Musique et aventure à Rio : demande de renseignements

Forum Brésil

Bonjour!

Je me présente rapidement; je m’appel Sacha, j’ai 19 ans. J’ai cessé mes études en secondes, rentrant donc assez vite dans la vie active. Entreprenant, j’ai donc travaillé depuis, dans plusieurs domaine (marketting,communication…) avec de sérieuses responsabilités relative. Étant musicien depuis mon enfance, je me dirige de plus en plus concrètement vers cette voie, tout en continuant mes projets annexes. Je nourri depuis quelques années une véritable passion pour le Brésil et sa culture ce qui ma permis de faire connaissance en France de quelques brésiliens et de commencer depuis quelques mois l’apprentissage du portugais. Le fait est que je m’ennui terriblement en France et son climat austère (au sens propre et figuré) ! J’aimerai tenter une aventure, ne serai-ce que de quelques mois au Brésil! Malgré les inconvénients qui sont, je le présume, conséquents, je suis réellement décidé à vivre autres choses- mieux: vivre tout court! En tant que français, comment trouvez-vous la vie la-bas? Étant musicien, peut-être pourrai-je trouver un emploi (même à court terme) par exemple dans un bar ou un hôtel?

Pour être honnête, je vous écris surtout pas curiosité, conscient de l’utopie de mon projet. Mais qui ne tente rien n’a rien. Je suis décidé à tenter l’aventure, peut-être avez-vous, déjà, des conseils à me donner, et ensuite, pourquoi pas des contacts ou des idées susceptible de m’aider ?

Je vous remercie sincèrement,

Sacha

Il y a un certain Bernard Lavilliers qui a commencé sa carrière de musicien en partant au Brésil à l’âge 19 ans, plus précisément, au Nordeste. Apparemment, selon lui, il a appris le “brésilien”, le portugais plouc pratiqué allègrement au Brésil, sans aucun respect pour la grammaire et la syntaxe de la langue portugaise. Vous, au moins, allez apprendre le portugais, j’espère :smiley:

Un musicien c’est comme un coiffeur, un cuisinier, une femme de ménage, un entraîneur de sport, etc… ils trouvent un emploi partout dans le monde sans se soucier de cartes de séjour ou déclaration aux impôts locaux. Madonna aussi a travaillé en France de façon “sans papiers” à l’époque qu’elle était encore une jeune artiste vierge et inconnue.

Par contre, les avocats, les ingénieurs et les autres BAC+5 en quittant leurs zone de diplôme ont du mal à trouver même un boulot de commis de cuisine ou de femme de ménage à l"étranger sans un visa de travail et diplôme homologué. Combien de psychologues et doctoresses polonaises travaillaient comme nourrices ou femme de chambres au noir en Europe avant l’entrée de la Pologne en UE?
Vos compatriotes sur place à Rio de Janeiro ou Sao Paulo sauront vous guider et vous aider à vous installer. C’est à l’étranger que nous nous rendons compte ce que cela veut dire, vivre en communauté.

Je vous remercie pour votre réponse.
J’essai de rester aussi optimiste que vous.

L’idéal pour moi serai de rester environ 2 mois, la-bas, avec un ami musicien. Louer un appartement et chercher des bars restaurants ou hotels pour se produire. Pourquoi pas en français, ca pourrait avoir son charme!

Mon but n’est pas forcement de gagner de l’argent mais surtout de vivre autres chose et de rencontrer de nouvelles personnes.

Finalement j’ai 2 problemes a résoudre:

Comment être payé la-bas. Sans visa, ca ne peut etre que du “noir”…
Comment trouver un lieu ou se produire. De France, ca risque d’etre compliqué de leurs expliquer mon projet. Et partir la-bas a “l’arrache”, c’est risqué.

Si vous pouviez m’éclairer ce serai vraiment sympa

Si tu pars 2 mois (et jusqu’à 3 mois maximum), un visa de tourisme suffit. Par contre, interdiction de travailler. Ceci étant, comme partout, il y a la théorie et la pratique, j’imagine qu’il y a moyen de jouer dans les bars au black…

Par contre, le niveau musical des brésiliens est plutôt élevé, tout comme leur sens artistique. Ce n’est pas comme en France où n’importe qui peut jouer 3 accords et gagner 4 sous dans un bar (quand ce n’est pas tout simplement s’accompagner avec des midifiles). Le Brésil est un pays de musiciens. C’est très bien pour rencontrer des gens et se perfectionner si on y va avec l’intention d’apprendre et de partager, la culture musicale et surtout rythmique étant très différente de la notre (nous qui sommes tellement sous influence nord américaine). Ce sera une magnifique expérience, enrichissante.

En revanche, leur prendre leur boulot sera plus difficile, sauf à avoir un très bon niveau.

