon. Ce qu’on en aperçoit toutefois en passant en voiture ne semble pas top. Aussi je propose à Justine un changement de programme et de partir visiter une ville a priori intéressante et en dehors des grands circuits touristiques : Martina Franca.

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C’est parti. Nous nous garons sur un grand parking à proximité d’un parc et y pique-niquons à l’ombre, au calme, et bien installés sur l’un de ses bancs. L’accès piétonnier au centre historique est juste à côté. Cette ville est une belle découverte : jolie, agréable, pas beaucoup de touristes. Nous pouvons admirer tranquillement de beaux bâtiments, de belles sculptures, et de beaux balcons qui témoignent d’un riche passé. Nous terminons notre balade dans les ruelles vides de la ville (ce qui est sympa pour faire de jolies photos) et partons en direction de Locorotondo qui est tout proche. Ce village blanc est plus touristique (proche d’Alborobello). On en fait assez vite le tour.

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Le retour à Matera est assez long. Trop tard pour s’arrêter pour le coucher de soleil sur Matera depuis le parc archéologique. Et en plus on en en assez de la journée, car finalement nous aurons fait un long circuit en voiture et bien que déçu par le canyon des Pouilles, nous avons quand même pu visiter deux jolies villes (et vu des paysages moins sympas avec des oliviers morts à perte de vue mais aussi d’autres oliviers majestueux (fort heureusement).

Matera : 08 septembre -
Ce matin nous partons en direction d’Altamura, et pour la suite de la journée avons prévu de visiter les villages de Noco, Alborobello et Cisternino.

Dans le centre historique d’Altamura nous tombons sur deux mariages en préparation. Devant une église, l’époux est déjà là et attend son amoureuse (pour reprendre le terme du monsieur au supermarché). A l’intérieur de la cathédrale, un chien fait sa sieste entre les bancs, mais à l’approche de l’heure du mariage, il se fait virer.

Tiens le glas se met à sonner ! Deux mariages et un enterrement donc !

Visite terminée, nous partons en direction de Noci.
Pique-nique sur la place du village en face d’une fontaine ornée de dauphins. C’est calme, très calme. Passage d’un couple de cyclo touristes, de deux ou trois enfants, d’une dame promenant son chien… et puis c’est tout ! Préparatifs de fête avec montage d’un manège.
Nous nous promenons tranquillement dans les ruelles blanches du centre historique. Toujours aussi calme ! Et au retour sur la place centrale, nous croisons un nouveau couple de jeunes mariés arrivés en 2CV décapotable.

Et donc pour le moment, aujourd’hui, 3 mariages et un enterrement !

La visite est quand même vite faîte. Et il nous reste le clou de la journée avec Alborobello, la capitale des trulli !

Bon ici, on change d’univers ! Parkings payant, privés ou publics, à différents tarifs ! Beaucoup de monde, de boutiques, terrasses, gites, … ! Changement radical par rapport à Noci !

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Toutefois, en s’écartant un petit peu du centre et de la rue principale (de part et d’autre de la grande place) ou des ruelles où il y a les boutiques, on se retrouve rapidement presque seuls ! Presque !

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Sur le haut du village, nous croisons un nouveau couple de mariés sur le départ, à bord d’un Coccinelle décapotable blanche.

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4 mariages et un enterrement !

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Nous flânons dans les ruelles, visitons l’intérieur d’un trulli. Etonnamment, la visite est gratuite et il y a même de l’eau et des figues offertes à la sortie !

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Même l’église ici est construite sur le type d’architecture trulli !
Avant de repartir, nous craquons encore une fois, et faisons un arrêt dégustation de glace.

Puis nous reprenons la voiture pour terminer notre journée dans le village de Cisternino.

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Ici c’est vraiment galère pour se garer car visiblement c’est la fête au village. Les stands des marchands ont envahi toutes les rues.

Sur une place bondée, les gens mangent, chantent et boivent (le tout pas forcément dans cet ordre !). Beaucoup de jeunes ! Ce doit être leur équivalent bodeguas !

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Le centre historique fait l’objet d’exposition d’œuvres d’art contemporain. Ici, le thème, c’est la balançoire. On en trouve un peu partout avec des décors (ou thématiques) diverses que nous apprécions plus ou moins.

La fête attire beaucoup de monde. Nous nous promenons quand même tranquillement dans les ruelles blanches. Dans l’une d’elles, une maison attire notre attention. Sa devanture est couverte de fleurs. On entend dire que son propriétaire est un passionné de plantes et en possède plusieurs centaines.

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Sur une esplanade juste devant la porte d’entrée du centre historique, de grands cercles (type napperons géants ou accroche-rêves sans plume) sont fixés sur des petits mâts. Ils tournent avec le vent… et attrapent peut-être les rêves (ou les cauchemars ?) des passants, qui sait ? Il y en a une dizaine, tous différents. C’est joli !

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C’est la fin de l’après-midi. Il est temps de rentrer à Matera.

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Ce soir nous bouclons nos valises car demain matin nous prendrons la direction du sud. Nous longerons la mer Tyrrhénienne de Tarente à Gallipoli avant de repiquer vers l’est en direction de Palmaggiri à quelques kilomètres de la mer Ionienne.

Etape 3 - Palmaggiri
09 septembre – Matera / Palmaggiri

Départ vers 9h00. En route vers le sud !
Nous empruntons de petites routes entre Matera et Tarente. La campagne est vallonée, la terre tire sur le rouge. Alternance de grands champs labourés (a priori les récoltes de céréales sont rentrées) et de vignes (raisins de table Italia) couvertes de filets. Les ceps sont grimpants, et de très grosses grappes de raisin blancs ou rouges pendent sous ces tonnelles naturelles. Beaucoup d’oliveraies également. Il y a aussi un grand nombre de figuiers de barbarie le long des murets qui séparent les oliveraies.

Passé ces paysages bucoliques, nous arrivons sur la rocade contournant le grand port de Tarente. Changement de décors ! Conteneurs, cuves d’hydrocarbure. Nous longeons ce qui doit être une raffinerie de pétrole. Moins sympa !

Puis à la sortie de l’autoroute de contournement, nous prenons la direction de la côte et de Colinena. Pause pique-nique face à la mer. Deux dames dans les rochers papotent et se baignent en même temps. Soleil timide et au loin on voit clairement qu’il pleut.

Nous ne nous attardons pas, de toute façon, ici il n’y a pas grand-chose à voir. Nous poursuivons notre route vers Porto Cesaro. C’est une grande station balnéaire : campings, résidences de vacances. Les grands immeubles sont rares. Dès qu’on s’éloigne un peu la côte, l’endroit semble abandonné, avec une succession de terrains vagues. C’est bizarre !

Trop touristique. Nous ne nous y arrêterons pas et poursuivons notre route vers Gallipoli.
Depuis Colinea le paysage et les cultures ont changé. Tous les oliviers sont morts ou au mieux bien malades. Quel triste spectacle jusqu’à Gallipoli !

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Nouvelle étape. Petite ville, petit port de pêche et de plaisance assez touristique.
Cette pause et la petite balade que nous y faisons, nous fait du bien après plusieurs heures de voiture. Nous avons échappé à la pluie (pour le moment !). Nous renonçons à la visite de son fort (entrée trop chère).

Environ une heure plus tard nous arrivons à destination sous un bel orage !
Nous tournons un petit peu autour et dans le village mais finissons (comme toujours !) par trouver l’accès au B&B Lu Pallumaru.

Le propriétaire, sous la pluie, nous fait un accueil on ne peut plus chaleureux. Il est ravi de pouvoir parler français et nous remercie d’avoir choisi de venir chez lui. Il est très bavard. Je n’ai pas bien compris s’il est admirateur de Napoléon ou si son prénom est Napoléon !

L’intérieur de l’appartement est meublé à l’ancienne mais il est très bien équipé. La terrasse est super. Malheureusement nous ne pourrons pas trop en profiter tout au long de notre séjour : soirées un peu fraîches et humides mais surtout beaucoup de moustiques !

