Etape 1 : Naples – Du 29 août au 05 septembre 2021
Naples : 30 août
Premier jour napolitain.
Prise de contact avec la ville en se promenant dans les rues animées et commerçantes du vieux Naples : via dei Tribunali, via San Biagio di Librai. Dans la première, beaucoup de boutiques de souvenirs et de pâtes. Dans la seconde, concentration de boutiques de santons napolitains et de pâtisseries proposant la spécialité locale : le baba au rhum. Et bien sûr partout, de nombreuses pizzérias proposant une des spécialités locales, la pizza frite.
Nous passons devant la statue de Pulcinella (toucher son nez pourrait porter chance) puis visitons le complexe San Lorenzo Maggiore et ses souterrains. Nous avions envisagé de visiter dans la continuité la chapelle San Severo juste à côté. Mais pas possible sans réservation. Nous repasserons !
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En se promenant dans la vieille ville, nous avons la confirmation qu’ici Maradona est un dieu et que les napolitains le vénèrent : nombreuses figurines proposées à côté de celles du pape ou d’autres personnalités, des maillots, et autres souvenirs, mais aussi des beaucoup de graffitis…
Retour à notre appartement en fin d’après-midi bien fatigués. Et les escaliers n’arrangent rien à l’affaire ! Car j’en ai loué un au dernier étage pour bénéficier d’une jolie terrasse. L’inconvénient, c’est qu’il n’y a pas d’ascenseur pour accéder au 5eme étage !
Repas du soir sur la terrasse. Plusieurs feux d’artifices sont tirés sur la ville. Etonnant ? En fait j’ai vu, avant de partir, un reportage sur les mariages napolitains. Et ici, c’est une tradition. Un feu d’artifice = un mariage. Nous en entendrons plusieurs tous les soirs de notre semaine napolitaine !
Naples Jour 2 : Pompéi
Levés de bonne heure, nous prenons le train de 8h13 en gare de Termini (à 20mn environ à pied de notre appartement). Nous arrivons à Pompéi à 8h36.
A l’ouverture, nous montrons notre Green Pass et faisons partie des premiers visiteurs de l’entrée de l’amphithéâtre située un peu en contrebas de la porta Marina. Au guichet je récupère nos tickets en présentant nos deux Campani Arte Card numériques (car en période de Covid, ils n’en vendent plus en version papier).
J’avais lu qu’il y avait des circuits fléchés dans le site selon la durée souhaitée des visites. Finalement, il n’y a pas de fléchage, pas de circuit imposé et même on peut dire que le site manque singulièrement de panneaux indicateurs. Dans certains bâtiments ouverts au public, le sens de la visite est imposé (mais aussi, parfois, le nombre de visiteurs). Le fait d’entrer par une rue et de sortir par une autre va quand même beaucoup nous perturber. Et nous allons nous perdre… de nombreuses fois. Et du coup, on va marcher, marcher, marcher… dans ce site de 66 ha.
Les rues pavées sont parfois coupées par de gros blocs de pierre. A certains endroits, la largeur de ces blocs permettait uniquement le passage des chars adaptés à la ville. On peut d’ailleurs voir les traces des roues de ces chars dans les pavés, comme si des rails y avaient été creusés. Ces blocs empêchaient ainsi l’entrée et la circulation des chars d’autres cités. A d’autres endroits, ces blocs étaient destinés aux piétons pour leur permettre de passer d’un trottoir à l’autre sans poser les pieds sur la ‘route’. Ces passages piétonniers permettaient aussi, lors des fortes pluies et que les rues se transformaient en torrent, de ne pas se mouiller les pieds en traversant.
Nous passons la matinée à visiter de nombreuses maisons, à faire des tours et détours et aboutissons au grand forum. Dans les entrepôts, comme tout le monde ici, nous sommes émus devant les moulages de corps, et apprécions les statues et les grandes quantités d’amphores. Contrairement au début de matinée, ici il commence à y avoir beaucoup de monde. Il faut dire que tous les groupes et voyages organisés semblent commencer leurs visites par le forum. Du coup, je recommande de passer par l’entrée de l’amphithéâtre, un peu à l’écart et beaucoup plus tranquille.
La fin de matinée approche et la fatigue et la faim commencent à se faire sentir. Et la température monte également ! Cela ne va pas être simple de trouver un coin où pique-niquer à l’ombre ! Hors de question de s’arrêter à la cafétéria du site qui pratique des tarifs malhonnêtes !
