Bonjour,
En voyage au Vietnam, on a fait une escale à Hong-Kong entre 2 avions (atterrissage 13h, décollage minuit).
Nous = famille de 4, dont 2 enfants 5 et 10 ans.
Je n’arrive pas à mettre de photos sur ce forum du routard… Donc pour les voir, ce sera sur mon blog :
Retrouver Hong Kong qui a évolué avec plein d’améliorations par rapport à il y a 15 ans était génial !
Notre avion de Danang est parti en retard car l’aéroport de Hong-Kong était saturé. Du coup nous n’avions plus que 6 heures à passer dans la ville, une fois retiré le temps nécessaire aux différentes formalités. C’est donc une visite express que nous avons faite, bien préparée avec le forum du guide du routard (merci !), le dit guide, le guide du national géographic et mes souvenirs depuis 15 ans quand j’y venais le week-end depuis Macao.
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Et bien la New York asiatique tient toujours autant ses promesses, même pour un court séjour ! A cause du trafic aérien saturé, nous avons pu faire 2 tours en avion au-dessus de la ville, avec du beau temps : montagnes, forêts, buildings, bateaux, … Il y a de nombreuses constructions nouvelles depuis 15 ans, notamment des ponts et des gratte-ciels, dont le 5ème plus haut du monde (jusqu’à quand ?). Hong-Kong compte 2 fois plus de gratte-ciels que New York.
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La ville est très cosmopolite, même s’il y a moins de latinos et de noirs que dans sa cousine américaine. Par contre il y a plus de philippins (ou plutôt philippines) et indiens.
Elle est très propre, le contraste est saisissant avec le Vietnam ! A première vue, la rétrocession à la mère-patrie n’a pas (encore ?) profondément modifié l’atmosphère de la ville et la monnaie est restée le dollar de Hong-Kong.
Quand on arrive, on remplit dans l’avion le formulaire de demande de visa. Celui-ci sera un petit papier qu’il ne faut surtout pas perdre pour le retour ! Il n’y a plus de tampon sur le passeport -sans doute que certains passeports ont été surchargés très vite à force d’allers-retours.
Au hall des arrivées il faut commencer par retirer de l’argent (plusieurs ATM, 10 HKD = 1 € environ), puis revenir 10 mètres en arrière au ticket office pour acheter les billets pour l’Airport Express (paiement en liquide préférable). Le guichet est tout de suite devant soi à l’arrivée, et sinon dans l’aéroport il y a plusieurs bornes d’informations pour se retrouver. On peut prendre d’autres moyens de transport pour se rendre dans le centre ville, mais pour une courte escale, c’est celui-ci le plus rapide. Pour l’acheter, l’idéal est de prendre une carte octopus « on loan » : cette carte magnétique sert à payer tous les transports en commun (y compris le funiculaire peak tram en évitant la queue), les musées, et pas mal de magasins comme les épiceries 7-eleven. On crédite la carte, et les coûts sont calculés automatiquement, avec affichage du solde. On peut recharger partout. En repartant, il suffit de s’arrêter au guichet du métro à l’aéroport pour le refund (on récupère tout l’argent restant, pour payer la consigne des bagages par exemple ! 12 HKD/h et par bagage). Vraiment TRÈS pratique, car sinon il faut l’appoint dans les transports. Sinon les taxis ne sont pas très chers, mais le charme de Hong-Kong ce sont aussi des transports hétéroclites… En une journée on a pris avion, taxi, métro, grande roue, bus, funiculaire, tramway, plein d’escalators, ferry et bien sûr nos pattes !
Et en laissant nos bagages à la consigne de l’aéroport ( panneaux « left bagages » à l’arrivée), comme ça on était très légers ! Cette ville semble avoir été conçue pour les escales aériennes lol
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Donc notre escapade commence avec le métro ultramoderne qui rejoint le centre en 24 minutes. Vous imaginez l’exact opposé du RER B entre Roissy et Paris et vous avez une idée de ce que c’est. Rajoutez une télé avec les haut-parleurs intégrés au siège et le tableau sera complet !
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On sort au terminus en plein milieu de l’IFC mall. On est un peu perdus car on n’a pas l’habitude de circuler dans ces grands centres commerciaux qui sont de véritables petites villes dans la ville. Heureusement il y a beaucoup d’indications (en anglais et chinois), et les habitants sont très serviables pour aider les touristes perdus : on a demandé de l’aide plusieurs fois toute la journée ! Une seule fois on est tombé sur un gardien qui ne parlait pas anglais (et ouf, il parlait mandarin dont j’ai des restes, et pas uniquement cantonais !).