L’actuel président de l’Equateur, quand il était un jeune étudiant étranger à Paris, il jouait de la guitare dans les couloirs du métro pour avoir quelques pièces de monnaie … cela laisse présager que vous pourriez devenir, qui sait, président de France dans 40 ans :slight_smile:

Il y a quelques temps, je marchais sur la rue Sainte Catherine, à Montréal et j’ai vu une artiste de rue qui se produisait sur le trottoir en faisant mine d’être un serpent. Elle rampait, elle se tortillait du cul et de la queue, avec le visage maquillé de blanc… une artiste de rue comme tous les autres, avec le chapeau sur une serviette pour ramasser les quelques pièces jetées par les passants. Des années après, en passant devant un grand théâtre de Paris sur la place du Châtelet, je l’ai vu sur une photo d’affiche immense en présentation solo dans ce théâtre. Comme quoi…

De toutes façons, il n’y a aucune honte de se faire payer au noir en attendant des jours meilleurs. A Sao Paulo il y a beaucoup des chances dans les restaurants musicaux (avec couvert) pour les artistes qui apportent quelque chose d’européen, car les gens aiment changer quand-même des sempiternels rock assourdissant, la batucada infernale des artistes bahianais comme Ivete Sangalo, les balades italiennes ou les voix mielleuses de la bossa-nova chic et bourgeoise.

Il y a toujours dans les grandes villes brésiliennes des artistes étrangers qui se produisent sur les trottoirs (surtout des sud-américains) et je ne pense pas que la police fédérale serait occupée à leur demander le passeport pour voir leur visa à jour. Un artiste étranger représente toujours un apport de richesse pour la vie culturelle d’un pays, même s’il se produit sur un trottoir. Ils sont toujours tolérés par les flics qui veillent au grain dans les centre-villes.

Si vous savez jouer de l’accordéon de bal musette, de la guitare et vous savez chanter tout le répertoire d’Edith Piaff ou Georges Brassens, vous ferez fortune au Brésil. Mais si c’est du rock ou du hip-hop, la concurrence sera trop dure, car les Brésiliens sont aussi des Américains … plus au sud.

ARTISTAS DE RUA Sao Paulo, Rio de Janeiro

Je te remercie pour ta belle réponse.

Comme j’ai dit, je ne pars pas au Brésil pour faire fortune (mais pourquoi pas?) ayant grâce à dieu de quoi vivre ici. Je suis surtout en quête de nouvelles aventures, et la musique constitue en ce sens un excellent passeport !

Évidement, je penses aussi qu’être français peut apporter une touche “exotique” sympa pour les brésiliens. Je n’irai pas aller jusqu’à “bal musette”, mais je penses justement a entremêler chansons française avec rythme typiquement brésilien, comme la bossa nova. Essayer d’apporter quelques chose d’atypique en sorte!

Franchement, je ne pense pas être capable de jouer dans la rue… Jouer dans un bar ou restaurant, peu importe son prestige, pourrai être plus sympathique. Mon problème c’est que je n’ai aucun contact au Brésil… Comment trouver un lieu ou se produire? De France, ça me parai compliqué de leur expliquer mon projet!

Merci pour votre aide

salut sachaeh bien dis donc ça souleve les ames ton projet!
Je vais etre un peu plus terre à terre mais ptr pas mal utile : je suis française, mariée avec un carioca musicien. j’habite a rio depuis decembre dernier et je travaille dans une agence d’architecture dans le centre de rio. j’habite dans la zone nord, où la vie est moins chere, où le black est la façon la plus courante d’employer les gens et où mon mari connait bcp de musiciens qui se produisent dans des bars. ils ne gagnent pas des fortunes je te l’admet mais visiblement c pas ton objectif.
je te conseille de prendre le premier vol pas cher (iberia 575euros au mois d’octobre) tu peux rester 90jours au bresil sans visa + renouveller sur place de 90jours. au dela il faut un visa. je doute que tu réussisses a trouver qqchose avant de partir. moi j’ai cherché sur place et ton cas est encore plus informel que le mien donc c’est la tchatche, les rencontres sur place et egalement ton talent de musicien parce que comme on te l’a dit, il y a du niveau au brésil!

ciao
n’hésite pas a faire contact avec nous quand t’arrives : 21 968448542
cecile.lg@wanadoo.fr

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salut sachaeh bien dis donc ça souleve les ames ton projet!
Je vais etre un peu plus terre à terre mais ptr pas mal utile : je suis française, mariée avec un carioca musicien. j’habite a rio depuis decembre dernier et je travaille dans une agence d’architecture dans le centre de rio. j’habite dans la zone nord, où la vie est moins chere, où le black est la façon la plus courante d’employer les gens et où mon mari connait bcp de musiciens qui se produisent dans des bars. ils ne gagnent pas des fortunes je te l’admet mais visiblement c pas ton objectif.
je te conseille de prendre le premier vol pas cher (iberia 575euros au mois d’octobre) tu peux rester 90jours au bresil sans visa + renouveller sur place de 90jours. au dela il faut un visa. je doute que tu réussisses a trouver qqchose avant de partir. moi j’ai cherché sur place et ton cas est encore plus informel que le mien donc c’est la tchatche, les rencontres sur place et egalement ton talent de musicien parce que comme on te l’a dit, il y a du niveau au brésil!


Le misérabilisme, toujours le misérabilisme de certains Français ^^
De grâce, arrêtez!

Madame la française est mariée à un Brésilien et depuis quelques mois au Brésil, je pense:

Pourquoi vous devez toujours mettre en avant la misère et le soleil à Rio de Janeiro? C’est incroyable, c’est une maladie chez vous quand vous partez à Rio et au Brésil. Vous vous prenez tous pour des sociologues à Rio hahahaha c’est dingue!