Nous finissons par trouver un petit coin, à l’ombre de murs d’une habitation, assis sur de gros morceaux de lave. Certains un peu pointus nous ont fait penser au chérubin vu dans le musée de San Lorenzo Maggiore… Cette maison, pas très éloignée du forum, se trouve juste à côté de l’atelier d’un céramiste, reconnaissable par le four et les grosses poteries (casa del foro).
Après cette pause et avoir récupéré quelques forces, nous reprenons nos visites. Pas question de partir sans avoir vu les dernières découvertes (notamment le thermopolium ou fast-food des temps antiques) et sans être passé au lupanar !
Au thermopolium, nous découvrons les magnifiques peintures sur les parois des comptoirs où la nourriture à emporter était servie. En fait, ces premiers « fast-food » sont nombreux dans les rues de Pompéi. Il faut dire que tout le monde ne vivait pas dans le luxe ici. Certains habitants n’avaient même pas les moyens de s’acheter des ustensiles de cuisine ou d’avoir un four et de quoi se faire chauffer leur repas. Alors ils allaient s’acheter une soupe ou autre plat pas cher dans ces thermopoliums.
Un peu plus loin nous trouvons le lupanar. Les fresques à l’intérieur sont sans ambigüité sur la destination du lieu. Il comprenait 5 ou 6 chambres. Les peintures au-dessus de la porte de chacune d’elles sont très représentatives.
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De là nous enchaînons par le forum triangulaire. Il domine l’amphithéâtre par où nous sommes entrés ce matin. Quel dommage de ne pas l’avoir découvert plus tôt, notamment pour le pique-nique. Il y a ici une grande place ombragée avec des bancs de pierre.
Cela fait bientôt 5 heures que nous sommes sur le site. Se poser ici, à l’ombre, avec une petite brise qui vient nous rafraîchir ! C’est bien agréable !
Après cette pause, nous rejoignons le forum par d’autres rues. Nous en profitons pour visiter d’autres coins, recoins et habitations, puis prenons la direction de la sortie par la villa des mystères. Avant d’y arriver nous traversons une avenue cernée de tombes monumentales. Les panneaux indicateurs (car il y en a quelques-uns quand même !) rappellent que si on sort par la villa, il ne sera plus possible de revenir dans le site. Pas grave, car même si nous sommes certains de ne pas avoir tout visité, on en a quand même assez vu ! Les fresques de la villa sont superbes ! Il aurait été dommage de ne pas y passer ! On y trouve également d’autres moulages de corps.
Nous sortons du site et prenons une petite route qui nous conduit jusqu’à la gare. Mais malheur, horreur ! Il n’y a pas de boutiques de souvenirs sur notre chemin et les seuls marchands qui se trouvent près de la gare ne proposent pas de magnets aussi jolis que ceux repérés ce matin en attendant l’ouverture des grilles ! Donc, on redescend vers l’entrée de l’amphithéâtre. Et cet après-midi, comme par enchantement, les prix sont à la baisse ! On est passé de 3€ l’un et 5 les deux à 2€ l’un et 5 les 3 !
Je suppose qu’en fin de journée les prix doivent encore baisser !
Cela fait presque 7 heures que nous sommes sur place !
De retour à l’appartement, petite pause rafraichissement. Puis je repars. Je dois en effet aller repérer le trajet jusqu’au port (ferry demain pour Procida) et acheter les billets pour la traversée. Je trouve facilement l’embarcadère et le guichet : départ à 9h25 et retour à 17h55.
Je fais bien attention à prendre le trajet le plus court possible. Il nous faudra environ 15 à 20 mn pour rejoindre l’embarcadère, sans se presser.
Ce soir, partie de Take it easy sur la terrasse. Feux d’artifice au loin.
Fin de la journée !
Naples Jour 3 - Procida
Début de matinée plutôt tranquille compte-tenu de l’horaire de départ et de la proximité du port. Nous embarquons et sommes à bord dès 9h10. Il fait déjà chaud sur le pont.
Aujourd’hui, pas de programme pré établi : nous improviserons en fonction de ce que nous pourrons découvrir avec un vélo électrique.