10 septembre – Du cap D’Otrante à Leuca

Pour rejoindre le cap d’Otrante, nous prenons une toute petite route au milieu de plantations d’oliviers morts. Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos. J’en profite pour cueillir deux ou trois figues de barbarie, histoire de les goûter. Quelle idée ! Je me mets pleins de petites épines sur les doigts et je n’aurai de cesse, toute la journée, d’essayer de me les retirer ! Quelle idée j’ai eu !

Arrivés au cap, nous partons pour une petite balade sur les falaises au-dessus du phare. La côte est belle et aujourd’hui il fait vraiment très beau !

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J’espère secrètement que nous trouverons un coin dans la journée pour nous baigner dans la mer Ionienne.
Nous prenons ensuite la route sur la corniche en direction de Leuca. Elle est assez étroite et impossible de s’arrêter. C’est frustrant car les vues plongeantes sur la mer sont magnifiques. Enfin, ce que l’on peut en apercevoir depuis la voiture !

1er arrêt à Porto Badisco. Ici, il y a vraiment beaucoup de monde ! Il faut dire que le coin est sympa et qu’il doit être très agréable de s’y baigner ! Nous marchons un peu et descendons sur le bord de la calanque. Tout au bout, sur la plage, dans et sur l’eau (pédalos), il y a effectivement beaucoup de monde.

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Quelques kilomètres plus loin, à l’entrée de Santa Cesarea Terme, nous nous arrêtons sur un immense parking vide (c’est louche !). Petite frayeur sur le parking. La seule autre voiture en stationnement a le coffre ouvert et personne autour. Une autre voiture passe sur le parking en roulant très lentement devant la nôtre. Alors que nous étions partis à pied vers le centre de la station thermale, Justine me fait remarquer que cette voiture qui est passée au ralenti et qui s’est garée près de la nôtre, c’est quand même bizarre. Aussitôt, je retourne sur le parking pour voir… Mais plus personne… sauf notre voiture et celle qui est ouverte.

Pas grand-chose à voir ici. Ville thermale, odeur d’œuf pourri. De loin je prends en photo un bâtiment qui semble assez beau. De près… il est presque en ruine. En tout cas il aurait besoin de beaucoup de travaux ! Bon, ce n’est pas ici que nous pique-niquerons !

Pendant que je vais chercher la voiture, Justine fait quelques achats à l’épicerie/superette du village. Nous reprenons ensuite la route et enchaînons la traversée de villages et criques de Castro Marina, Marina Serra ou Ciolo sans pouvoir se garer. Peu de place, beaucoup de monde ! Parkings payant uniquement à la journée ! Dommage mais tant pis !

Nous finissons par nous arrêter pour pique-niquer, à l’ombre d’une tour de guet avec une vue plongeante sur la côte, du phare du Cap d’Otrante jusqu’à notre point culminant.

Repas ce midi plutôt sympa : pain frais / pâté de foie de volaille (du Périgord !) / Fromage / Pastèque / Prunes.

Nous reprenons ensuite la route et je décide d’aller directement à Leuca pour tenter de faire une balade en bateau pour voir quelques grottes marines.

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Toutefois, en passant sur un pont nous voyons quelques personnes qui regardent en contrebas. Je trouve une petite place à la sortie du hameau pour pouvoir jeter un coup d’œil. Et en effet, il y a une superbe vue sur une calanque et une petite grotte marine. Nous observons un homme grimper sur les rochers puis sauter dans l’eau de tout en haut ou presque.

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Cela donne vraiment envie de se baigner, mais priorité à la promenade en mer !

Santa Marie di Leuca. La cité est assez grande. Nous nous garons en bord de plage. La durée de notre stationnement sera limitée car le parking est assez cher, le parcmètre ne prend que des pièces de monnaie et nous n’en avons pas beaucoup. Nous ne pourrons pas partir plus tard que16h30.

Nous regagnons le port à pied et trouvons une balade d’une heure trente sur un petit bateau. Nous la ferons en compagnie de quelques jeunes (3 ou 4 couples). Le pilote est sympa et fait de son mieux pour nous servir de guide et nous passer des infos en français. Il a demandé de l’aide aux jeunes mais aucun ne semblait suffisamment maîtriser notre langue. Alors il utilisera son smartphone pour nous faire lire des infos sur la côte et les grottes que nous longerons.
Il s’adresse d’ailleurs le plus souvent à Justine et ils se chambrent bien tous les deux ! A un moment il essaie de nous attaquer sur le foot (rappelons-nous que l’Italie est championne d’Europe et que la France n’a pas vraiment brillé dans cette compétition !), mais on lui répond que nous, notre sport c’est le rugby… du coup il n’insiste pas dans cette voie. Car le rugby italien… comment dire ? Ce n’est pas le top européen !

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Au bout d’une heure environ, il arrête sa barque et propose, à celles et ceux qui le souhaitent, de se baigner. Dommage, je n’avais pas anticipé et je n’ai pas de serviette ! Tant pis, les deux ou trois jeunes qui en profitent donnent l’impression de bien apprécier.

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Avant de repartir, il sort des biscuits, des gobelets en plastique et tournée générale de Spritz ! Bien frais (j’avais vu qu’il avait pris des bouteilles de vin pétillant complétement gelées ! Maintenant je comprends !). Agréable cet apéro sur la mer !

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Au moment de repartir, il nous demande comment on apprécie cette balade. Ma foi bien, très bien même !

Au retour, il pousse jusqu’au cap Leuca (et son phare) qui sépare les deux mers (Adriatique et Ionienne).

Sur l’esplanade du front de mer, de nombreux marchands sont en train d’installer leurs stands et de nombreuses places sont prises par leurs véhicules. Faute de monnaie et comme il ne reste plus que 5mn sur notre droit de stationnement nous décidons de rentrer à Palmariggi.

Sur le trajet nous nous arrêtons dans un supermarché pour faire quelques courses dont 2 verrines de tiramisu pour notre dessert. Et franchement, ce tiramisu n’était pas mauvais. Nous laisserons les deux verrines en cadeau au propriétaire ! Trop généreux ! Je ne nous reconnais plus !

Dommage quand même que nous n’ayons as pu nous baigner aujourd’hui ! Demain j’espère !
Le linge de la lessive d’hier a bien séché après cette belle journée ensoleillée ! Pourvu que le temps reste au beau !

11 septembre – Galatina et Otrento
Nous commençons la journée par nous perdre. J’ai confondu Galatina et Gallipoli. Bonne indication dans TomTom et MapsMe que je suis correctement au début puis, va savoir pourquoi, je décide de ne plus suivre les indications, convaincu que c’est bien à Gallipoli que j’ai prévu d’aller.
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Bref on fait des tours et détours jusqu’à ce que je m’aperçoive de mon erreur.

Arrivés enfin à Galatina, nous nous garons à proximité du centre-ville sur une place gratuite (remarquable) à côté d’un parking d’un petit centre commercial (petits commerces).

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Nous passerons la matinée dans la fabuleuse basilique Caterina d’Alessandria. Quelle merveille ! Sa façade est toute simple mais son intérieur nous a offert quelque chose d’inoubliable ! Ses murs, piliers, et plafonds sont couverts de peintures et fresques du début du XVème siècle, le plus souvent sur fond bleu. Il y en a tellement qu’on ne sait pas où regarder !

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En entrant, petite frayeur car un panneau indiquait que les photos étaient interdites. Justine commence par me faire une petite remarque mais on s’aperçoit très vite que tous les visiteurs sont comme nous, pris de frénésie de photos. Je ne sais pas exactement combien de temps nous restons dans la basilique mais ce qui est sûr, c’est que nous avons du mal à en sortir. Même les gisants sont originaux !

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Nous sortons par le cloître. Il contient également des fresques du XVIIIème siècle qui racontent l’histoire des franciscains. Nous en avions peut-être trop vu dans la basilique, parce qu’ici nous sommes un peu déçus. Nous ne trouvons pas le cloître au même niveau architectural et de décoration.