Le garçon et moi échangeons des propos et en aucun moment il était question de misère ou de soleil, mais simplement un projet de vie. Ce n’est pas un sociologue de bas étage qui veut partir au Brésil, c’est un jeune, un musicien en plus, qu’est-ce qu’il à cirer de la misère, qu’elle soit dans une Mercedez roulant sous la grisaille parisienne ou dans un bus bondé sur l’avenue Brasil? Quelle misère déjà? La misère de votre esprit, possiblement.

Sans plus, c’est écœurant de voir certains Français au Brésil, il faudrait changer de trottoir, parfois.

… c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale.

Vous n’avez pas du le remarquer, je vous signale que le titre du post de Cecile fait référence à une célèbre chanson populaire française, que beaucoup de brésiliens connaissent d’ailleurs.
Un titre de post (parce qu’il en faut un), en forme de clin d’oeil, qui collait bien avec le sujet (un français apportant des chansons françaises au Brésil).

Il faut être pas bien dans sa tête pour écrire une thèse sur le misérabilisme à cause de ça. Psychose, votre cas est médicalement passionnant, ne changez rien.

Juste une petite rectification sur le message de Cécile: sauf modification (très récente) de la loi que j’ignore, il n’est plus possible pour les Français de prolonger son visa touriste de 90 jours.

putain merci jeansfizz! parce que j’ai un peu pris cher sans raison… blague, il y a des gens qui n’aiment pas beaucoup charles aznavour sur ce forum! en tous cas, pas de souci pour nous contacter sur place pour ce beau projet sacha! ciao
cecile

Oui c’est 90 jours max, puis obligation de sortir du pays pendant au moins 90 jours, puis autorisé à revenir pendant 90 jours. On ne peut pas prolonger un visa sur place.
Si on a vraiment de bonnes raisons de rester plus longtemps, Il reste la solution d’outrepasser les règles (attention, je ne conseille pas !) et de payer l’amende à la sortie du pays (environ 800 R$), mais dur dur de revenir après un coup comme ça, le gros coup de tampon “infração” sur le passeport fait désordre.

Comme je la dit, rester moins de 3 mois ne me dérange pas, quitter à retenter l’expérience un peu plus.

En fait ce qui m’inquiète le plus, c’est de ne rien trouver la-bas et de rester inactif. Mais je reste confiant.

J’avoue aussi ne pas avoir compris sa réaction…Il a du mal comprendre tes propos.

Au passage, merci beaucoup pour tes informations, je ne manquerai pas de prendre contact avec toi si les choses évoluent.

Si vous avez d’autres idées ou informations successible de m’aider, je prends tout! Car j’avoue être un peu perdu !

Pour être concret, si tu ne le parles pas déjà, je te conseillerais de commencer par apprendre le portugais (les 25 premières leçons Assimil suffiront pour aborder le Brésil).Ensuite, économise l’argent pour survivre deux mois et engrange les contacts depuis la France.
C’est une fois sur place que les choses se produiront… ou pas et peut-être même des choses auxquelles tu ne t’attendais pas.
Il y a un monde entre le mythe “Brasil” et la réalité (même si on y trouve de vrais morceaux de mythe “Brasil” dedans!).

Ah bon, je ne savais pas que c’est le titre misérabiliste d’une chanson. Et qui c’est le chanteur misérabiliste? Georges Brassens ? Non, quand-même pas :open_mouth:

C’est pire alors, la dame a sorti un clin d’oeil misérabiliste en s’appuyant sur une chanson misérabiliste en France. Il y a que les Français qui pouvaient le faire ici et elle l’a fait. Normal, c’est dans sa culture, pas la mienne. Moi aussi souvent je fais des clins d’oeil brésiliens dans mes billets et que les gens avisés s’en rendent compte.

Clin d’oeil ou pas, cela a juste confirmé que c’est une maladie courante en France, le misérabilisme sur les pays tropicaux (beaucoup de jalousie, faut avouer). Quelle idée de venir faire ce clin d’oeil ici quand on parle de faire fortune ou faire du succès en tant que musicien étranger en terre brésilienne. Typique. Déjà, pour votre information, ici en Suisse on ne donne pas grand sou aux chansons qui font des louanges au misérabilisme sous le soleil, à part celle très connue d’un célèbre chanteur français mort dans une baignoire… dans sa chanson il invite les Français de ne pas oublier de monter là-haut dans les favelas si par hasard ils iraient à Rio ^^ (Sacha, voilà un exemple de misérabilisme assorti de voyeurisme)

vous n’avez pas trop bien saisi, mais à 19 ans vous ne savez pas que cela veut dire “misérabilisme et voyeurisme” pratiqué par certains touristes et autres sociologues en goguette européens au Brésil. Vous le comprendrez plus tard en regardant le comportement de vos compatriotes au Brésil. Notez ça.

Et revenant à nos moutons de la musique, si vous cherchez bien dans les sujets, il y a un bistrot français à Sao Paulo qui engage des artistes cocorico, de la me^me façon comme des cafés et bistrots brésiliens le font à Paris, en engageant des artistes expatriés pour les lancer dans le marché local. Faut dire que c’est plus facile de passer à la télévision brésilienne si vous saviez faire des croissants ou des quiches lorraines, mais gardons l’espoir de la bonne fortune.

