Bonjour,
Je vie en Occitanie:
Je vais être sincère, je n’aime pas du tout la région, et en particulier les mentalités qui m’insupportent.
Je vais être bref, après 10 ans dans la région j’ai eu largement le temps de me faire mon avis, et il n’est pas jojo : les sudistes sont faussement chaleureux et très hypocrites (en réalité ils sont obséquieux malgré les aires de populos qu’ils se donnent), sales (j’ai été technicien de surface, je n’ai pas besoin des leçons de morale… et même, en général, les gens sont bien plus sales qu’ils ne le pensent d’eux même), frimeur, plutôt vulgaire, chauvin, etc…, je peux continuer comme ça longtemps, tellement il y a dire de mauvaises choses à dire sur leur mentalité, exactement comme partout ailleurs… mais déverser des tombereaux de généralités outrageantes n’est pas une approche utile ou constructive (a moins d’être au café des sports): tout simplement car chacun est différents et est sensible à différentes qualités et défauts, et y serra donc impacté de manière différente selon son vécu ( dans mon cas: je déteste les gens sales, hypocrites, mal-élevés (quoi que je ne suis pas un exemple) et, par dessus tout, frimeurs).
Et malgré tout cela, je trouve qu’il y en a des plutôt sympa, comme partout ailleurs, et qu’il faut juste bien choisir ses amis, rester ouvert d’esprit et passer par dessus de nombreux défauts (car si l’on voulait vivre dans un monde parfait, à sa convenance, on finirai par le vider de tous ses habitants comme le père Ubu dans Ubu Roi…).
C’est une fatalité mais s’intégrer a un nouveau milieu est un travail sur soi même, c’est même un travail d’humilité et de courage pour aller vers les gens, même si parfois c’est impossible et qu’il vaut mieux, dans ce cas, aller ailleurs si l’on peut, car le monde est vaste et est fait pour être exploré à tous les ages.
Cependant, dans mon cas, il y a trois défauts que je ne pardonne pas à la région: la délinquance supérieure à celle de Marseille dans ma ville (d’après les statistiques basées sur les recensements des délits dans les zones polices; statistiques disponibles sur le site de l’Internaute), le chômage (d’après les statistiques disponibles, elles, sur le site de l’Insee) et bien sûr la chaleur insoutenable en été qui me rend malade et me force à m’enfermer chez moi la clim à fond…
J’ai pris la décision de partir en Bretagne, car j’y ai des attaches familiales, et que c’est une région réputée pour être relativement épargnée au niveau de l’emploi… Malheureusement, au niveau de la consommation de drogue chez les jeunes, elle est mal réputée (par contre… au niveau de l’alcool, c’est bien en Occitanie qu’on est les plus gros consommateurs et il n’y a absolument pas de quoi en être fier…).
C’est aussi une région au climat océanique (il pleut tout le temps ce qui apporte de la fraîcheur en été et une certaine douceur en hiver, mais hélas de l’humidité… on ne peut pas tout avoir). Le climat méditerranéen est très difficile à supporter en été et plutôt morne en hiver, mais il permet d’aller se baigner à la mer (ce que je ne fais jamais, parce que je n’ai pas que ça à faire).
Quand à la mentalité, une partie de ma famille est profondément ancrée dans son patrimoine Breton (qui, pour moi, ne représente rien en particulier), je pense que dans mon cas c’est quelque chose de gérable, mais comme partout ailleurs, il y a des gens insupportables qui vont faire du mépris de classe, du chauvinisme bête et méchant, etc… et inutile de dire qu’en Occitanie, niveau chauvinisme, on est pas non plus les plus mauvais…
Quand aux employeurs qui préfèrent les locaux aux autres fraîchement débarqués… ça c’est absolument le cas partout en France, un employeur cherchera toujours un collaborateur qu’il va pouvoir garder dans la durée.
Pour moi, le mieux c’est de bien se renseigner avant (avec des données quantifiables), visiter sa nouvelle région (pas pour faire du tourisme) avant d’y déposer ses valises, et bien sûr d’accepter de devoir prendre sur soi et de s’y préparer psychologiquement, car il y aura toujours des déconvenues, surtout si l’on a pas l’habitude de voyager et de devoir s’intégrer à de nouveaux milieux, de nouvelles mentalités…
C’est avec toutes ces considérations en tête qu’on apprend à être plus indulgents avec les étrangers, avec soi même, mais aussi avec les locaux…