Juste avant d’y entrer, dans le petit musée, nous ne résistons pas à l’achat d’un grand dépliant avec de magnifiques photos panoramiques. Ce sera notre contribution à l’entretien de ces peintures et du site.
Après en avoir pris plein les yeux, nous regagnons notre voiture et prenons la route d’Otrante.

Nous y trouvons un parking à durée illimitée à 5 euros pas très loin du port et de la plage.

Nous nous installons sur un banc face à la mer et pique-niquons au bord de l’eau puis nous nous installons sur une petite plage. Ouf ! Nous nous baignons enfin dans la mer Adriatique. A côté de nous un homme bizarre. Il fait le tour régulièrement de la plage pour demander une cigarette, discute tout seul, écoute la radio… sur une fausse radio et commente ce qu’il entend (dans sa tête), … Par précaution, nous nous baignons à tour de rôle afin de pouvoir surveiller nos affaires. L’eau est bonne. Cela fait du bien !

Puis nous partons à la découverte de la vieille ville fortifiée. Nous passons sous la porte principale et commençons par visiter la cathédrale. Sa particularité est son sol : immense mosaïque représentant un arbre de vie. Au tronc principal sont rattachées de nombreuses branches sur lesquelles on peut voir toutes sortes d’animaux et d’humains.

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La visite terminée, nous nous baladons dans les ruelles de la ville. Et tout d’un coup, Justine me dit : « et si j’allais chez le coiffeur ! ». Sur un panneau publicitaire urbain, on en trouve un avec son adresse. Le plus compliqué, finalement, est de se situer et de trouver la rue où il est installé. C’est une rue qui part du bord de mer et il faut la remonter sur une centaine de mètres. Bon, ça y est on a trouvé. ! Justine rentre et lui demande si c’est possible. Eh bien oui, c’est possible ! Je laisse donc Justine chez son coiffeur. Nous convenons de nous retrouver sur le banc où nous avons pique-niqué (facile à retrouver).

Pendant ce temps, je vais me promener dans les ruelles de la vieille ville. J’y découvre une petite chapelle (chiesa) décorée de fresques et mosaïques byzantines avec de jolies statues en bois polychromes.
Je ne résiste pas non plus à l’achat de petits biscuits au citron, qui s’avéreront bien meilleurs que ceux offerts par le propriétaire de l’appartement.
Je fais le tour la ville, et longe le bord de mer sur la promenade qui longe les remparts. J’attends Justine sur « notre » banc, en regardant et écoutant un groupe d’italiens sur la plage qui mime des actions, situations, ou métiers (ou chanson, je ne sais pas trop) pour les faire deviner aux autres. Ils rient beaucoup et semblent bien s’amuser !
Justine me rejoint assez vite. Le coiffeur lui a fait une superbe coupe et reconnu qu’il y avait du travail. Il y a longtemps que je n’avais pas vu Justine avec une aussi jolie coiffure !
Quelques gouttes de pluie commencent à tomber. En rentrant, juste à côté de Palmariggi, je décide, intrigué, d’aller visiter le sanctuaire indiqué sur plusieurs panneaux. C’est un vaste parc avec, au bout, un grand bâtiment. Pas grand-chose à voir à l’intérieur si ce n’est de grands escaliers qui descendent jusqu’à une grotte, le sanctuaire. La visite est rapide.

Etape 4 : Ostuni
12 septembre – Palmariggi /Ostuni via Lecce
Réveil sous la pluie.
Du coup on traîne un peu sous la terrasse et la petite chatte noire en profite pour se faire câliner dans les bras de Justine, puis dans les miens.

Chargement de la voiture et départ. A l’angle de la rue qui va vers le village, nous croisons le propriétaire, tout aussi jovial, qui envoie son bonjour à la France !

La pluie nous accompagne sur une bonne partie du trajet jusqu’à Lecce et comme par hasard, et surtout par chance, s’arrête lorsque nous arrivons en ville. Nous en faisons le tour sur une sorte de boulevard circulaire à la recherche d’un parking. Nous en trouvons un. Alors que je m’approchais de l’horodateur, un passant, mais aussi des SDF installés sous le porche du bâtiment au bout du parking, me disent qu’aujourd’hui c’est gratuit (dimanche !).

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Je ne sais pas trop dans quel coin nous sommes garés. Du coup nous partons un peu au hasard à la recherche du centre-ville. Les façades des maisons et des palais sont riches.

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Nous flânons dans les rues du centre historique jusqu’à l’amphithéâtre romain puis allons du côté du fort (mais rien à voir !).

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Nous terminons notre balade par la visite d’une maison musée. Le propriétaire y est devenu archéologue après y avoir réalisé de nombreuses découvertes : puits, objets divers.

Retour à la voiture (sans se perdre) et en route vers notre nouvelle étape. A une dizaine de kilomètres de notre but, je quitte l’autoroute pour rejoindre le bord de mer et trouver un coin pour pique-niquer. Nous nous installons, un peu à l’abri du vent, derrière les murs d’une maison en ruine et mangeons en regardant les acrobaties des kitesurfeurs. Il ne fait pas chaud avec ce vent, mais au moins il ne pleut pas !

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Nous arrivons à Ostuni vers 15h30. Ne trouvant pas la ruelle où est situé l’appartement, nous finissons par appeler la propriétaire qui nous rejoint très rapidement. En fait nous y étions quasiment en face… mais elle ne porte pas le même nom que celui donné sur le site de réservation. Pas grave. La propriétaire est très gentille. L’appartement est superbe avec juste un défaut : il y a de nombreux escaliers, raides avec des marches hautes. Mais qu’il est beau ! et décoré avec beaucoup de goût ! A l’extérieur 2 terrasses l’une au-dessus de l’autre. Belles vues sur les toits de la ville et la côte à l’horizon. Je suis sous le charme de cet endroit et déjà m’y sens très bien.

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La propriétaire insiste beaucoup sur les marches et précautions à prendre pour ne pas tomber.

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Nous nous installons puis partons à la découverte de la ville. Une grande place centrale (hôtel de ville, une colonne avec une statue de religieux à son sommet) avec de nombreuses terrasses (restaurants), beaucoup d’animation (la ville est très touristique) et de nombreuses boutiques de souvenirs. Mais, comme partout, dès qu’on s’éloigne de la rue principale (on passe sous une sorte de pont couvert ou galerie qui traverse la rue et qui nous fait penser, sans que nous nous consultions, au pont des soupirs à Venise), les ruelles sont calmes. Blanches. Belles ! Le village étant situé en haut d’une colline, bien évidemment, ici, rien n’est plat !

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Repas ce soir à la terrasse d’un des restaurants de la place centrale.

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En rentrant nous croisons la propriétaire qui se promène en famille et qui nous salue avec un grand sourire. Il faut dire que c’est l’heure de la passeggiata, promenade traditionnelle de fin de journée.

13 septembre – Ostuni
Ce matin nos traînons un petit peu. Petit déjeuner agréable sur la terrasse. Mon dos se chauffe au soleil.

Programme de la journée :

  • Courses dans le village, dans les boutiques conseillées hier par la propriétaire ;
  • Plage cet après-midi : j’en ai repéré quelques-unes dont :
    o Pilone avec les Lido Morelli ou Lido Bosco : longues plages de sable cachées derrière des dunes méditerranéennes. Pour y aller, on pourra passer par le petit port de Villanova (barques de pêcheurs et bateaux de plaisance) ;
    o Côté rocheuse et découpée du Merlata : petites criques et quelques plages de sable.

Courses faîtes : fruits et tomates chez l’un, fromage et viande chez l’autre. Dans l’épicerie / charcuterie, pour ne pas s’approcher du comptoir (protection sanitaire COVID, afin de faire respecter la distanciation), la propriétaire a placé des packs d’eau au milieu de sa boutique. Et Justine s’est faîte gronder car elle a enjambé cette mini muraille sanitaire.

Repas sur la terrasse, moment agréable prolongé par une partie de Take-It Easy en prenant le café.

Puis nous partons pour le port de Villanova : petit, mignon, mais rien à voir ou faire ici.