Et de grâce, Mr jeansfizz, arrêtez de me poursuivre et me torturer en me cherchant la petite bête (c’est bien français, ça, hahaha), je ne recherche pas la confrontation intellectuelle avec vous concernant la connaissance des chansons françaises misérabilistes ou pas. J’essaie de passer mon point de vue brésilien en bon français et en aucun cas étaler ma culture. Depuis que j’ai dit que vous ne connaisssez pas grand-chose du Brésil en tant que touriste occasionnel, cela vous a mis en révolte :smiley:

Il y a un monde entre le mythe “Brasil” et la réalité (même si on y trouve de vrais morceaux de mythe “Brasil” dedans!). pbya

C’est sûr que si monsieur pbya passe ses journées en train de déambuler dans les favelas de Rio de Janeiro au lieu d’aller voir ailleurs dans l’immense pays, son impression du Brésil se résumera à ses visions misérabilistes. Pour vous donner une idée plus imagée de ce genre de visiteur au Brésil: imaginez que vous iriez visiter une grande et belle villa et la première chose que vous feriez serait d’aller voir l’état de propreté des cuvettes du WC … bah, là c’est évident que vos premières impressions et possiblement les dernières, celles qui restent, ne seraient pas très odorantes. Si on passe sa vie à chercher le caca du voisin, c’est sûr… hahaha

Regardez ce que font les touristes misérabilistes à Rio de Janeiro:

Regardez l’équipe de futebol hollandaise en tour misérabiliste dans une favela de Rio de Janeiro. L’expression du visage des types en dit long sur leur mentalité, comme s’ils étaient en visite d’un zoo.

Mr pbya veut vous faire croire que ça c’est le vrai Brésil, une nation ex-colonie toute jeune depuis 1822 et un pays dont la surface est presque 16 fois la France, la nation du métissage de tous les pauvres immigrés du monde entier. C’est insupportable comment ils viennent donner leurs avis en s’appuyant sur leur vision européenne sans avoir balayé devant leurs portes d’abord et lavé le sang qui tâche leurs perrons. Comme si les livres d’Histoire ne fussent aussi édités dans les pays conquis et pillés durant des siècles.

Pour votre information, celui que vous qualifiez de chanteur misérabiliste français, est en fait un franco-arménien, exilé fiscal dans votre beau pays (la Suisse).Sérieusement vous ne connaissez pas Charles Aznavour ? Revoyez vos classiques !

Emmenez-moi au bout de la Terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
serait moins pénible au soleil.

Comprenez vous au moins le sens de ces paroles ? Elles disent exactement le contraire de votre “démonstration”.

Selon le personnage de la chanson (un jeune qui, regardant les bateaux débarquer dans un port du Nord, rève d’aventures bohèmes dans des pays chauds (le refrain : il pense que la misère de sa vie en France lui serait moins pénible s’il y avait du soleil).

ça n’a vraiment rien à voir avec le misérabilisme sous les tropiques, vous auriez du vous documenter un minimum avant de poster ce pavé, vous auriez été moins ridicule et ça vous aurait demandé moins de temps aussi.

Le clin d’oeil est d’autant plus approprié par rapport à l’auteur du sujet, que Charles Aznavour, comme Edith Piaf ou Gilbert Bécaud et bien d’autres artistes de la chanson populaire francophone des années 50-70, fait vraiment parti de ces chanteurs dont les Brésiliens viennent spontanément vous parler lorsqu’ils apprennent que vous êtes français. Beaucoup de brésiliens connaissent cette chanson et aller la chanter au Brésil serait certainement voué au succès auprès du public.

Et désolé si vous vous sentez persécuté, essayez un peu de faire des posts constructifs, vous en êtes capable.
Gardez vos rancœurs et votre besoin de débattre sur des choses existentielles ou philosophiques, pour d’autres forums plus adaptés, et restons dans la thématique VOYAGE, car sur ce terrain, il n’y a aucune raison pour que je vous importune.

Bah non, je ne savais pas que c’est Charles Aznavour qui chante ce titre misérabiliste (devrais-je le savoir pour ma culture?), surtout que votre billet a été chargé tardivement après que j’aie lu les autres précédant et avoir postés les miens.

Il faut dire que pour un clin d’oeil cela reste misérabiliste quand-même, normal vu d’où vous venez, et c’est très mal opportun de l’avoir fait ici, même si cela a l’air tout à fait anodin… mais rien ,'est anodin venant de la perfide mentalité française ^^

Hélas, par messages interposés et parfois affichés décalés, on a du mal a se comprendre. Un cafèzinho ensemble sert toujours à mettre les idées en clair.

J’en ai connu plein de Français comme vous, qu’au retour en Europe, ils se délectent à dire des vertes et des pas mûres de leur vie passée au Brésil. J’espère que ce ne serait pas votre cas :slight_smile:

Non, Mr jeanfizz, je n’ai eu aucune envie de faire la recherche avec le titre, car le principe du misérabilisme de la dame reste sur sa phrase lancée ici, clin d’oeil ou pas clin d’oeil sur un très connu chanteur arménien immigré en France. Et si, le misérabilisme français reste toujours de mise ici sur le forum de voyages, cela fait partie de votre mentalité en voyageant dans les pays moins riches que la France et ses 3000 ans d’histoire sanglante.

