Quelle horrible aventure !N’y allez pas ! Jamais !
Je suis un grand fidèle du Routard depuis des années. S’il vous plait, faites qqch !Lundi 10 août 2020, à 20h, nous avons vécu un moment très désagréable à l’auberge « le garde-manger » au village de La Chaudière.Je donne rarement mon avis sur les réseaux, et seulement lorsqu’ils sont positifs, mais dans le cas présent, je me dois de rédiger cette critique pour alerter, et que la manière dont nous avons été traités ne reste pas sans suite, et que le Routard cesse de recommander cet endroit désastreux, ou seulement quand le chef et patron actuels sera parti. Les faits en détail : En vacances dans cette superbe région, mon amie a appelé pour réserver une table pour deux personnes, deux jours plus tard. Lors de la prise de réservation, un homme lui précise bien l’itinéraire, en lui recommandant de ne pas aller jusqu’au col de la Chaudière, mais de prendre à gauche vers le village.Nous arrivons à 20h, l’heure convenue, et après avoir passé la porte, nous nous présentons à un homme derrière le bar.Il feuillette son cahier de réservation, en nous annonçant qu’il n’avait pas notre nom. Il ajoute : « De toute façon, on a un groupe ce soir. » Nous sommes surpris, il semble un peu embarrassé, et va s’adresser au chef occupé dans la cuisine séparée par une paroi de verre juste à côté. Celui-ci lui répond par de larges mouvements et des « non » de la tête, sort de sa cuisine et s’adresse à nous sur un ton immédiatement irrité et agressif. « On n’a pas de réservation à votre nom! »Mon amie exprime sa surprise et rappelle courtoisement l’échange téléphonique, les détails aimablement fournis sur l’itinéraire lors de la prise de réservation. Séjournant à DIE pour nos vacances, nous lui faisons valoir que nous n’avons aucune raison de rouler 45 mn sans avoir réservé.Le chef insiste, menaçant : « vous n’avez pas de réservation, alors vous sortez ! »Mon amie lui rétorque poliment et en toute bonne foi, qu’elle avait la trace de l’appel sur son historique de téléphone, qu’elle pouvait comprendre une erreur, mais pas son agressivité, et que son comportement était malhonnête. Ce mot a dû réveiller en lui des souvenirs sensibles, puisque l’homme, le « chef » et probablement patron de l’établissement, perd le contrôle de lui-même, sous le regard gêné de son collègue ou employé mal-à-l’aise qui manifestement, n’avait pas noté notre réservation.Il bondit littéralement sur mon amie, comme s’il allait la frapper. Je lui demande de comprendre notre déception et notre incompréhension, mais il m’agrippe le bras avec l’intention de nous faire sortir physiquement de son établissement, vociférant des propos agressifs, vulgaires et haineux, nous suggérant de « laisser des commentaires de m***e sur les réseaux ».Nous nous sommes retrouvés à Saillans à une heure avancée de la soirée, où nous avons dîné dans un restaurant accueillant, avec l’amabilité à laquelle cette belle région nous avait jusque-là habitués.Nous avons raconté notre mésaventure, qui n’a surpris personne. Le « chef » est connu pour son impulsivité, son agressivité se traduisant parfois par des violences physiques, et son imprévisibilité. D’autres restaurateurs nous ont également raconté avoir embauché des serveur-euse-s qui avaient travaillé « là-haut » et qui y avaient étés malmené.es. Le lendemain, nous sommes allés le signaler à l’office du tourisme. Nous n’étions pas les seuls à avoir effectué cette démarche.Nous regrettons d’avoir réservé en ne se fiant qu’à un guide papier, pourtant si avisé d’ordinaire (Routard Ardèche-Drôme 2020/21 page 329). La lecture des avis en ligne concorde et crédite la véracité de mon récit. Le chef s’évertuera peut-être à raconter une autre histoire, dans le déni, moralisatrice ou donneuse de leçon comme il l’a fait en réaction aux autres avis lamentables à son endroit.Je m’exprime sans pseudo et n’ai a priori aucune raison de poster cet avis négatif, sinon le besoin d’alerter la rédaction , les lecteurs du Routard, et les autres. Si vous doutez, je vous invite à lire les nombreux témoignages de soirées épouvantables qu’ont vécues d’autres clients. Vous n’y lirez aucune remise en question dudit chef. Les clients ont toujours tort, ils boivent trop, sont trop nombreux, sont impolis, jouent aux fléchettes sans savoir jouer, etc. Vous y lirez le témoignage de gens sortis de force par un chef armé d’une masse ; celui d’une famille abandonnée par un chef quittant son service sans explication ni empathie ; trois dames d’un certain âge sorties violemment. Et ce ne sont que les récits de personnes qui ont pris la peine et le temps de rédiger un retour d’expérience désastreuse. Un restaurateur d’un bel établissement de la région nous dit que, ayant trop de difficultés à gérer ses impulsions antisociales, « le chef » se destinerait à la restauration « cuisine à domicile » chez des particuliers. Bonne chance à eux.