Direction une des plages de Pilone, pas très loin de Torre Cane. Nous nous garons en bord de route presque côtière, à côté d’autres voitures. Un petit terrain vague à traverser, qui doit servir de parking payant en haute saison, un passage sur des caillebotis au milieu de jolies fleurs, et on arrive à la mini dune avec la plage juste derrière.

Il y a un peu de vent et quelques vagues. Quelques baigneurs, kitesurfeurs et véliplanchistes.
Baignade. L’eau est bonne. Un peu de courant mais rien de bien méchant.

Nous nous séchons et décidons de rentrer. Sur le chemin du retour vers la voiture, nous traînons (arrêts pour prendre des fleurs en photo) et sommes dépassés par deux allemands. Arrivés au bord de la route, ce couple vient nous voir : on leur a volé leur voiture de location ! Ils nous demandent si on peut les ramener à leur hôtel à Torre Cane. Pendant tout le trajet le monsieur n’arrête pas de répéter « big problem » et son épouse ‘merde’ en allemand. Nous les déposons sur le parking de leur hôtel, en effet très proche de la plage, et nous rentrons à Ostuni.

Une fois garés, nous nous dirigeons vers la grande place pour une dégustation de glace sur les marches du parvis de la mairie. Trop tard pour faire le tour des ruelles au coucher de soleil. Demain peut-être !
Retour à l’appartement. Douche. Bière et Repas sur la terrasse. On est bien !

14 septembre – Ostuni
Comme hier, nous traînons sur la terrasse et profitons du soleil et de la douceur matinale.
Je pars ensuite me promener dans les ruelles. Justine n’a pas souhaité venir. Balade très agréable. Décidément, sans trop savoir pourquoi, je me plais ici !

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Dans un coin je me positionne sur une sorte de petit balcon pour avoir une vue panoramique sur le village posé sur sa colline. Je descends ensuite vers le potager bio où une œuvre d’art est installée : meules de foin sur lesquelles sont posés de grands napperons. D’ici, également jolie vue sur le village.

Puis en remontant je poursuis ma promenade le long des remparts. Peu de monde. Il ne fait pas trop chaud. Les ruelles blanches sont belles, les terrasses des nombreux restaurants fermées. Tout est calme. Et agréable !

Nous partons en début d’après-midi pour un tout petit village, Carivigno, situé entre Ostuni et la côte rocheuse. Village fortifié. Nous nous garons sur un parking avec un petit marché au fond. Grande esplanade devant le château. Ambiance sympathique où les gens discutent entre eux, s’interpellent. Petite balade sympa.

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Nous prenons ensuite la direction de la mer. Je trouve, un peu par hasard, un joli endroit où de petites criques se succèdent les unes aux autres. Nous sommes du côté de Torre Guaccho, entre Brindisi et Ostuni, à une dizaine de kilomètres d’Ostuni. Nous nous installons dans l’une d’entre elles avec quasi personne autour de nous. L’eau est bonne. Dommage qu’ici il n’y ait pas de sable. Installation pas très confortable et pour aller se baigner, c’est assez douloureux !

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Après ma baignade, je fais un petit tour le long de la côte. D’une crique à l’autre, je vois des pêcheurs, des gens installés sur des chaises longues, puis un petit groupe de jeunes. Mais au maximum une douzaine de personnes seulement !

Nous rentrons ensuite à Ostuni où nous nous garons toujours au même endroit. Pourquoi chercher ailleurs alors qu’ici il y a toujours des places gratuites !

Douche. Jus de fruit (agrumes/carottes) et partie de take-it easy sur la terrasse.
Après notre repas, je pars une dernière fois dans les rues de la ville afin de prendre quelques photos de nuit.

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Dans les ruelles du village il fait bon. Les terrasses des restaurants sont pleines. Le village est bien plus animé que ce matin !

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C’est la dernière nuit à Ostuni. Dommage ! Car ici je me suis vraiment senti très bien et j’y serai bien resté quelques jours de plus !

Étapes 5 et 6 - Monopoli et Trani
15 septembre – Ostuni / Monopoli

Jour de départ de cette superbe étape. Echanges avec la propriétaire ravie que nous nous soyons plus à Ostuni et dans son appartement. Mais comment en aurait-il pu être autrement !

Nous voilà maintenant en route. Je choisis (on a le temps et Monopoly est vraiment tout proche !) de longer la côte et de nous arrêter à Torre Cane. Petite visite, pas grand-chose à voir. Garé le long d’une place avec de jolies sculptures de dauphin. Une petite poissonnerie en face qui a priori vend des sandwiches au poisson (ou calamar) le midi. Station balnéaire. RAS.

Nous reprenons la route et arrivons devant notre nouvel appartement vers 11h00. Nous appelons la propriétaire qui nous rejoint très rapidement. L’appartement est prêt et nous pouvons nous y installer. Grand ! Presque luxueux ! Seul défaut, le balcon qui donne sur l’avenue assez bruyante. Impossible d’y manger.

Cadeaux de bienvenue : des fruits et une bouteille de vin rouge des Pouilles.

Installation et repas.

Bien que l’appartement soit un peu éloigné du centre historique, nous décidons quand même d’y aller à pied. C’est finalement assez rapide. Avec l’aide de l’application MapsMe nous pouvons optimiser le parcours pour rejoindre le bord de mer et surtout ne pas nous perdre.

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Le centre de Monopoli est assez vite visité, pas vraiment mis en valeur et mal entretenu. Nous trouvons une petite crique à moins de 800m du centre où nous pouvons nous baigner. Mais que les galets font mal aux pieds ! L’eau est fraiche et cela fait du bien ! Tiens, le ciel se voile !

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En fin d’après-midi nous partons faire des courses dans un supermarché. A la caisse, devant nous, un couple de jeunes français : je ne sais pas pourquoi, mais ici à Monopoly, on a beaucoup entendu parler français (peut-être la proximité de Brindisi ou Bari avec de nombreux vols charters au départ de villes françaises !?).

16 septembre –Monopoli / Conversano / Polignano a Mare

Bon petit déjeuner puis nous prenons la direction, au travers de cultures maraîchères, du petit village de Conversano.

Beau et imposant château normand-aragonais avec une jolie cour dans le château. Bel escalier. Jolis bancs de pierre. Le château est fermé. Dommage !

Nous nous promenons dans les ruelles du village. Jolie chapelle, intérieur avec quelques fresques. Cathédrale fermée mais son portail et sa façade sont beaux.
Balade agréable (il fait chaud quand même), même si le village est presque désert.

Nous poursuivons ensuite notre route vers Polignano a Mare. Nous y empruntons une promenade qui domine la mer avec vue plongeante sur de nombreuses méduses de différentes couleurs. Le village est posé sur les falaises creusées de nombreuses grottes marines et autour desquelles naviguent quelques bateaux de plaisance.

Ici, c’est vraiment très touristique ! Et comme à Monopoli, beaucoup de français !

Au bout de la promenade, photo très classique au pied de la statue de Domenico Modigno, enfant de la ville, et célèbre pour sa chanson ‘Nei biu di pinto di blu » et surtout pour son refrain « Volare…oh oh cantare oh oh oh oh ! ».

Dans les ruelles, beaucoup de boutiques, de restaurants ! Petite plage au fond d’une crique/calanque couverte de monde. Des préparatifs aussi pour on ne sait quel événement. Grand barnum sponsorisé par une boisson énergisante.

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Nous découvrirons, à notre retour en France, que quelques jours après notre passage, une étape du championnat du monde de plongeon de haut vol (plus de 20m) y était organisée.

Bon, ce n’est pas ici qu’on se baignera ! Pique-nique sur un banc en front de mer.

J’en profite pour repérer une petite plage à moins de 2 kilomètres. Et il semblerait qu’il y ait même un parking juste à côté !

Nous voilà parti pour la Cala Sala Portacola-Portalga.

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On tente le coup et… coup de maître ! Superbe surprise !