Mon cher Psychos, il y avait bien vingt-quatre heures qu’on avait pas eu le plaisir de lire ta prose sur un file. Et je l’avoue je commençais à être inquiet. J’appelais déjà les hôpitaux pour voir s’il ne t’était pas arrivé un malheur (en commençant par Ste Anne bien sûr…).Grâce à Dieu tu as l’air en pleine forme et je vais pouvoir aider à l’édification de ta culture. Car si les Français sont “misérabilistes”, certains disent aussi désabusés voir cyniques, il ne sera pas dit que nous ne sommes pas charitables, non Monsieur! Le fameux chanteur misérabiliste dont nous parlons s’appelle donc Charles Aznavour. Toutefois, et ceci concerne notre ami Sacha, au vu de la réaction pour le moins hostlile d’un certain échantillon du public brésilien (quoiqu’un peu suisse aussi si j’ai bien suivi l’affaire) je te déconseille de reprendre une chanson de cet artiste dans ton tour de chant: tu risquerais, pour tout paiement, de recevoir une bordée de tomâches.

Heuu, franchement “Psychoz”, je te remerci sincèrement pour tes réponses très sympa, mais j’admets que tu doit etre une personne très belliqueuse pour rédiger de tel pamphlet pour des futilités!

Sincerement, hormis t’es réponses agressives, je ne vois rien de miserable(iliste) dans les précedents billets.

Alors cessez de vous enervez pour des betises (vous avez l’air de le prendre très a coeur) et faire le pédant de la sorte.

Bref, continuons a parler du pays de la Samba, c’est comme meme plus sympathique !

Quand je vois écrit le mot “Brésil” je m’arrête et je lis le texte.Quand j’entends prononcer le mot “Brésil” je m’arrête et je tourne la tête.
Depuis le 22 décembre 1988 ce mot m’electrise.
Mais quoi? Le Brésil? Ce n’est pas aussi ce pays où ma femme se rend trois semaines d’affilé au posto de saùde pour soigner une carrie et où elle rentre à chaque fois bredouille parce que la roulette du dentiste est cassée.
Ce n’est pas le pays où ma voisinne d’en face doit interrompre son traitement hormonale parce que Posto de saude n’a pas reçu le médicament?
Ce n’est pas le pays où les enfants crèvent de chaleur dans leur salle de classe par 35° à deux heures de l’après-midi parce que la prefeitura n’a pas l’argent pour payer un distributeur d’eau fraîche alors que dans le même temps un vereador reçoit 6000 réals par mois à ne rien faire?
Ce n’est pas le pays où l’épicière du village, avocate (elle travaille trop!), grosse propriétaire terrienne, paie son employé 300 réals par mois pour un service de 6h du matin à 20h le soir 365 jours par an?
Etrange cette volonté de se faire aimer pour ce qu’ion est pas, ami Psychoz.
Ce Brésil “misérabiliste” existe et ce n’est pas en essayant de nous vendre un Brésil “Kulture” que tu rendras service à celui qui projette d’y faire sa vie ni feras aimer ton pays au voyageur. L’artiste s’assied toujours sur le perron du riche dit Lao Tseu ( moi-aussi j’aime la confiture).
Alors pourquoi j’aime le Brésil me demanderas-tu? ( Vas-y demande le moi).
J’aime le peuple brésilien. J’aime sa chaleur, son éxhubérance, son caractère désinhibé. J’aime aller chercher un frango assado au coin de la rue un Dimanche matin, m’asseoir pour attendre et écouter le patron parler avec un autre client :" Y’a Machin qu’est complétement bourré sur la place, il a bu 10 latinhas, sa femme le sait pas encore…" Et les deux gars d’exploser de rire.
Pour le coup c’est du Amado ou Tendre Jeudi de Steinbeck (C’est trop bon la confiture!)
J’aime arriver à l’heure de pointe à la caisse d’une comida ao kilo avec une pleine assiette de riz et de feijão et que la caissière me demande "Qu’est-ce-que tu veux boire meu amor? Et comment qu’il est léger ce plateau avec un meu amor posé dessus!
J’aime partir manger un poisson avec ma femme et un couple d’amis sur une plage tranquille en se disant que çà risque d’être mortel et puis que soudain arrivent des connaissances à eux avec un som de carro et que la bière commence à couler à flot et que tous se mettent à danser jusqu’à ce que tout parte en vrille.
Et oui effectivement, puisque tu évoques les toilettes des chambres d’hôtel, j’aime jusqu’à l’odeur du détergent des chiottes de l’aéroport quand j’arrive à Fortaleza!

Par curiosité, tu es français marié à une brésilienne ?C’est bien d’avoir des conseils de l’intérieur !

PS: Excusez les fautes sur le titres du précédent post, clavier de smart phone oblige…

et ce que cherche simplement à dire sur cette discussion c’est que le Brésil est un pays où, je crois, on peut être très heureux. Mais c’est aussi un pays où il faut être “blindé” moralement pour survivre quand on est pas blindé de thune si on arrive d’Europe. C’est pourquoi je te disais dans un post précédant de commencer par acheter un billet d’avion etd’aller y voir. Après 15 ans de fréquentation assidue, en 2003 j’ai monté un petit resto dans un quartier de Fortaleza (Jardim guanabara) qui a très bien marché. Malgré tout, j’ai préféré laissé tomber( trop dur pour moi!). Depuis je passe 6 mois en France, 6 mois sur une petite plage où j’ai acheté un terrain et construit une maison. Du Brésil, je dirais lâchement, que je ne veux que la crème…

Sacha, je suis très déçu que vous preniez mes mots comme “agressifs” et que m’exprimant assez bien en langue française que j’adore, j’ai l’air d’être “pédant” mdr Mais non, ce sont juste des impressions sur un écran, on y peut pas passer le sourire et la bonhomie.