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On souhaite rejoindre la grande roue, et pour cela on va devoir emprunter les passerelles aériennes qui circulent au-dessus de la chaussée au pied des buildings. L’air circule mieux qu’au sol c’est agréable, et la vue est époustouflante au milieu des gratte-ciels !P_20170531_154158.jpg
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On a de la chance il n’y a presque personne dans la grande roue – a priori c’est plutôt le soir qu’elle est prisée. Elle est aussi grande que dans d’autres villes, mais est complètement écrasée par la hauteur de ses voisins… Néanmoins, la vue est très sympa, et on aperçoit même un aigle ! Cerise sur le gâteau : elle a été fabriquée en Isère… Mêmes autocollants que dans nos stations de ski…
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Ensuite on rejoint le bus n°15, à travers les passerelles et les centres commerciaux.
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On trouve tout et n’importe quoi à vendre, certains sont très luxueux et d’autres vendent de la camelote, mais à prix cadeau (exemple : les bijoux fantaisie vendus 10 fois moins chers qu’en France). L’électronique est bien 30 % moins cher, voire plus.
On finit par trouver notre arrêt de bus, mais comme l’heure tourne vite on n’a pas pris le temps de s’arrêter dans les jolis parcs. Une autre fois ?
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Échafaudages en bambou, comme en 2002…
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C’est comme à Londres : bus à 2 étages et on roule à gauche !
L’itinéraire parcourt des quartiers résidentiels avec forêts avant de rejoindre le Peak Galleria, terminus.
C’est (encore) une galerie marchande qu’il faut traverser pour rejoindre en 5 minutes la Peak Tower, sommet du funiculaire.
Le bus est une alternative aux 2 heures de queue qu’il faut parfois faire avant de prendre le funiculaire en bas (mais pas de queue en haut, beaucoup de gens descendent à pied). Là-haut vue sur Hong-Kong, mais franchement, il vaut mieux monter jusqu’au Victoria Peak plus loin, c’est beaucoup plus joli. A condition d’avoir le temps évidemment… Nombreux sentiers de rando, même si les plus beaux sont dans les îles et les News Territories…
Il y a beaucoup de monde, donc on reste juste le temps de regarder plusieurs aigles, et descente dans le funiculaire en bois de 1895. Bondé, donc bof bof…
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En bas on traverse la forêt de gratte-ciels pour rejoindre le tramway. Il est tout vieux, en bois, à impérial. Comme il est très utilisé, il est bondé, et on n’en profite pas vraiment car on monte à l’arrière pour descendre à l’avant (et payer) : le challenge consiste donc à rejoindre l’avant du tram AVANT d’avoir atteint l’arrêt espéré… Il vaudrait mieux avoir plus de temps et faire un tour plus long à l’étage pour profiter du paysage…
On descend à O’Brien car on nous avait conseillé d’aller voir les néons de la rue Jaffe Road : honnêtement ils ne valent pas le coup, il faut aller à Nathan Road sur Kowloon. Mais nous n’aurons pas le temps, il est déjà 18h30 et notre avion décolle à minuit. On est debout depuis 5h30 ce matin et Capucine commence à fatiguer.
On file donc vers le port de Wanchai. La zone est en travaux, mais les itinéraires restent bien indiqués. C’est juste qu’on n’a pas encore l’habitude de traverser les halls de centres commerciaux luxueux pour traverser une rue, alors on demande encore notre chemin…
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Pour traverser le bras de mer qui sépare Hong-Kong Island de Kowloon on prend le célèbre star ferry. Il y en a en permanence et la traversée dure 10 minutes. Attention à ne pas se tromper de quai ou de port : certains bateaux vont sur les centaines d’îles de la région… Heureusement tout est parfaitement indiqué : maintenant c’est certain, cette ville a été créée pour les touristes !
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On n’est loin d’être le seul bateau : d’autres ferries, des yachts, un immense bateau de croisière, des péniches, des tankers et super tankers, des bateaux de pêche, des dragueurs, etc…
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Une fois sur l’autre rive, on se pose pour pique-niquer au pied de l’horloge so british de l’ancienne gare. Il y a une promenade, idéalement placée pour voir la nuit tomber, le coucher de soleil, et les gratte-ciels qui s’illuminent. Tous les soirs à 20h il y a un spectacle de lumières sur les gratte-ciels. On hésite à rester ici pour le voir et ensuite filer voir les néons de Nathan road, ou alors aller tout en haut du plus haut gratte-ciel de Hong-Kong puisqu’il fait beau – en partant maintenant on pourra voir le spectacle de là-haut. Il faut qu’à 21h on retourne à l’aéroport.
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On choisit la deuxième option – de toutes façons, on a envie de revenir pour mieux profiter de tous les aspects de Hong-Kong, y compris ses musées, ses randos et ses plages.
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On prend un taxi pour rejoindre le gratte-ciel ICC. C’est rapide, et comme la zone est en plein travaux on a bien fait ! Même le taxi avec son GPS s’est perdu… et nous a laissé dans un parking souterrain ! Un peu glauque… Le gardien du parking nous indique un ascenseur à prendre jusqu’au 8ème étage, et là, changement total de décor : on est dans le lobby du Ritz Carlton ! Et oui, pour profiter de la vue on va à l’Ozone bar, à 484 mètres au-dessus de la mer, 118ème étage. Dans le même gratte-ciel il est possible de faire l’attraction « sky 100 », mais pour une famille de 4 ça revient à 70 euros… Alors que prendre un pot au bar 18 étages plus haut revient moins cher et en plus on a à boire (même s’il faut compter au minimum 10 euros pour un verre).