Grand parking. Quelques voitures. Petit accès piétonnier sur la falaise qui donne sur des escaliers au ras d’une maison. Et là, nous découvrons une petite calanque où sont amarrées une petite dizaine de barques de pêcheur vertes, bleues ou jaunes.

Comme il n’y a pas beaucoup de monde sur le petit quai ou sur la grève, nous trouvons une petite place tout au bord de l’eau.

Bien sûr, ce n’est pas une plage de sable ! On se pose toutefois dans un coin sur une dalle plutôt lisse et plate. Comme cela nous n’aurons pas de galets sous nos fesses !

Qu’est-ce qu’on est bien ici ! C’est selon moi, le plus joli endroit où nous nous sommes baignés.
Quelques maisons de pêcheurs (ou peut-être maintenant des résidences secondaires !) sont accrochées à la falaise. Blanches. Avec des tonnelles en bambou. Et, sur des cales sur les galets, sont posées quelques barques de pêcheur.

En nageant de la plage vers la sortie de la crique, on passe au-dessus des cordes d’amarrage et d’ancrage.
Plusieurs baignades. Agréables dans ce décor ! Je pars me promener de l’autre côté de la falaise. Accès sur une sorte de plateau rocailleux où quelques pêcheurs sont installés. Une grotte était fléchée au début de la promenade en haut de la falaise (la grotta di Stella). Puis plus aucune indication. Je ne vais pas chercher trop longtemps !
La vue de ce côté sur la Cala Sala est aussi très jolie ! Juste en face, par où nous sommes descendus, c’est un espace vert aménagé avec des bancs et même un abri pour livres.

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Il est environ 16h45. Un pêcheur a rejoint sa barque et s’éloigne à la rame.

On est bien mais bon… Nous décidons de partir à la découverte d’un autre endroit. Justine me fait confiance. Pour commencer, nous nous « mettons au sec » sur le parking car nos maillots étaient encore très mouillés.

J’ai en réserve la visite d’un petit endroit appelé l’Abazzia di San Vito.

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Quelques barques vertes mouillent dans la petite crique dominée par l’abbaye (qui ne se visite pas). Nous longeons ensuite une petite promenade au bord de l’eau. Nous passons devant ce qui pourrait être des fondations immergées de vieux bâtiments tant le fond est plat et le découpage régulier. Par endroit on dirait aussi une succession de piscines, mais dans lesquelles on n’aurait de l’eau au maximum qu’au niveau des chevilles ! Du bout de la promenade, jolie vue à travers champ sur l’abbaye.

Le soleil est en train de se coucher. C’est vraiment très joli ici. Très calme aussi, et reposant ! Belle autre découverte aujourd’hui !

17 septembre –Monopoli / Trani
Dernier jour dans les Pouilles avant de rentrer vers Naples puis Rome.

Temps couvert. Nous aurons même de la pluie.

Au départ, je prends la petite route côtière entre Monopoli et Bari. A un endroit, les champs sur la falaise en bord de mer sont couverts de sortes de trullis en plus ou moins bon état. Belle palette de couleurs : vert des oliviers, rouge de la terre labourée, couleur pierre des trullis, bleu de la mer, et blanc de la voile d’un voilier qui passe à l’horizon. Dommage, le ciel est gris et il tombe même quelques gouttes.

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Voie de contournement de Bari. On passe à côté de son tristement célèbre stade de foot pour les Marseillais, défait en finale de coupe d’Europe il y a … longtemps.

Nous arrivons à Trani vers 11h30. Très bon accueil par la propriétaire. Super installation, luxueuse même ! Je ne me suis pas trompé en choisissant cette adresse car je voulais quelque chose de très bien pour notre dernier soir dans les Pouilles !

La propriétaire ne parle pas bien français, et utilise une enceinte Google Home pour traduire notre conversation. Nous convenons du petit déjeuner pour le lendemain matin, de l’heure de livraison et modalités de réception.

Elle nous donne aussi quelques conseils de visite : surtout aller au bout de la jetée pour avoir l’impression d’entrer en bateau dans le port !

Avant de partir à la découverte de Trani, nous déjeunons dans l’appartement. La pluie menace et effectivement, au cours de l’après-midi nous ne l’éviterons pas !

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Et même si le temps est menaçant, nous profitons du soleil. Nous suivons les conseils de la propriétaire et commençons notre promenade par la jetée. Justine y est « subjuguée » par un « athlète » italien qui fait jouer sa musculature et semble chercher un coin pour se baigner. Pfff !
Nous passons ensuite dans le parc, « Villa comunale », peuplé de nombreuses perruches et donc assez bruyant.
Comme partout depuis le début de notre voyage, nous croisons des mariés en pleine séance photo.

En passant par les remparts qui longent la mer, nous accédons à un fortin qui contrôlait l’accès au port. D’ici, nous avons une vue panoramique complète : en face de nous la cathédrale San Nicola Pelegrino, le port, et sur la gauche une immense sculpture gonflable.

En sortant du parc, nous longeons les quais et entrons dans la vieille ville. Ici une chose nous surprend : aucun magasin de souvenirs ! Il y a certes beaucoup de restaurants autour du port et dans les ruelles adjacentes, mais pas de boutique !

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Nous commençons la visite du centre médiéval par la porte antique (bof !), la vieille synagogue (rien à voir à l’extérieur) et l’église des Templiers. Elle est fermée mais un panneau annonce son ouverture le vendredi entre 17h et 20h. Nous repasserons donc !

Nous nous dirigeons ensuite vers la cathédrale. Un événement s’y prépare. Son grand parking est neutralisé. Il y a même des voitures de police avec des cages pour les chiens policiers ! Il commence à bien pleuvoir, aussi nous allons vite nous abriter à l’intérieur. Ici ils emménagent l’espace et installent beaucoup de chaises.
Nous la visitons tranquillement et admirons sa grande porte en bronze du XIIème siècle.
En sortant de la cathédrale, le soleil est de retour. Nous poursuivons notre balade le long du port et dans les ruelles. Et rapidement notre première impression est confirmée : ici, il y a pléthore de bars et de restaurants mais aucune boutique de souvenirs.

Nous nous arrêtons, à côté de la sculpture/structure gonflable et face au port, pour déguster une glace. Comme le serveur parle bien français, nous en profitons pour lui demander quel événement est en préparation à la cathédrale et si on peut trouver quelque part dans la ville un ou plusieurs magasins de souvenirs.
A la première question, c’est a priori un personnage important (magistrat nous dit-il) qui va intervenir. A la seconde, il nous oriente vers un bureau de tabac où on pourrait trouver des magnets.

Nos glaces dégustées, nous repartons pour la vieille ville en recherchant une rue éventuellement plus commerçante que les autres. Et par hasard nous passons devant une boutique de produits régionaux et d’artisanat local. Il se trouve que c’est la seule boutique de souvenirs indiquée dans le Guide du Routard.

Nous rentrons ensuite au B&B en se perdant un petit peu (mais Maps Me mon ami nous remet rapidement sur le bon chemin). Il recommence à pleuvoir. Il était temps d’arriver !

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Après une petite pause dans notre superbe « suite », je décide Justine à sortir et repartir vers le port pour aller manger. J’ai envie de poisson et Justine de pizza. Et devinez qui a gagné ? Ce que femme veut…
En effet, nous finissons par nous installer, au fond d’une impasse perpendiculaire au port, dans une jolie pizzéria où l’on entend beaucoup parler italien. Bonnes pizzas. Mais en fait il y avait aussi quelques français… qui parlaient italien !

Etape 7 : Rome
18 septembre –Trani /Rome

Copieux petit-déjeuner apporté à l’heure prévu. Franchement, super adresse que ce B&B !

Nous partons vers 9h00. Sortis de Trani sans souci, contournement de Bari pareil. Mais un peu plus loin, au moment de prendre l’autoroute pour Naples, début d’une petite galère : l’accès est fermé et nous ne savons pas où en trouver une autre. Les employés qui nous ont bloqués à l’entrée nous ont bien donné une explication rapide en italien mais sans chercher à savoir si nous avions bien compris.