Bon, déjà le mot à utiliser à la place d’agressif, ce serait le mot “dérangeant”… oui, dérangeant… ça dérange, les vérités dites de
façon crue, sans pincettes, ça dérange beaucoup, c’est vrai. Et comme vous êtes Français, c’est sûr que cela vous dérange aussi, donc cela agresse. C’est le premier mot qui ressort dans les répliques franco-françaises dans les forums des Français quand il y en a un qui dit un mot qui dérange, “vous êtes agressif”, hahaha

Pédant, oui, pédant parce que la langue française est déjà par principe une langue de gens pédants, sa façon d’être exprimée par les gens qui
l’ont comme langue maternelle cela en dit long. Il suffit de voir les discussions dans votre assemblé nationale ou vos représentants à la cour européenne ou dans les rencontres de l’ONU.

C’est vrai que vous n’avez pas trop l’habitude, même en France avec vos potes brésiliens de la musique, d’en trouver un ou deux qui puissent enchaîner 2 ou 3 phrases cohérentes dans la langue cocorico, si en portugais ce serait déjà très difficile pour eux, vu leur niveau d’études. Vous, même avec le niveau seconde en France, vous vous exprimez pas mal (j’aurais pu dire très bien, mais restons Français, pas mal, rs)

C’est sûr qu’un Brésilien parlant ou écrivant en français et distillant des vérités connues par tous, ça sent le pédant, mdr Tant pis, je ne voulais pas que vous vous sentiez mêlé à cette affaire de ces “misérabilistes” qui ont pris le fil en otage pour débiner leurs sentiments paternalistes vis-à-vis du Brésil, mais bon, comme vous êtes Français, c’est tout à fait normal que vous vous sentiez obligé de vous mettre de leur côté. Possiblement, vous deviendrez comme eux dans quelques années, bien dommage.

J’étais à deux doigts de vous donner en privé 2 ou 3 numéros de téléphone de Brésiliens francophones dans le monde artistique de la haute de Sao Paulo (plus prometteur que celui de Rio de Janeiro), mais comme vous m’avez vexé (pas agressé, attention, je suis un Brésilien, on ne sent pas agressé par n’importe quoi), je préfère arrêter ici ma collaboration et je vais voir si je trouve un séjour de rêve en Patagonie, vu qu’un monsieur a pressé la touche F4 pour m’acheter un voyage de découverte patagonienne :wink:

C’est dommage que madame Cécile est venu gâcher la fête avec son clin d’œil de misère moins pénible sous le soleil. C’est tellement français ce genre de comportement, mais bon, c’est leur façon de vivre, tout le monde le sait ^^ ensuite, elle a récidivé avec du sarcasme. Mais non, il ne fallait pas tomber dans clichés, même si c’est une chanson méconnue des jeunes générations même en France, je ne pense pas que votre misère en France serait pénible, tout de même.

De toutes façons, ayant eu souvent affaire à des Français en Europe et au Brésil, j’ai remarqué que très peu savent dire merci à un service rendu
et d’autres ont pris d’une main ce que je leur ai donné pour en échange me blesser avec l’autre.

Je ne vous décourage pas, c’est sûr que votre misère sera moins pénible sous le soleil du Brésil (ne me dites pas que vous n’avez pas de misères en France, mdr) parce que ces bougres de Brésiliens, qu’ils soient des quartiers huppés d’Ipanema ou des favelas, ils adorent cajoler les étrangers
venus des pays riches d’Europe et d’Amérique anglo-saxonne. Tandis que ceux qui viennent des pays voisins latino-américains ou d’Afrique, là c’est une autre histoire. Concernant l’hospitalité brésilienne, vous êtes du bon côté, n’ayez crainte ^^

Quelques précisions:

Je suis un vrai Brésilien de chez les Brésiliens. Je me trouve juste en stage dans une banque suisse, département “blanchisserie”, si vous voyez ce que je veux dire, hein… je n’ai rien d’un Suisse, je sais juste écrire en français mieux que la moyenne des Brésiliens au Brésil :smiley:

Le Brésil est plus que le pays DU SAMBA (oui, c’est le samba au masculin, et pas au féminin, cela prouve déjà comment lesFrançais détournent les choses brésiliennes à leur bon escient). Là vous sortez un des ces clichés à faire tomber par terre les Brésilien avec un minimum de culture de leur pays. Le Brésil est plus que ça, faites un peu de recherches là dessus pour ne pas sortir de bêtises au Brésil. Quoique, les Brésiliens sauront tout écouter et tout encaisser parce qu’ils sont d’un naturel hospitalier indicible envers les gringos genre Français, hahaha Ce que j’écris ici, beaucoup de Brésiliens pensent tout, tout bas et vous n’entendrez jamais leurs vraies pensées. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est le respect à l’étranger qu’ils admirent, même si ce sont des non-méritants.

LIRE SUR LE BRESIL dit par des Brésiliens en portugais.

Mon pseudo PsychoZ, de psychologue, avec un Z pour faire tendance psychopate à faire peur et provoquer l’imagination des lecteurs, a été créé pour donner la réplique à un monsieur français, descendant des trafiquants d’esclaves africains dans la Gironde. C’était un clin d’oeil
aussi pour lui et pour comprendre le pseudo il faudrait avoir lu mon premier commentaire pour ce monsieur ^^

Voici le premier commentaire que j’ai balancé pour me moquer de son alarmisme lors de sa mésaventure dans une plage lointaine du centre de
Salvador, si forte pour qu’il vienne crier sur le forum que “le Brésil, ça craint”.