A la descente du ferry, je ne trouve pas l’office du tourisme. J’ai alors recherché une agence indiquée sur le Guide du Routard qui aurait pu nous fournir des infos et une carte de l’ile. Mais refus de la propriétaire qui nous renvoie à l’office du tourisme… finalement fermé. On a cherché ensuite un loueur de vélos électriques. Là, embarras du choix. Je suppose que tous les tarifs de location doivent être, à peu de chose près, les mêmes partout ! Nous louons des vélos avec de grosses roues. Le loueur nous fournit une carte, et nous explique comment se servir de l’assistance électrique. Et nous voilà partis !
Pour commencer nous cherchons la Marina Coriccella car j’ai lu qu’il vaut mieux y passer le matin, histoire de luminosité (orientée à l’est). En effet, le soleil du matin éclaire toutes les maisons colorées des pêcheurs. Mais nous ne trouvons pas la route qui y descend ! Après quelques tours et détours, nous redescendons vers le débarcadère du ferry, longeons le port et déposons nos vélos sur une place devant l’église de la Marina Grande. Puis nous remontons les ruelles du village et finissons par trouver l’accès. Belle descente ! Mais cela valait la peine ! Je suis sous le charme ! Photos, photos et … photos.
Nous regagnons ensuite le port et reprenons nos vélos. Il est presque midi et il est temps de partir à la recherche d’un endroit en bord de mer pour pique-niquer, se baigner et … se baigner encore et encore !
Nous trouvons par hasard une petite plage familiale (la plage du vieux port), dans une petite crique à l’abri de la Punta serra, à l’ouest de l’île. Baignades dans la mer Tyrrhénienne et pique-nique à l’ombre.
L’ombre ne dure que le temps qu’il faut au soleil pour passer d’est en ouest ! Et donc assez vite, on se retrouve en plein soleil. Les baignades sont très agréables. Il n’y a pas trop de monde ici ! Les habitués vont s’acheter des sandwiches à un marchand (cabane à l’entrée de la plage où il est aussi possible de louer un transat et un parasol). Cet endroit, très familial, est vraiment sympa !
Après quelques baignades, on a en un peu marre de rester sur place. Du coup, nous partons à la découverte du reste de l’île. Arrêt, plus au sud, devant la plage de Ciraccielo où il y a plus de monde. L’endroit ne nous plaît pas et du coup nous réenfourchons nos vélos et continuons le tour de l’île. Ici, ce n’est pas plat du tout ! Dans une forte et longue montée sur la route de la Punta Solchiaro, nous devons même descendre de vélo malgré l’assistance électrique poussée au maximum.
Finalement on ne va pas jusqu’au bout de la pointe. Justine souhaite rentrer au port principal. Elle se lance et moi, pensant que nous continuerons à nous balader avant de rendre les vélos (heure limite 17h00), j’économise ma batterie car lors de la grosse montée précédente, son niveau est descendu à vue d’œil. Et là j’en bave car ce n’est pas plat et le vélo est lourd. En revanche Justine en profite à fond et apprécie le moteur électrique !
De la pointe Pizzaco, nous profitions des superbes points de vue sur la longue plage de la Chiaia, la marina Coriccella et la Punta del Monaci. Nous retournons assez rapidement (finalement le tour de l’île est vite fait !) à la Marina Grande, piazza dei Martiri. C’est l’heure de la pause gourmande : granita de limone et glace.
Finalement nous ne repartirons pas en balade. J’en ai bavé pour rien, si j’avais su ! Tant pis et pas grave.
Bilan de cette escapade à Procida : nous avons passé une journée agréable sans visiter, pour changer, un musée ou même une église !
Retour avec coucher de soleil sur le port de Naples et soirée tranquille sur la terrasse de l’appartement. Ce soir ce seront pizzas napolitaines à base de buffala achetées à la pizzeria sur la place à côté de l’appartement.
Naples – Jour 4 – Le Vésuve et Herculanum
Ce matin, nous avons le train vers 9h00. Arrivés à la gare d’Ercolano, nous achetons nos tickets de bus pour le Vésuve. Le bus est à 10h15 et nous arrivons à l’entrée du Vésuve vers 11h15. Ça y est : il fait chaud, voire très chaud !