Nous nous sommes engagés sur une autre autoroute pour finalement devoir faire demi-tour : autoroute en très mauvais état (beaucoup de trous au milieu de la chaussée), sans quasi aucune circulation. Nous avons un peu tourné et au bout d’une heure nous avons enfin pu retomber sur nos pattes. Heureusement, j’avais prévu large au niveau des horaires par rapport à l’heure de restitution de la voiture de location. Et large aussi entre le retour chez le loueur et l’horaire du train.

Nous arrivons sur le parking du loueur vers midi. Au moment de la restitution de la voiture, ils me demandent soit d’aller la faire nettoyer (extérieur et intérieur), soit de payer une taxe de nettoyage de 30€. Pas prévu dans le contrat ! Arnaque ?

Je refuse de la faire laver. Ils me disent alors que les 30€ seront prélevés sur le compte qui a servi de caution à la location. En fait aucun prélèvement ne sera effectué.

Départ vers l’aéroport avec la navette du loueur. Dans la foulée, nous sautons sans attendre dans l’Alibus qui nous ramènera à la gare de Naples ( Garibaldi) où nous arrivons avec plus d’une heure d’avance.
Nous tournons en rond (pas de place assise pour cause de mesure anti-covid) et Justine en profite pour acheter des autocollants de Naples à coller sur sa valise.

Le train (équivalent TGV) est parti à l’heure. Il a fallu montrer le pass sanitaire avant d’accéder au quai. Justine et moi avons un « carré » à notre disposition. Et comme le train est direct entre Naples et Rome, nous serons tranquilles pour toute la durée du voyage. Très vite après le départ, contrôle des billets mais aussi distribution d’une brique d’eau et d’un kit sanitaire (masque +gel).

Je profite d’être dans le train pour envoyer un SMS à la propriétaire de l’appartement romain pour l’informer, comme convenu, que notre train est à l’heure.

Rome Termini : nous sortons de la gare et partons à la recherche du bus H qui nous amènera directement dans le quartier du Trastevere. Nouvel envoi de SMS à la propriétaire pour lui dire que nous sommes en route. Je suis surpris car elle n’a pas répondu à mon premier message. Et ne répond finalement pas au second.
Traversée sympa de Rome qui nous permet de voir plusieurs monuments. Nous retrouvons cette ville avec plaisir.
Nous descendons à l’arrêt Trastevere et prenons la direction l’appartement, le même où nous avions logé il y a quelques années.
Arrivés devant la porte d’entrée, personne. Nous attendons un peu. Toujours personne. Nous appelons la propriétaire sans obtenir de réponse. Par acquis de conscience, je me plonge dans le document de réservation à la recherche du numéro de téléphone, et bien m’en prend car je m’aperçois qu’elle m’avait donné un mauvais numéro (erreur sur le dernier chiffre). Du coup je l’appelle et elle décroche aussitôt, surprise que nous soyons déjà sur place. Elle finit par nous rejoindre 5/10 mn plus tard (sans d’ailleurs trop s’excuser de son erreur).

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Nous nous installons et partons immédiatement faire des courses. Puis nous enchaînons par une petite balade dans ce quartier que nous aimons toujours autant !

19 septembre – Rome
Ce matin, il faut prendre de bonnes chaussures car j’ai prévu une longue promenade dans les rues de Rome !

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Nous commençons toutefois par prendre le tram jusqu’à la place Venezzia. Et découvrons qu’un événement sportif va perturber notre programme : aujourd’hui c’est le marathon de Rome !
L’avantage c’est qu’il n’y a quasi pas de circulation (voitures et bus) en ville. L’inconvénient, c’est que l’avenue que nous devions traverser pour aller visiter le marché de Trajan est fermée (arrivée du marathon juste entre la place Venezzia et le Colysée). Au lieu de marcher sur les 600 ou 700 mètres restant, nous nous lançons dans le contournement de la colline du Palatin.

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Derrière le musée du Capitole, nous nous arrêtons sur un petit belvédère avec vue sur le forum.

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Puis, en redescendant, nous nous arrêtons dans un marché couvert dédié aux produits agricoles régionaux.
Mais que le tour est long ! Nous croisons quelques marathoniens qui arborent fièrement leurs médailles. Nous longeons le cirque Maximus où ils montent (ou démontent ?) les installations mobiles d’un concours équestre.

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Au bout de notre tour, je me renseigne pour monter dans la colline du Palatin. Uniquement sur réservation et cher ! Du coup nous poursuivons notre chemin et arrivons devant le Colysée. Quelques photos. Nous terminons notre boucle sans rien avoir visité, beaucoup marché, et nous nous retrouvons sur la place Venezzia à notre point de départ ! Pause pique-nique, assis sur un banc à l’ombre, face au parlement italien.
Finalement nous renoncerons à la visite du marché de Trajan. A la place, nous décidons de nous promener, un peu au hasard, dans les rues de Rome. Après avoir traversé une avenue coupée par le marathon nous voyons passer les probablement derniers coureurs dont un groupe de jeunes handicapés (trisomiques ?) très fiers d’en terminer, très applaudis et encouragés par les spectateurs.

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En passant par la via Piè di Marmo, derrière la piazza della Minerva, nous découvrons un peu par hasard le gigantesque pied de marbre provenant de l’ancien sanctuaire d’Isis et Sérapis qui se dresse à l’angle de la via Santo Stefano del Cacco. Impressionnant !

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Un pas après l’autre, une rue après l’autre, nous finissons par arriver devant le Panthéon. Pause glace ! Dégustée sur une murette le long du Panthéon.

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La file d’attente pour entrer dans le Panthéon fait presque le tour de la place. Et nous nous amusons du manège des mendiantes auprès des touristes qui font la queue.

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Puis on se promène dans le quartier et allons visiter la chiesa di Sant’Ignazio, visite conseillée par notre fille (historienne de l’art) pour ses peintures en trompe l’oeil plutôt que d’aller visiter la chapelle Sixtine. Justine pas emballée. Je crois en fait que nous avons fait le plein de visite d’églises et que nous arrivons un peu à saturation. Et surtout nous restons bloqués sur la beauté inégalée de celle de Galatina. Toutefois la fausse coupole en trompe l’œil mérite d’être vue. Pour que l’illusion fonctionne complétement, il faut se placer sur le cercle de marbre jaune situé sur le dallage. A noter que cette fausse coupole a été imaginée à la suite de contraintes financières obligeant l’architecte à renoncer à un vrai dôme.

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Entre le Panthéon et cette église, nous passons devant « il Pulcino » (le Poussin) della Minerva, le plus petit obélisque de Rome qui surmonte un éléphant sculpté par Le Bernin sur commande d’Alexandre VII. Cet animal a été choisi car il symbolise la sagesse et représente un modèle d’abstinence sexuelle.

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Nous quittons cette église et nous nous retrouvons très vite sur la place Navona. Petite pause sur un banc au bout de la place. Il faut dire qu’aujourd’hui nous avons fait quelques kilomètres ! Pendant que Justine se repose, je vais visiter 2 églises situées juste derrière la place : Santa Maria della Pace et Santa Maria dell’Anima.

Nous repartons ensuite et nous dirigeons vers le Vatican. Nous passons par une petite rue sympa pleine de petits commerces.
Du côté de la via Giulia et de la via dei Coronari nous sommes surpris par toutes ces boutiques destinées aux ecclésiastiques où l’on peut voir en vitrine de belles chasubles, calices, etc.

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Nous arrivons pile face au château San’t Angelo. Et nous enchaînons en prenant la direction de St Pierre, après que Justine m’ait fort justement corrigé sur la direction à prendre. Comme quoi, tout finit par arriver ! La fatigue sûrement !.. oui, c’est ca… la fatigue !

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La place St Pierre est calme. Pas trop de monde. Bien que lassés des visites d’églises, on ne peut pas résister. Et sans hésitation nous rentrons dans la basilique. Cet endroit manque de superlatifs ! Tout est tellement trop ici : grand, beau, démesuré, luxueux, ….