CLIQUER ICI

Bien sûr, il ne faut pas rester que sur mon côté moqueur, il faut aussi lire toutes mes contributions
ici dans le forum et certaines fort utiles que seul un Brésilien natif saurait fournir.

Acheter un billet aller-retour c’est obligatoire pour tous les pays y compris le Brésil, assorti d’une assurance couvrant frais hospitaliers et dentaires,
comme si vous partiez au Japon ou aux Etats-Unis. L’avantage du Brésil est que vous avez quand-même la fameuse hospitalité brésilienne qui ne
vous laissera mourir de faim ou de douleur et vous donnera un toit où dormir si vous vous trouvez dans le besoin. Le Brésil n’est pas un pays
facile pour les européens “qui viennent au pays sans être blindés de thunes”, comme dit pbya… cela s’avère être aussi pour les Brésiliens qui vont en France
s’ils ne sont pas blindés de thunes, avec le pire qu’ils ne trouveront pas ladite hospitalité donnée à l’étranger comme cela se fait au Brésil.

Je vous souhaite quand-même bonne chance et que la fortune soit de votre côté au Brésil.

Maintenant, à nous, M pbya, hehe ^^

"Mais quoi? Le Brésil? Ce n’est pas aussi ce pays où ma femme se rend trois semaines d’affilé au posto de saùde
pour soigner une carrie et où elle rentre à chaque fois bredouille parce que la roulette du dentiste est cassée."
… C’est sûr qu’en France tous les Français ont les belles dents bien blanches et tous peuvent aller chez un dentiste conventionné Sécu ou privé. Il y a qu’au Brésil que les brosses des dentistes se cassent dans les postes de santé destinés aux pauvres. Oui, pauvres, parce que ce monsieur français est pauvre parmi les pauvres au Brésil, car il n’a même pas les moyens d’envoyer sa femme soigner sa carie chez un dentiste privé ou dans un conventionné, comme cela existe en France aussi, avec un genre de mutuelle payée au mois comme** UNIMED.**

Ce monsieur a ses rancunes contre le Brésil, car c’est un pauvre immigré qui a quitté sa France où il certainement n’arriverait à rien pour le Brésil, où malheureusement la bonne étoile ne tombe pas sur tout le monde, comme c’est le cas en France. Oui, bien sûr, il n’y a pas de corruption politique en France,
il y a qu’au Brésil, selon lui. Depuis 3000 ans la France connaît la richesse et ses habitants nagent dans le bonheur social, le miel coule dans les rues et les vallées, les euros tombent des arbres et la nation est devenue riche en vendant des croissants, du pain et du vin ^^

Le Brésil est une nation toute jeune qui se développe avec ses propres richesses et non celles volées dans les pays africains et asiatiques. Tandis que d’autres nations vampires dans le passé et même aujourd’hui s’appauvrissent de plus en plus car elles n’ont plus où sucer du sang ou les lois internationales les freinent de le refaire. Quoique…

M. pbya voit le Brésil comme son trou de grenouille dans le pauvre Nordeste sous développé au Brésil (vous connaissez la fable de la grenouille, son puits d’eau et l’océan?) et il croit tout généraliser en vue d’une nation de 200 millions d’habitants, 5 grandes régions les unes différentes des autres et une superficie presque 16 fois la France trimilénaire.

Mais non, envoyer sa femme faire soigner sa carie dans un poste dentaire de quartier c’est vraiment pour les plus pauvres au Brésil. N’importe quel Brésilien avec deux ou trois salaires minimums du Brésil peut le faire chez un dentiste privé, conventionné ou pas par son travail ou employeur. Mais M. pbya a du possiblement vivre des jours difficiles comme commerçant-restaurateur dans le pauvre et souriant Nordeste et ça on comprend très bien, car en France des dizaines de milliers de commerçant mettent la clé sous la porte tous les mois et dont les propriétaires ne rêvent même pas d’aller se faire soigner les dents à 70 pour cent remboursés avec la bonne sécurité sociale, envie de tous les pays du monde, selon les Français, dont ils pourraient nous faire croire l’existence depuis Charlemagne ^^, mais non, moins de 70 ans, je pense. Avant la Sécurité Sociale, et ça après la seconde grande guerre, c’était la misère totale, niveau soins médicaux, mais grâce aux pillages faits en Afrique et en Asie, la France a pu construire sa Sécurité Sociale qui part à la banqueroute dans quelques années encore sans les rentrées des richesses du monde.

Bien, presque tout a été dit pour clore ma participation dans ce malheureux fil mais surtout, surtout, chers lecteurs, ne vous sentez pas agressés, mais dérangés, certes, c’est vrai, mais je n’y suis pour rien, c’est la vérité.

A bientôt sur d’autres fils, mais par pitié, évitez de faire des clins d’œil sur la misère des autres, même si c’est dit de façon romantique avec des gants de velours, à la française, car malheureusement, vous oubliez de balayer devant votre porte à chaque fois. Ne jetez pas des cailloux sur la maison du voisin si votre toit est fait de tuiles en verre (adaptation libre d’un dicton brésilien).

