Après 15 jours de voyage à velo (et parfois en train) depuis Porto sur l’Eurovélo 1 avec des incursions hors parcours et des détours par Coimbra et Evora, nous avons terminé notre séjour à Lisbonne.
Une ville que nous connaissions déjà, notre précédent séjour remontant à 2014.
Quelle déception ! La ville transformée en parc à thèmes ou quasi. Alors que la saison démarrait début mai j’espérai éviter la foule…
Des hordes de touristes suivant leur guide, oreillette vissée à l’oreille, smartphone vissé à l’oeil. Arpentant les ruelles étroites de l’Alfama en photographiant non stop sous le nez des habitants, s’amusant des graffitis “F*ck tourism”.
Des centaines de mètres de queues pour visiter le monastère des Jeromines, la tour de Belem, la foule devant LA pâtisserie, la foule dans les rues, sur les places etc. Et l’incessant geste de photographier plutot que de regarder, observer. L’impression de voir des gens s’empiffrer par les yeux.
Le tourisme de masse (que nous n’avions jamais eu véritablement l’occasion d’expérimenter) dans toute son horreur.
Le summum étant l’omniprésence de tuck-tucks pour 2, 4 ou 6 passagers. Les tramways pris d’assaut, l’arrogance de touristes américains vous intimant de dégager de leur chemin pour que leur groupe à vélo puisse circuler sur le trottoir… j’en oublie.
Je garde un souvenir délicieux de notre visite à Sintra, il y a 10 ans. Je n’ose imaginer ce que c’est devenu.