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Et enfin, nous rentrons en longeant les berges du Tibre. Quelle journée ! Impossible d’évaluer le nombre de kilomètres parcourus. Ce qui est certain, c’est que, tous les deux, nous en avons plein les pattes ! En parlant de pâtes… ce soir, ce sera pâtes fraîches (oui encore !) !
Demain… mais que va-t-on faire demain ?
En tout cas, ce soir repos !

20 septembre – Rome
Pour aujourd’hui, j’avais prévu de nombreux moyens de transport pour rejoindre la villa Borghese. Mais le bus attendu (63) n’est jamais passé. Du coup (et malheureusement, explications plus loin) nous avons rebroussé chemin pour revenir à l’arrêt du bus H de Trastevere. Direction Termini où nous avons pris le métro (ligne A) jusqu’à Flamino.
Beaucoup de monde dans le bus. Je me suis calé en bout de couloir contre une chaîne qui empêche de s’approcher du chauffeur. Justine est quant à elle restée face de la porte d’entrée/sortie du milieu du bus.
En sortant de la station Flamino, nous faisons le tour de la place del Popolo et y visitons la basilique.

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Visites que nous n’avions pas faîtes lors de notre premier séjour à Rome.

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Montée des escaliers vers la villa Borghese. Du belvédère, belle vue plongeante sur la place et sur la ville.
Nous flânons dans le parc et décidons d’aller faire un tour en barque sur le petit bassin. Au moment de payer, Justine s’aperçoit qu’elle n’a pas son porte-monnaie dans son petit sac photo. Oublié sans aucun doute à l’appartement car comment aurait-elle pu le perdre ou se le faire voler, fermé dans la poche à fermeture éclair du sac avec le rabat scratché dessus ! Et comme elle ne l’a pas sorti de la matinée !

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Nous faisons donc notre petit tour au milieu des canards, tortues d’eau et autres barques. Puis nous nous installons un peu plus loin pour pique-niquer. Je ne dis trop rien mais je suis quand même inquiet pour son portefeuille. Je propose à Justine de rentrer à l’appartement pour nous assurer qu’elle l’y a bien oublié (mais aussi pour nous rassurer). Mais rien à faire, elle ne veut probablement pas gâcher la journée de visite et refuse.

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Nous poursuivons alors notre promenade dans les allées de la villa Borghese. Nous regardons amusés, un groupe de 4 jeunes filles faisant les folles dans une Rosalie (nous les avions aussi croisées en barque), ainsi qu’une famille qui en a loué deux à deux places. Nous redescendons vers la place del Popolo en passant par le jardin del Pincio. De là, nous prenons la direction de la place d’Espagne en passant par le haut de la Via del Corso puis la via del Babuino où nous commentons ce que nous voyons dans les vitrines des boutiques de luxe.

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Arrivés sur la place d’Espagne, je monte seul les escaliers qui malheureusement ne sont pas décorés des pots d’azalées. Tout en haut, dans l’église j’assiste à une répétition d’une chorale.

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Puis je redescends et rejoins Justine. Nous reprenons la direction du Panthéon et nous arrêtons chez un glacier (500 parfums).

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Nous enchaînons par d’autres petites ruelles pour atteindre le théâtre Marcello et le quartier juif. Et enfin, nous rentrons à l’appartement.

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Immédiatement nous nous lançons à la recherche du portemonnaie. Nous avons beau retourner le contenu de la valise, les coussins du canapé, regarder sous les meubles… il faut bien se rendre à l’évidence : il lui a été volé, probablement dans le bus ce matin.

Rapidement je transmets la déclaration de vol et d’opposition sur sa carte bancaire sur le site de notre banque. Et aussitôt j’émets une demande de renouvellement.
Puis nous cherchons l’adresse d’un commissariat le plus proche possible de notre appartement pour aller déposer une déclaration de vol.
Nous voilà partis à pied. Finalement, il est loin, très loin presque à côté de la gare du Trastevere. Longue marche après notre longue journée de balade ! On en a plein les pattes mais la démarche est incontournable et je veux la faire ce soir pour pouvoir aller à l’ambassade de France demain matin, dès l’ouverture.
Nous trouvons enfin le commissariat. Sonnette, interphone et on entre quasi immédiatement.
Un jeune carabinieri prend notre déposition avec difficulté car il ne parle qu’italien. Google lui sert de traducteur. Ses collègues râlent auprès de lui car ils trouvent, a priori, qu’il passe trop de temps avec nous. Au bout d’une heure environ, nous sortons avec la déclaration de police en poche. Merci beaucoup à ce jeune homme qui a eu beaucoup de patience avec nous. Et fort heureusement, nous étions les seuls « clients » dans la salle.

Demain matin, il nous restera à aller à l’ambassade pour déposer la déclaration de vol des papiers (CNI et permis de conduire). J’espère que nous pourrons y être à l’ouverture, à 9h00. Si cela se passe bien et assez vite, nous pourrions comme cela aller quand même à Tivoli visiter la villa Adrien.

Du commissariat nous rejoignons la gare de Trastevere où nous montons dans le premier tram à l’arrêt. Mais cela m’intrigue car je ne me rappelais pas que nous l’avions pris à cet endroit lors de notre 1er séjour. Il me semblait que c’était en contrebas de la gare. Je demande aux passagers si ce tram va bien jusqu’à notre arrêt. Bien m’en a pris car il n’y va pas et une dame nous indique où prendre le bon.

Nous descendons un peu plus bas, mais là autre question : dans quel sens va arriver le tram et du coup sur quel quai devons-nous l’attendre ? Bon, en regardant calmement les panneaux, nous trouvons. Le tram arrive et nous montons. Ouf, c’est dans la bonne direction ! Quelques minutes plus tard nous descendons à notre arrêt à proximité de l’appartement.

Ambiance tristounette et soirée morose.

Drôle de journée ! Qui aurait pu être sympa, gâchée par ce nouvel acte de pickpocket, romain cette fois.

Mais bon nous sommes quand même rassurés par l’opposition sur la carte bancaire même si rapidement nous verrons que quelques opérations sans contact ont été effectuées ce matin.

21 septembre – Rome et Tivoli
Ce matin nous partons comme prévu pour l’ambassade après une nuit difficile.
A l’ambassade, le militaire à l’entrée nous renvoie vers le consulat situé juste à côté.

Au consulat, on ne rentre pas sans rendez-vous. Un vigile nous indique l’interphone : bref échange. 20 minutes d’attente. Une seule personne à la fois. J’attendrai donc à l’extérieur. Heureusement que nous avons fait la déclaration de vol au commissariat hier soir, car c’est la première question qui a été posée à Justine au moment de la prise de rendez-vous.

Justine peut rentrer quasi à l’heure. Pendant ce temps j’observe les allers et venues dans la rue et les demandes d’accès au consulat. Il y a pas mal de mouvements entre les visiteurs et le personnel diplomatique, et je ne m’ennuie pas !

Environ 30 mn plus tard, Justine ressort, toutes formalités réalisées. L’employée du consulat a rassuré Justine : non vous ne perdez pas la tête, oui les pickpockets sont très forts, et oui vous avez été victime de l’un d’entre eux, sans aucun doute dans le bus ou dans le métro. Et oui, vous n’imaginez pas ce qu’ils sont capables de faire (confirmé par un vigile qui assistait à l’entretien). Et non, ils ne s’en prennent pas qu’aux touristes d’âge moyen ou âgé, mais aussi aux jeunes. Hier, c’était une toute jeune française qui s’est tout fait voler dès le début de ses vacances et ne savait pas comment faire, complètement perdue (plus de papiers, plus d’argent).

En ce qui nous concerne, Justine avait son passeport dans sa valise (donc pas de souci pour rentrer) et fort heureusement elle ne voyage pas seule… et j’ai toujours ma carte bancaire !

Nous rentrons à l’appartement et préparons notre pique-nique. Nous allons quand même pouvoir partir à Tivoli.