Passés les 100 premiers mètres, la montée devient assez éprouvante. A l’entrée, ils proposent même, pour ceux qui le souhaitent, des cannes de marche (en bois). La pente est par endroit assez raide. Le chemin est glissant (gravillons de lave). Mais surtout, il fait très chaud. Comme prévu, Justine devient rapidement toute rouge, essoufflée et énervée. Et comme d’habitude, à son rythme, elle monte, monte… et arrive au bout. C’est bien ça le plus important !
Le point culminant de la promenade en bord du cratère est à 1280m.
En chemin, je prends des photos de la baie de Naples, un peu dans la brume (de chaleur). Premier arrêt au bord du cratère puis nous poursuivons le chemin jusqu’à son point culminant. Le sentier se termine par des escaliers. Selfies au bout du bout. Il est déjà un peu plus de midi et on doit descendre car le bus de retour pour Ercolano est prévu à 13h00. Il fait vraiment très chaud ! Heureusement que nous avons notre provision d’eau et de bonnes chaussures !
Descente assez glissante mais pas de souci : nous arrivons à l’entrée du parc vers 12h30.
Le bus finalement repart vers 13h10 et nous arrivons devant la gare 50 mn plus tard. Pique-nique sur la place, installés sur un banc à l’ombre.
Nous descendons ensuite vers le site d’Herculanum. Nous ne nous arrêtons pas au musée (animation et présentation 3 D du site a priori très intéressante) car on projette d’y aller au retour, un panneau annonçant sa fermeture à 18h30. Donc on a le temps !
Le site d’Herculanum se trouve tout en bas de l’avenue qui descend de la gare. A l’entrée, contrôle du green pass, prise de température et achat des billets avec la Campani Arte Card.
Pas grand monde. On débute la visite par 2 musées : dans le 1er, notamment une barque, un timon, des rames, des cordages, … Dans le 2nd, des fresques, des statues, bijoux et poteries.
La visite du site nous prendra environ 2h30. L’endroit est plus petit que Pompéi, mais il y a une plus forte densité de villas à visiter et en meilleur état de conservation. Dès l’entrée, on peut voir des squelettes de personnes qui cherchaient à fuir la ville en bateau lors de l’éruption du Vésuve. Car avant cette éruption, Hercolanum était un port. Nous pouvons admirer de très belles fresques ainsi que des maisons aux poutres calcinées. Et même, à l’intérieur de l’une d’elles, des croisillons en bois aux fenêtres et des cloisons ‘à colombage’ lui aussi calciné.
Nous avons bien sûr dû rater quelques maisons. Mais au bout d’un moment nous en avions assez, il valait mieux s’arrêter : la chaleur, la montée du Vésuve ce matin !..
Avant de partir, on fait une pause à la cafétéria libre-service du site : distributeur de boissons, glaces, café, …
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Sur le chemin du retour, comme prévu nous voulons nous arrêter au musée car il est un peu moins de 17h et a priori on a 1h30 de marge. Mais c’est sans compter sur l’organisation italienne ! Le musée finalement est déjà fermé ! Tant pis et dommage !
On rentre donc directement à la gare et là coup de chance, le train est à quai.
Retour à l’appartement et soirée de récupération. Nous trainons sur les bains de soleil sur la terrasse. Et vers 22h, comme tous les soirs, il y a des feux d’artifice (enfin on les entend plus qu’on ne les voit !).
Naples – Jour 5
Aujourd’hui, ce ne seront que des visites intra-muros. Nous partons directement en direction de la chapelle San Severo pour réserver un billet d’entrée. Ce sera 12h45.
De là nous partons visiter, pas très loin, le cloître de Santa Chiara. Il est vraiment superbe avec tous ses piliers octogonaux et murets couverts de majolique peintes de motifs végétaux ou de scènes pastorales. Tout cela me fait penser au Portugal et au musée des azulejos de Lisbonne. Nous sommes restés assez longtemps sur place puis avons visité la basilique juste à côté. Bon autant le cloître nous a plu, autant la basilique…
Juste à côté, de l’autre côté de la place, nous nous sommes arrêtés devant celle de San Giuse. Les murs extérieurs sont ceux d’un ancien palais. On dirait des pavés en saillie. Sur chacun d’eux, en son centre, on peut voir une inscription, signe en araméen. Certains disent que le mur dans son ensemble est une partition de musique jamais reconstituée. Chaque inscription serait alors une note.
L’intérieur de cette basilique est magnifique.