Franchement, on est là, à priori entre amis… C’est une raison de t’énerves (nous?) pour n’importe quoi.

Je ne sais pas si tu es belliqueux, mais tu ma l’air très susceptible.

J’ai compris le fond de ta pensés à propos du Brésil, je t’ai maintes fois remercié pour t’es précédents billets, et je maintients leur gentillesses.

De grâce, épargne-moi les “j’étais a deux doigts de t’aider, mais tu ma vexé, alors crève”. Lorsque Cécile m’à gentillement aidé (par mail), c’est un appui qui me “touche” réellement. Mon ami, quand on aide quelqu’un, c’est par simple plaisir. Tu n’a pas du remarquer que je n’avais pas 5 ans, et toi aussi. Si le fait de t’avoir dit que tu semblais agressif t’a “vexé”, je te rappel que nous sommes pas dans une cour maternelle. On parle, on s’aide… : entre adultes !

Je te crois réellement sincère, mais évite ce genre d’avanie a mon égard en publique. Je ne suis pas a la rue, dieu bénisse, contrairement à ta façon humiliantes (plus que pédantes) de t’exprimer, notamment en me faisant passer pour un empoté face à la situation du Brésil, ayant passer la plupart de ma vie (avant la France,donc), dans un pays ou un problème de carrie est mineure face à d’autres choses beaucoup plus compliqué. La misère je ne l’ai jamais vecu, mais je l’ai souvent côtoyé. Alors oui, aujourd’hui, je suis très relativement “perdu”, me renseigner sur un projet de vie (ou de quelques mois) fait de moi un moins que rien ?

Bref, sujet clôt, on peut continuer à parler, et je t’invite de tout cœur à nous rejoindre.

Sacha

Psychoz, vous qui en avez tellement gros sur la patate, à cause de ces salauds de français colonialistes, sachez que je vous comprends. Oui, je vous comprends. Je crois déceler, d’après vos propos, que vous êtes de pure ethnie amérindienne, issu d’une famille sans aucune métissage, depuis plus de 500 ans.
Vos ancêtres ont vécu l’envahissement de leur terres par des colons, portugais et autres européens (dont français) et ce n’est sans doute pas facile à accepter.

Votre rancœur est telle que, si vous appreniez, par le plus grand des hasards, que l’un de vos ancêtres était lui-même portugais, ou originaire d’un des pays d’Europe colonisateur du Brésil, vous auriez probablement du mal à vivre, en ayant d’un coup à assumer vos propres origines.
Vous vous retrouveriez alors face à vos propres contradictions. Difficile.

Méfiez vous car le monde est ainsi fait de métissages et il est peu raisonnable de se croire supérieur, de par son appartenance ethnique, qui reste, la plupart du temps, un concept illusoire.

Mais vous savez, nous sommes au 21e siècle et nous pouvons aussi (nous tous, européens, descendants de riches colons comme du peuple opprimé et vous, descendants d’amérindiens), faire le choix de vivre dans le présent et de regarder vers l’avenir (qui est entre nos mains), plutôt que de nous lamenter ou nous repentir sur le passé (dont nous ne sommes pas responsables).

Merci de te t’inquiéter des caries de ma femme Psychoz. On a pu se débrouiller sans rien payer par l’intermédiaire d’un pasteur évangélique qui nous a pondu un miracle en deux coups de cuiller à pot…
Mais ce qui est interessant, c’est de constater combien en vérité tu connnais peu ton propre pays. " avec 2 ou 3 salaires minimum n’importe quel Brésilien se fait soigner": encore faudrat-il que tous les travailleurs brésiliens touchent un salaire minimum tu crois pas? ( pour info le soin d’une carie à Paraïpaba, c’est 70réals, soit 23 euros le même prix qu’en France, soit 10% d’un salaire minimum). “il suffit de cotiser à un genre de mutuelle genre UNIMED” : couverture de base sans les médicaments 300 réals par mois soit environ 40% d’un salaire minimum. On continue?
J’ai bien compris, à travers ta prose nauséabonde sur les "pauvres"en général et les nordestins en particulier, d’où tu viens : un fils à papa issu de l’hyperclasse pauliste parti faire un stage dans une banque suisse et qui en plus possède le numero privé de deux ou trois grandes personalités du monde de la culture et qui tient à nous le faire savoir.

En vérité tu parles beaucoup mais tu comprends peu Psychoz.
L’objet de mes interventions, et je crois l’intérêt du forum, c’est de s’entraider par le partage de l’expérience ( on a rien à vendre!). En l’occurence, j’attirais l’attention de Sacha sur l’une des faces sombres du Brésil ( que la plupart des Brésiliens qui ne sont pas en stage dans une banque en Suisse reconnait et déplore) aussi bien que sur le côté enchanteur des relations humaines dans ce pays.

Pour ce qui concerne les Français dont tu dis beaucoup de mal, tu auras pu constater au travers des réponses qu’ils t’apportent sur ce file qu’ils ont au moins une qualité: ils sont patients! J’en énoncerais trois autres, et ce avec d’autant moins de gêne que je suis moi-même d’origine algérienne: ce sont des gens profonds, désinteressés et fidèles. Ce qui pour le coup n’est pas monnaie courante au Brésil.
Enfin, tu parles de mon amertume vis à vis du Brésil, eh bien non, je ne ressens aucune amertume au Brésil, même pas là ou je m’attendrais pourtant à en trouver: dans la bière!

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