Reprise du bus H pour Termini. Puis métro jusqu’au terminus. A la gare routière nous trouvons le bon quai et attendons assez longtemps. Il n’y a qu’un autre touriste qui attend comme nous. En montant dans le bus, nous demandons au chauffeur s’il pourra s’arrêter au plus près de la villa Adriana. Il acquiesce mais finalement n’en fera rien.

Le trajet est assez long et emprunte de petites routes de campagne.
Ce sont les passagers qui nous diront où descendre et demanderont au chauffeur de s’arrêter ! Merci à eux !
Nous marchons quelques centaines de mètres pour rejoindre l’entrée du site. Il n’y a quasiment personne. Achat des billets. Bon la boutique est ouverte mais nous la verrons au retour… ou pas !

Petite montée et nous nous installons dans le parc, sous les arbres pour pique-niquer juste avant de pénétrer réellement dans le site. Il est environ 12h15.

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Avant de nous lancer dans la visite, nous achetons le plan du site. Et nous voilà partis à la découverte de cette immense villa d’Hadrien ! Les spécialistes pensent qu’à l’époque, 20 000 personnes et 5 000 esclaves vécurent ici. L’architecture et les constructions y étaient de style très variés, résultat des très nombreux voyages que fit l’empereur dans les provinces de l’Empire Romain.

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Dans ce palais-ville dont on peut aujourd’hui visiter 40 hectares, il ne faudra pas manquer la Canopée, grand bassin censé représenter le canal Canopo qui relia Alexandrie au Nil et le Teatro Marittimo où l’Empereur aimait méditer. Nous pourrons également découvrir les logements des esclaves, des bibliothèques, des gymnases, des thermes, le palais… L’ensemble devait être superbe !

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Nous nous promenons entre les ruines, visitons le petit musée (nous sommes entrés par la sortie… et avons reçu quelques remontrances de la gardienne (quelques statues à l’étage, rez-de-chaussée fermé, probablement pour cause de Covid…).

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Nous terminons la visite par le Teatro Marittimo, bassin circulaire, lieu de repos et méditation d’Hadrien. Il se réfugiait ici pour trouver du calme. Les colonnes se reflètent dans le bassin. Pas possible malheureusement d’accéder sur l’île. Un groupe d’archéologues (probablement américains (accents)) accompagnés de ce qui semble être la directrice du site y sont en grande discussion.

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Cet endroit est très agréable et j’ai du mal à en partir. Pour terminer, nous longeons une allée bordée de cyprès qui mène au petit temple d’Aphrodite. Nous ne pousserons pas jusqu’aux vestige du théâtre grec dont il ne reste pas grand-chose. Et nous regagnons enfin la sortie.

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Naturellement nous nous dirigeons vers la boutique… fermée. Décidemment, pendant tout ce voyage nous aurons eu quelques soucis avec les horaires d’ouverture fantaisistes des sites et des boutiques. Tout cela bien sûr à cause de la Covid !

Le retour est un peu compliqué car nous ne savons pas où reprendre le bus. Celui à l’entrée du site conduit à la gare de Tivoli. Nous n’avons pas prévu de repartir depuis la gare mais bien avec un bus qui suit le même trajet qu’à l’aller. J’ai d’ailleurs acheté les billets de retour pour ce bus. Nous remontons la rue mais ne trouvons pas d’arrêt. Je finis par en dénicher un, mais aucun horaire sur le panneau indicateur. Justine essaie de se renseigner dans une boutique en face de l’arrêt. La propriétaire ne sait pas si et quand passe le bus. Elle demande ensuite au coiffeur à côté. Il ne sait pas non plus si un bus passe ou va passer mais, en revanche, nous indique un arrêt sur la route principale au bout de la petite rue où nous nous trouvons.
Plus nous avançons, plus la route principale nous semble loin. Pourvu que nous ayons bien compris son indication. D’autant plus qu’à mi-chemin environ, en regardant derrière nous, il me semble voir passer un bus devant l’arrêt où nous attendions… Au bout d’environ 1,5 à 2km, nous arrivons enfin sur cette foutue route et juste en face ou presque se trouve un arrêt de bus ! Pourvu que ce soit le bon !

Et après quelques minutes d’attente (d’autres personnes sont aussi arrivées à l’arrêt), le bus se présente et la bonne destination est indiquée sur le panneau au-dessus du pare-brise.

Bon, on va faire avec les billets de l’aller. En effet, en Italie, à cause de la Covid, on ne peut plus approcher des chauffeurs de bus et donc il n’y a plus de vente à bord. Tant pis pour eux car il me semble que le prix du billet est différent pour ce trajet qui ne passe pas par la campagne mais par l’autoroute. Pour cette distance, le billet à 1,20€, ce n’est en effet pas cher du tout !

Du coup le retour (par l’autoroute) est beaucoup plus rapide ! Arrivés à la gare nous reprenons le métro jusqu’à la station de Termini. Nous profitons d’être sur place pour repérer l’arrêt de la navette vers l’aéroport et bien vérifier ses horaires. En effet il n’y en a pas beaucoup et il ne faudrait pas rater celle de 13h.

Nous prenons ensuite le bus H pour retourner une dernière fois dans notre quartier du Trastevere. Avant de rentrer à l’appartement, nous recherchons une boulangerie pour acheter le pain pour nos sandwichs de demain, et complétons nos achats par des parts de gâteaux type 4 quarts.

Et pour ce dernier soir, nous nous offrons un happy hour (apéro + tapas à 6€ / personne). A côté de nous, un couple de français est installé. Le serveur essaie de faire de l’humour avec eux car à leur question sur le prix des tapas (offertes et écrit en grand sur la grande ardoise en façade du bar), il leur répond 25€. Du coup, le couple monte sur ses grands chevaux et refuse les tapas.
Le serveur essaie de rattraper le coup et leur dit que non c’est gratuit. Là, ils ne le croient pas et insistent pour qu’il les reprenne, qu’ils n’en veulent pas. Et pendant tout le temps qu’ils vont passer à côté de nous, ils vont râler : attrape touriste, pour qui ils se prennent, le mojito n’a pas de goût, le spritz a trop de glace… et ils finissent par partir très mécontents.

Nous nous sommes bien gardés d’intervenir dans leurs échanges avec le serveur car comme ils nous ont semblé plutôt antipathiques (pour ne pas dire autre chose), nous les avons laissés dans leur erreur.
Quand le serveur nous sert (mojito pour Justine et spritz pour moi), nous nous amusons de leur refus des tapas qui s’avèrent ma foi bien bonnes (servies dans une sorte de poêle, assortiment de petits amuse-gueules : beignets de légumes (oignon et courgette), tartines de tomate et de rillette de thon, cubes de tortilla et cacahuètes).
En quittant notre table, nous nous apercevons que nous sommes un peu ‘cuits’. Plus habitués à prendre un apéro, mais probablement et surtout la bonne fatigue de la journée car nous avons encore bien crapahuté aujourd’hui ! Et mal dormi la nuit précédente…

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22 septembre – Rome : jour du départ
C’est donc aujourd’hui que se termine notre voyage. Nous bouclons tranquillement nos valises.
Dernier petit tour dans le quatier.

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12h45 : nous sommes installés dans la navette. Prix du trajet : 7€. Notre vol est à 16h30, ce qui nous laisse largement le temps d’arriver, d’enregistrer nos valises et de passer le contrôle de sécurité pour accéder à la salle d’embarquement.

Vol à l’heure et sans problème.
Fin du voyage.

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Bonne année 2023 !

merci pour ce beau carnet !

Merci. Avec plaisir ! Et cela fait vraiment plaisir de recevoir un commentaire comme le votre !
En espérant que cela vous a rappelé de beaux souvenirs ou donné envie de voyage.

bonjour, est-il possible d’avoir les adresses de logements durant votre circuit, merci beaucoup, Rosetta

Bonsoir, ilfaut que je me replonge dans mes notes. Je vous transmets tout çà d’ici la fin de la semaine en message privé. A bientôt.

Bonjour, est il possible d’avoir également les adresses de logements ? Nous partons 15 jours en septembre prochain visiter Rome est ses environs. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse ! Merci, Céline.

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