Puis en sortant, nous allons visiter l’immense cathédrale de Naples (Duomo). Mais nous préférons l’architecture et la décoration intérieures de San Giuse.
Il est maintenant un peu plus de midi et nous prenons la direction de la chapelle.
Il y a beaucoup de monde dans la via de Tribulani et notamment beaucoup de clients qui attendent devant la plus célèbre pizzéria de la rue.
Arrivés devant la chapelle vers 12h35. Nous profitons des 10mn qui nous restent pour avaler en vitesse nos sandwiches.
Puis début de la visite de ce chef d’œuvre baroque. Photos interdites. 3 sculptures sont étonnantes.
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Le Cristo velato (1753) de Giuseppe Sanmartino. Quelle finesse ! Quel travail ! Les voiles (marbre) du christ drapé tellement fins qu’on croirait ses mains et son visage couvert d’un voile léger ! N’a-t-on pas soupçonné ce sculpteur de détenir un secret alchimique transformant le tissu en marbre !
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La Pudeur (La Pudicizia, 1752) d’Antonio Corradini, à gauche du Christ dédiée à la mère du commanditaire Raimondo di Sangro sur laquelle on peut aussi apprécier la légèreté du voile qui recouvre son corps !
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Il Disinganno (la désillusion, 1753-54) de Francesco Queirolo, peut-être la plus étonnante des trois sculptures ! Elle représente l’allégorie de l’homme aux prises avec ses démons et prisonnier d’un filet de pêche. La régularité de ses mailles, leur finesse et leur précision font oublier que tout a été taillé dans du marbre !
L’entrée est un peu chère, mais c’est tellement beau ! Le christ voilé est la référence mais l’ensemble des trois sculptures est magnifique, magique même ! Je conseillerai sans aucun doute aux personnes qui iront à Naples de passer par la chapelle. Trop beau !
Dans la pièce juste à côté se trouve deux écorchés (homme et femme) très étonnants tant pour la période où ils ont été effectués que par la justesse du réseau sanguin du corps humain qu’ils représentent. Impressionnant ! A tel point qu’on ne sait toujours pas aujourd’hui comment cela a été fait et quel matériau ou liquide a été utilisé pour remplir les veines et garantir une telle longévité de conservation.
En sortant, nous prenons la direction le musée archéologique.
Arrêt café sous les galeries juste en face du musée : ce sera notre 1er café napolitain depuis notre arrivée ! A la pâtisserie du coin de la rue, j’ai craqué et acheté la spécialité napolitaine : le baba au rhum. Si, si ! Ils en vendent partout ici !
Café au lait pour Justine et café lungo pour moi. Enfin lungo… faut voir. Juste un fond de tasse au goût pas si exceptionnel que ça ! Servi avec deux verres d’eau pétillante.
Et le baba au rhum me demanderiez-vous ? Bon, en France, je n’aime pas ça. Eh bien, à Naples, je confirme ! Je n’aime pas ça non plus ! Au moins j’aurai essayé !
Il est temps maintenant de partir à l’assaut des 140 et quelques salles du musée !
Visite intéressante (belles sculptures dont certaines immenses !) et décevante à la fois car beaucoup de salles sont fermées (a priori à cause de la Covid (bonne excuse ? !) y compris le cabinet secret dont nous découvrons qu’il n’est ouvert que le matin (pour cause de Covid ! Mais pourquoi ???). Quel dommage, moi qui m’en faisais une fête de le visiter tant tout ce que j’en avais lu avait éveillé ma curiosité.
En sortant du musée, nous descendons l’avenue Toledo et aboutissons à la galerie Umberto. J’y achète des pâtisseries locales conseillées par le Guide du Routard : les sfogliatella. Les unes sont à la pâte feuilletée (riccia) et les autres à la pâte brisée (frolla). Elles sont garnies de ricotta fraîche/cannelle/vanille/écorces d’orange. J’ai préféré celles à la pâte brisée.
Puis retour tranquille à l’appartement. Enfin tranquille ne veut pas dire proche… il nous reste probablement plus de 3 km avant de rentrer. Et toutes ces marches à monter !
Bon on aura encore bien marché aujourd’hui !
Ce soir le vent s’est levé. Il est même tombé quelques gouttes de pluie. Et pour demain, la météo annonce pluie et orage avec une température moyenne de 27°. On verra bien !