Un bémol : il faut venir assez tôt pour avoir une place en terrasse avec de la vue. A 19h30 on a eu les 4 dernières places, ouf ! Les enfants sont accueillis jusqu’à 21h (les adultes toute la nuit…). Une tenue correcte est exigée : pas de tongs, pas de chaussures qui laissent voir les orteils, pas de t-shirt sans manches pour les hommes, pas de short. On était en pantalon de rando et baskets, un seul petit sac à dos de 10 litres, pas dégoulinants de sueur, et au lobby on nous a donc accompagnés jusqu’à l’ascenseur pour le bar. Il faut prendre un premier ascenseur qui monte directement à l’étage 109 sans autre arrêt. Les oreilles se bouchent ! Une fois là, d’autres personnels super accueillants nous demandent où on veut aller (le Ritz Carlton c’est 300 chambres, plusieurs bars et restos, une piscine, etc…). Une dame – ou plutôt un mannequin – nous accompagne jusqu’à un autre ascenseur. On entrevoit le luxe de cet hôtel en traversant la salle… Les nombreux personnels nous mettent à l’aise malgré notre totale ignorance des codes dans ce genre d’endroit.
Le mannequin nous envoie directement à l’étage 118. Combien y a-t-il d’ascenseurs dans ce gratte-ciel construit en 2011 ??? A ce degré-là, c’est bien plus qu’une ville dans la ville !
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L’ascenseur s’ouvre sur un petit couloir à la déco design où 3 employées nous expliquent comment passer commande en nous donnant la carte. L’une d’elle nous accompagne et une autre accompagne 4 garçons arrivés en même temps que nous. Il y a une salle qui mérite une visite comme on visiterait un musée d’art contemporain, et LA terrasse : waouhh ! Les lumières de la ville sont à nos pieds ! Un serveur vient prendre notre commande : il est lyonnais ! Il a fait l’école Paul Bocuse. On peut avoir vraiment tout ce qu’on veut, inventer son propre mélange où se laisser séduire entre la multitude d’alcools et de jus de fruits (avec de l’hibiscus et autres parfums supplémentaires au choix…). Il n’y a pas que ce qu’il y a sur la carte, il suffit de demander selon son imagination. Capucine est restée très sage et a pris un simple jus de pomme (fruit exotique ici) : aussi délicieux que ceux qu’on achète bruts au producteur sur le marché chez nous… Meije s’est inventé un cocktail de fruits, j’ai pris leur mélange Ruby (une réussite), et Yannick une excellente bière pression. On n’a plus qu’à admirer la ville. Une serveuse (française encore !) nous apporte des pop-corns et discute un bon moment avec nous. Elle nous dit qu’on a de la chance, ça fait une semaine qu’ils sont dans le brouillard et demain ce sont des orages annoncés. Comme on attend le début de la « symphonie des lumières » qui ne commence toujours pas, elle nous apprend qu’en fait c’est hyper décevant : ce ne sont que des lumières sur les buildings, mais pas de lasers ni feux d’artifice. On a donc bien fait de venir ici, au moins on a une vue fantastique. Même dans les toilettes (en marbre) la vue est époustouflante !
Malheureusement l’heure tourne et il est 21h. Un serveur emmène nos filles aux toilettes pendant qu’on profite encore un peu avec Yannick… C’est vraiment un endroit très sympa, un lieu incontournable !
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Pour repartir, une fois arrivés au lobby, on demande notre chemin jusqu’à la station de métro qui est sous ce gratte-ciel. Une employée nous emmène jusqu’à la moitié du chemin pour être sûre qu’on ne se perde pas ! On traverse encore un centre commercial (Channel, Prada, Vuitton, Dior, Hermès…) et la station pour l’Airport Express est juste là. On voudrait faire plus pratique qu’on ne pourrait pas !
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Ainsi se termine notre petite escale à Hong-Kong : juste de quoi nous donner envie de revenir….
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Par contre voyage de retour en avion très difficile les 3 dernières heures (sur 13) : vomissements continus… Première fois que je suis malade en avion… L’équipage a été aux petits soins pour moi, m’a emmenée à l’arrière, s’est inquiétée de si j’avais besoin d’aide pour les enfants, est allé régulièrement prévenir ma famille de mon état, m’a demandé 2 fois si je souhaitais une assistance médicale à l’arrivée, et m’a donné plein de choses pour la poursuite du voyage en train. Ce n’est pas aussi efficace que du zophren, mais c’est bien apprécié ! Cathay Pacific est une excellente compagnie !
YiLian